Triste cérémonie, ou l'apparât ne cachera pas la misère de la sélection, du fait qu'évidemment, beaucoup de films ne seront pas présent cette année, en dehors de ce que les plateformes streaming offriront. Triste cérémonie car même si l'on cherche à donner l'illusion, tous sonne faux, jusqu'a le simulacre exagéré des artistes primés, chez eux, devant leurs cams. La magie que procure en générale ces cérémonies, ce sont justement les paillettes et les strasses. Mais pire encore que l'année dernière, le spectacle n'est pas là, on a même l'impression de lire la partition du réalisateur à l'avance, de voir un concert de rock avec seulement des enceintes d'autoradio, de voir un Star Wars sans effets spéciaux.
Et malgré quelques artistes récompensés pour leurs talents, que pouvait il arrivé d'autre que de voir le golden globe du meilleur acteur drama revenir à l'acteur afro américain Chadwick Boseman décédé l'année dernière. Ou encore, celui de la meilleure actrice drama, à Andra Day (également une actrice afro américaine pour son rôle de Billie Holliday) et meilleur film et réalisatrice pour Nomadland, Chloe Zhao, devenant la seconde femme réalisatrice a recevoir le trophée. On peut dire ce que l'on veut, mais cette cérémonie des Golden Globe, considérée comme l'antichambre des Oscar, ne présage rien de bon pour celle ci, qui va définitivement plonger la tête la première dans l'influence des tendances idéologiques actuelles, dont Hollywood n'a d'ailleurs pas caché ses intentions de faire plus d'inclusifs, plus de représentations des minorités, plus d'équité de genre.
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