Le fait est que ceux qui militent pour sa légalisation, doivent à 90% être des consommateurs eux même. Après, c'est comme pour l'alcool et la cigarette, "l'abus nuit gravement à la santé", mais çà aussi, on sent qu'il est interdit de faire le parallèle. Tant on sent bien que derrière, il y a deux choses qui sont essentielles : un marché, et une dépendance.
Un marché que les pro dépénalisations vous rassures en vous disant que cela restera un monopole d'état, taxable, et sous contrôle. Personne ne vous dira qu'en réalité, dans un monde globalisé, les monopoles d'état sauteront à terme, après avoir été contournés pour enrichir toujours plus les mêmes. Car qu'on ne se trompe pas, ce seront des industriels qui auront la main mise sur ce marché.
Une dépendance, parce que comme pour l'alcool et la cigarette, on a déjà des gens qui ne trompent pas sur la mesure de leurs consommations régulières. Yeux éclaté, élocution lente, parfois incapable de se concentré deux minutes. Mais ils jurent toujours qu'ils ne sont pas dépendant et qu'ils sont en bonne santé..... comme les alcooliques.
NDL : le problème c'est que les français n'acceptent pas la notion du fait que la nocivité chez certaines personnes de la consommation de certains produits, est aussi une responsabilité des pouvoirs publics. Si ceux ci légalisent le cannabis, au delà de l'usage thérapeutique, c'est évidemment ouvrir la porte a des comportements dangereux. Car on le sait, dans certaines professions, pas mal d'accidents parfois mortels ont un lien directe avec des consommateurs invétérés. C'est une des raisons pour lesquelles, aux USA, dans beaucoup d'états, certaines professions sont désormais soumises à des dépistages réguliers de stupéfiants. Et ceux qui sont positifs, sont irrémédiablement virés sur le champs. C'est une mesure de précaution que l'état fédéral à instauré à usage libre des entreprises (obligatoire dans certains secteurs publics), suite il y a plusieurs années, à un trop grand nombre d'affaires judiciaires pour des fautes graves, ou même des homicides involontaires dans le cadre professionnel, qui avaient toutes le même lien ; des coupables sous l'emprise des effets d'une consommation trop régulière de cannabis. Pour la petite anecdote, a contrarie, il y a des secteurs ou ces tests ont été arrêté par certaines entreprises parce qu'elles avaient du mal à recruté des gens qui n'étaient pas des consommateurs, comme par exemple dans la restauration, ou en général, quasiment les deux tiers des employés sont des consommateurs réguliers. On peu légitimement imaginé qu'en France, on ne pourrait pas mettre en place ces dispositifs car cela serait considéré comme "discriminatoire". L'état serait donc en fasse d'un dilemme, de devoir accepter de laisser des gens être potentiellement la source de problèmes dépendant parfois du pénal, sous le prétexte de ne pas faire de discrimination.
https://www.uni.asso.fr/spip.php?article12688&fbclid=IwAR1LPr0Pej0ehVKwh2eqbnxPs5l1QabieaH3Yd9Aszd4NEFY-5QJVDJqDK0
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