vendredi 17 janvier 2020

BULLE

Spéculations immobilières, constructions frénétiques, New York est un eldorado pour qui a du pognon à placé dans "la pierre". Par contre, l'offre "de luxe" montre bien que le riche, a peut être des préférences à investir son argent ailleurs, que dans des appartements, des combots, hors de prix. Du coup, presque la moitié des appartements de luxe de Manhattan n'ont pas trouver preneur.

"Telle est l'histoire de deux villes dans la plus grand métropole d'Amérique. Alors que 80 000 personnes dorment dans des abris de fortune ou dans ses rues, les habitants de Manhattan ont vu des gratte-ciels de copropriétés profilés s'élever à travers l'île. Ces stalagmites colossales ont d'abord transformé non seulement la skyline de la ville mais aussi le marché immobilier neuf. De 2011 à 2019, le prix moyen d'un condo nouvellement inscrit à New York est passé de 1,15 million de dollars à 3,77 millions de dollars.

Mais le buste est sur nous. Aujourd'hui, près de la moitié des unités de condos de luxe de Manhattan qui sont entrées sur le marché au cours des cinq dernières années sont toujours invendues, selon le New York Times .

La cause ? L'excès de confiance a attiré des investisseurs étrangers dans la grosse pomme. Mais les chinois ont entre temps mit les freins, quant aux oligarques russes, comme les princes du moyen orient, ils sont de plus en plus aux abonnés absent. Car ce sont eux qui étaient "l'argument" principal des investisseurs a vouloir toujours plus d'offre pour satisfaire une demande qui finalement, n'a pas été à la hauteur. 

Un problème de taille, car si la ville a un manque de cruel d'habitat "abordable" pour satisfaire une demande croissante de revenu modéré, la spéculation immobilière n'a pas le choix de garder à la hausse son offre, au risque de faire plonger tous ceux qui ont engouffré des milliards et de milliards de dollars dans des projets clairement pharaonique. Et la tendance n'est pas prête a s'inversé, tant la ville est une assurance de "placement", tant que les prix continueront à aller à la hausse. Une hausse évidemment dopé, au détriment même de la volonté de l'actuel maire Bill De Blasio de faire du logement, une bataille politique, afin de rendre le logement abordable une pièce maîtresse de son administration. Mais c'est peine perdu lorsqu'en face, le "libéralisme" américain parle avant toutes raisons, pour transformer même des projets de combos destinés a des classes moyennes, qui n'ont pas les moyens de s'acheté de tels logements, qu'on fait toujours plus grand, toujours plus luxueux, par soucis que ce qui compte, c'est la valeur du bien, et non qui va pouvoir l'acheter. En 10 ans, l'accès à la propriété chez les jeunes couples, les célibataires, comme aussi la proportion de minorité (plus particulièrement les afro américains) a chuté à son plus bas niveau depuis plus de 60 ans. C'est là encore la preuve que la bulle immobilière américaine est soutenue au mépris de toutes logiques et raisons, car si les prix chutes, c'est "game over".

NDL : même dans mon coin, on observe le même phénomène. Il y a une migration d'américain de plus en plus importante dans la région, et donc les besoins en logements sont évidents. Seul problème, c'est que ce qui se construit, est clairement inabordable pour cette nouvelle demande, aux deux tiers de la classe moyenne, qui n'a pas d'autres choix que d'accéder au crédit à vie, pour s'offrir des surfaces sur évaluée. Si bien qu'a l'heure actuelle, tous les buildings d'habitations qui ont poussé dans Charlotte, sont tous aux deux tiers vides. Car pour le même prix, ceux qui en ont les moyens, préféreront de loin, une grande maison en bord de lac, spacieuse, et dans des quartiers hauts de gammes.

https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/01/american-housing-has-gone-insane/605005/

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