Il y a une chose que apparemment, les dirigeants et politiques, ainsi que l'état profond vient d'apprendre a leurs dépends. Le peuple existe ! Et le fait que le Brexit soit maintenant clairement passé par un vote majoritairement populaire, c'est à dire des classes moyennes et des laissés pour comptes qui ont voté sans hésitation pour le oui, remet toute la lutte des classes en questions. Car si en France les médias tentent de faire passer les électeurs du "oui" pour des gens qu'on a manipulé avec des discours de peur, nationalistes et populistes, la réalité est que l'austérité et le serrage de ceinture qui est tombé essentiellement sur la classe ouvrière et le bas de la classe moyenne, vient de donner un retour de bâton retentissant. Du coup, çà panique....
- Sarkozy qui lance une bouée de secours en proposant une refonte de la constitution européenne et un Schengen II. Le nain a compris que s'il veut revenir en odeur de sainteté, il va justement lui falloir séduire une partie de l'électorat populaire qui n'est pas encore tombé dans le giron FN et ne veux plus entendre parler du PS.
- Le Brexit ayant été voté en grande partie par une couche populaire parfois pauvre, l'inquiétude pousse même le FMI a presser les USA a développer une réelle politique sociale pour les pauvre. Car justement, c'est dans les classes défavorisées que l'on trouve le plus de gens prêts a mettre un bulletin dans l'urne au nom de Donald Trump, car trahis par les républicains, déçus par les démocrates, et lessivé par la crise de 2008 (responsable, la finance qui reste encore là, bien présente dans le giron de Washington, ce qui donne encore plus de poids a Trump). Et le Brexit renforce l'idée d'un vote justement populaire et non politiquement élitiste.
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