Vous avez sans doute entendu parlé que Trump, réclamait à l'état de Californie de rembourser l'argent que l'état fédéral avait donné pour l'aide à la construction d'un train rapide, qui finalement coûte trop cher, et ne verra pas le jour. Oui, le fameux projet a finit par prendre l'eau (on l'a aidé aussi) et va laisser dans le paysage californien des infrastructures qui finalement ne serviront à rien. Un projet qui finalement aura permit aux frais du contribuable de faire travailler pas mal de compagnies du BTP, mais comme derrière, ce sont les compagnies aériennes et du transport qui ont finit par faire valoir leurs intérêts de ne pas se voir piqué de la part de marché, le fameux train rapide ne verra pas le jour. Et avec lui, les autres projets qui aux USA, devaient commencer à amorcer une transition énergétique, ou fatalement, c'est bien sûr l'aviation civil qui en aurait empathie dans sa domination. Même si depuis quelques années, le marché de l'aviation marque bien un net ralentissement, du fait que de plus en plus d'américains n'ont plus les moyens de se payer des billets d'avions pour aller aux quatre coins du pays (préférant faire les trajets en voiture, ou avec des cars inter état, ou d'ailleurs le marché se fait sentir avec une demande croissante).
"Le gouverneur Gavin Newsom a annulé l'essentiel de la ligne à grande vitesse proposée depuis longtemps entre Los Angeles et San Francisco, ne laissant qu'une portion entre Merced et Bakersfield, dans la Central Valley, et non pas entre de grandes zones métropolitaines . "Soyons franc", a déclaré Newsom dans son premier discours sur l' état de l'Etat . «Le projet, tel que prévu actuellement, coûterait trop cher et prendrait trop de temps. Le coût du projet, initialement fixé à 33 milliards de dollars, a grimpé en flèche au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 77 milliards de dollars (ou peut-être même 98 milliards de dollars), sans que l'on puisse raisonnablement supposer que l'inflation des coûts ne risquerait pas de faire grimper encore plus la facture.
Cela met effectivement fin au projet «hérité» de l'ancien gouverneur Jerry Brown, le seul accomplissement tangible d'un deuxième mandat au poste de gouverneur qui avait été bien meilleur pour augmenter les impôts et imposer une législation draconienne que pour entreprendre des projets de constructions réalistes. Brown souhaitait construire son train bien-aimé dans un État qui comptait parmi les pires routes du pays (malgré ses deuxièmes taxes sur l'essence ), un système d'approvisionnement en eau en détérioration et une dette de retraite considérable . Après la retraite de Brown, Newsom en a profité pour libérer des milliards de dollars que ses alliés démocrates voudraient dépenser autrement.
La première victime nationale la plus critique est peut-être le Green New Deal proposé par la membre du Congrès de New York, Alexandria Ocasio-Cortez. Une grande partie de son projet pour une transformation de l'économie américaine sur dix ans est centrée sur les transports. Dans le cadre de sa tentative de destruction des moyens de transports à combustible, Ocasio-Cortez cherche apparemment à éliminer à la fois les voitures et les avions. Sa solution privilégiée pour les voyages transcontinentaux est un vaste réseau de trains à grande vitesse. "
Clairement, si le pays a parfaitement les moyens de réalisé de tels projets, les empires pétroliers et du transports aériens ont cet avantage d'être placé partout dans les sphères des pouvoirs, pour influencer, voir torpiller les potentiels investissements dans ce sens. Car si un train rapide aux USA, serait une source considérable d'intérêts tant économiques, sociaux, et environnementaux, les vieux briscards capitalistes et souvent pas forcément conservateurs, sont toujours tapis dans l'ombre pour que rien ne viennent remettre en question leurs empires financiers dépendant des énergies fossiles.
NDL : Une preuve de plus que l'ultra libéralisme américain est à géométrie variable, selon qui, cela sert, et qui en tire profit. Car quant on lance des idées, des projets sur certains marchés concurrentiels, si cela menace des empires, on se rend compte que tout est fait pour éliminer ou tuer dans l'oeuf ce qui à un potentiel d'avoir du succès. Et de fait, de faire de l'ombre a ceux qui détiennent les monopoles, qui en réponse, feront tous pour racheter ou démolir ceux qui pourraient les menacés. Entre autres hégémonies bien sûr, de conquérir toujours plus de marchés, chez les autres, comprenez par là, le marché européen, qui pour l'instant est encore inaccessible depuis que Trump à interrompu les négociations du TAFTA.
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