Quand la diversité s'impose partout.....
Ncuti Gatwa, acteur afro britannique sera le 15 ème Docteur Who !
Quand la diversité s'impose partout.....
Ncuti Gatwa, acteur afro britannique sera le 15 ème Docteur Who !
Préparer l'opinion a récupérer les Gazaouites aux USA. L'Europe ne sera sans doute pas en reste et prendra aussi sa part de l'éxode palestinien.
BREAKING NEWS: Biden admin. considering allowing Palestinian refugees into the U.S. and providing them a path to become American citizens pic.twitter.com/Jr32Et9Puo
— Breaking911 (@Breaking911) April 30, 2024
Cheers from the crowd as protesters from Columbia University are arrested and transported out of campus via NYPD bus. pic.twitter.com/J9ixyGeQCi
— Breaking911 (@Breaking911) May 1, 2024
la police de New york a beaucoup filmé et mets deja en ligne ses images de la nuit du raid qui a commencé vers 21 heures à Columbia University .
— LAURENCE HAIM (@lauhaim) May 1, 2024
Pas de blessé;
Au moins 5O arrestations. https://t.co/sCx21luD8E
LATEST: Approximately 100 demonstrators have been arrested after the NYPD cleared burglarized Hamilton Hall at Columbia University
— Breaking911 (@Breaking911) May 1, 2024
Will Democrat @ManhattanDA Alvin Bragg prosecute these alleged criminals?
pic.twitter.com/sdTD2wjbLC
Conflit entre #Israël et la #Palestine à #Gaza : Sciences Po #Rennes est occupée mardi 30 avril, un étudiant explique les raisons de cette mobilisation pic.twitter.com/l4DZ4s86MC
— Actu Rennes (@Rennes24) April 30, 2024
Précisions : l'étudiant interviewé fait partie de l'Université Rennes 2 et est aussi membre du syndicat Union Pirate et engagé auprès de LFI.
Au sein du New York Time, des mémos ont finit par être exfiltré démontrant que des rédactions de médias mainstream ont demander aux journalistes de ne pas utiliser certains termes concernant la guerre à Gaza.
De Maître X : "En France, un entrepreneur, patron d'une dizaine de salariés, a expliqué il y a quelques jours qu'il déposait une plainte pour escroquerie en bande organisée contre l'URSSAF
— ⚜ Eric Archambault ⚜ (@EricArchambaul7) April 29, 2024
son explication était très claire
Pour résumer, il expliquait que ses fiches de paie… pic.twitter.com/rZLql3vOIH
Guillaume Tabard: «La coupable capitulation de la direction de Sciences Po face à "l’islamo-gauchisme"»
Autant que le blocage imposé par une poignée de militants, c’est son accommodement face à la quasi-totalité des exigences des bloqueurs qui en dit long sur le refus de mener le combat face à cette dérive.
« Au lieu d’imposer sa douleur à la société, un Français est toujours prêt à accepter des consolations et à se joindre aux divertissements. Si vous lui racontez que vous avez perdu votre femme ou vos parents, il vous dit froidement : “Il faut vous consoler” – et s’il vous voit atteint d’une maladie : “Il faut prendre patience.” – Lorsque vous leur dites que vous êtes ruiné, leurs traits s’allongent davantage, leurs épaules se lèvent un peu plus et c’est avec plus de commisération qu’ils répondent : “C’est bien malheureux ; mais enfin, que voulez-vous ?” Et, au même instant, ils vous racontent leur bonne fortune aux cartes ou s’extasient sur un ragoût. »
Les Français adorent leur administration, surtout si elle est oppressive :
« Les Français semblent n’avoir d’énergie que pour détruire, et ils ne s’insurgent que contre la douceur ou l’enfance. Ils se courbent devant une administration oppressive ; mais ils deviennent agités et turbulents devant un prince pacifique ou pendant une minorité. »
Les préfets, les commissaires, les experts, les décideurs, on adore ça :
« La plupart des départements sont sous la juridiction d’un de ces souverains dont l’autorité est presque illimitée. Nous avons en ce moment dans la ville deux députés qui arrêtent et emprisonnent selon leur bon plaisir. Vingt et un habitants d’Amiens ont été saisis, il y a quelques nuits, et sont encore enfermés, sans qu’on ait spécifié aucune charge contre eux.
Les grilles de la ville sont fermées; on ne permet à personne d’entrer ni de sortir sans un ordre de la municipalité, et on exige cet ordre même pour les habitants des faubourgs. Les fermiers et les paysans qui viennent à cheval sont obligés de faire noter sur leur passeport les traits et la couleur de leur bête aussi bien que les leurs. »
La presse est aussi manipulée et monocorde qu’aujourd’hui :
« Tous les journaux français sont remplis des descriptions de l’enthousiasme avec lequel les jeunes gens s’élancent aux armes à la voix de leur patrie. »
Crise financière et économique, une question d’habitude :
« La défiance contre les assignats et la rareté du pain ont fait promulguer une loi qui oblige les fermiers, sur tous les points de la république, à vendre leur blé à un certain prix, infiniment au-dessous de celui qu’ils exigeaient depuis quelques mois. La conséquence fut qu’aux marchés suivants il n’y eut aucun arrivage de blés, et maintenant les dragons sont forcés de courir la contrée pour nous préserver de la famine. »
Notre écrivain note l’impressionnant bilan :
« Dans ces douze mois, le gouvernement de la France a été renversé, son commerce est détruit, les campagnes sont dépeuplées par la conscription, le peuple est privé du pain qui le faisait vivre. On a établi un despotisme plus absolu que celui de la Turquie, les mœurs de la nation sont corrompues, son caractère moral est flétri aux yeux de toute l’Europe. Une rage de barbares a dévasté les plus beaux monuments de l’art ; tout ce qui embellit la société ou contribue à adoucir l’existence a disparu sous le règne de ces Goths modernes. Même les choses nécessaires à la vie deviennent rares et insuffisantes pour la consommation le riche est pillé et persécuté, et cependant le pauvre manque de tout. »
La dette immonde est déjà là, habitude révolutionnaire :
« Le crédit national est arrivé au dernier degré d’abaissement, et cependant on crée une dette immense qui s’accroît tous les jours; enfin l’appréhension, la méfiance et la misère sont presque universelles. Tout ceci est l’œuvre d’une bande d’aventuriers qui sont maintenant divisés contre eux-mêmes, qui s’accusent les uns les autres des crimes que le monde leur impute à tous, et qui, sentant qu’ils ne peuvent plus longtemps tromper la nation, gouvernent avec des craintes et des soupçons de tyrans. Tout est sacrifié à l’armée et à Paris ; on vole aux gens leur subsistance pour subvenir aux besoins d’une métropole inique et d’une force militaire qui les opprime et les terrorise… »
Vive les commissaires qui en profitent pour se venger :
« Tous les points de la France sont infestés par des commissaires qui disposent sans appel de la liberté et de la propriété de tout le département où ils sont envoyés… ces hommes sont délégués dans des villes où ils ont déjà résidé ; ils ont ainsi une opportunité de satisfaire leur haine personnelle contre tous ceux qui sont assez malheureux pour leur avoir déplu. »
La soumission des imbéciles est telle qu’on n’a plus besoin de les arrêter. Ils vont d’eux-mêmes à la prison. Un email, pardon, un message suffit :
« Cependant, telle est la soumission du peuple à un gouvernement qu’il abhorre, qu’on juge à peine nécessaire maintenant d’arrêter quelqu’un dans les formes. Souvent ceux dont on veut s’assurer ne reçoivent rien de plus qu’un mandat écrit, leur enjoignant de se rendre à telle prison et ils sont plus ponctuels à ce désagréable rendez-vous qu’à la visite la plus cérémonieuse ou à la plus galante assignation. On empaquette à la hâte quelques objets nécessaires, on fait ses adieux, on va à pied à la prison et on place son lit dans le coin désigné, comme si la chose était toute naturelle. »
La centralisation rêvée, la voici :
« Le comité de salut public marche rapidement à la concentration absolue du pouvoir suprême, et la Convention, qui est l’instrument de l’oppression universelle, devient elle-même un corps insignifiant, dont les membres sont peut-être moins en sûreté que ceux qu’il tyrannise. Ils cessent de discuter et même de parler. »
A partir du 1er juin, 1,8 million de Français devront faire les démarches pour changer leur adresse.
En France, aujourd'hui, environ 20 000 communes présentent encore au moins une voie ne portant pas de numérotation. A la campagne, le nom de certains hameaux tient, en effet, souvent lieu d'adresse pour tout un groupe de logements. Une situation que le gouvernement ne pouvait pas tolérer et qu'il a jugé bon de prendre en main avec une nouvelle loi.
Baptisée 3DS (différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification) et votée en février 2022, elle impose de dénommer les "voix et lieux-dits, y compris les voies privées ouvertes à la circulation" et de numéroter chacun des bâtiments. Auparavant, cette règle ne concernait que les communes de plus de 2000 habitants.L'objectif est clair : faciliter l'accès des secours, des techniciens réseaux ou encore des livreurs dans des zones où ils perdent parfois du temps. Comme l'a précisé le site du gouvernement, "de nombreux services publics et privés ont besoin de connaître la géolocalisation précise des adresses". Certains habitants des communes concernées se disent d'ailleurs séduits par la mesure, qui devrait leur éviter les nombreux problèmes qu'ils rencontrent aujourd'hui. "On n'a pas pu recevoir tous nos colis. Le fait que la mairie change les adresses je trouve ça pas mal", a par exemple déclaré un habitant de Haux à BFMTV. Une autre habitante de la commune a témoigné d'une majoration d'impôt due à l'absence d'adresse précise.
La nouvelle numérotation concerne 1,8 million de Français, qui vont donc, concrètement, devoir changer d'adresse. Il n'est point question de déménagement ou d'expulsion ici, ce sont les rues dans lesquelles ils habitent qui vont connaitre du changement. Les communes devront remplir une base nationale des adresses afin de pouvoir géolocaliser chaque habitation. Les dénominations seront décidées en Conseil municipal. Ceux-ci ont l'obligation de trouver un nom et un numéro à chacun avant le 1er juin.
Qu'est-ce que cela implique pour les Français concernés ? S'ils n'ont pas leur mot à dire sur le choix du nom de leur voie, de leur hameau, ou du numéro de leur logement, ils seront tenus à d'autres obligations. Ils devront, comme lors d'un déménagement, changer leur adresse partout, notamment sur leurs papiers d'identité. Il faudra aussi prévenir leur employeur pour avoir la nouvelle adresse sur les bulletins de paye, mais aussi la banque, EDF, les opérateurs de téléphonie ou d'internet...
Les numéros attribués pourront aussi surprendre. Certaines maisons isolées pourraient être numérotées selon la distance en mètres qui les sépare du début de la voie et donc atteindre des chiffres bien au-delà de la centaine. Néanmoins, les plaques ne seront pas obligatoires.
"Afin d'alléger le coût et le temps de mise en œuvre par les communes d'un adressage complet de leur territoire, y compris dans les zones les plus rurales, le besoin de pose de plaques de numéro et de voies est laissé à l'appréciation des communes qui sont les plus à même de juger de leur nécessité", a précisé le gouvernement.
Le paysage politique est devenu tellement merdique, qu'on comprend que des gens n'aient plus envie de voté pour des traitres et des corrompus.
Élections européennes: 76% des 18-34 ans n'ont pas l'intention d'aller voter pic.twitter.com/QXxwoy0csx
— BFMTV (@BFMTV) April 28, 2024
Rappelons a toutes fins utiles que la communauté juive en France, représente moins de 700 000 personnes, face a une communauté musulmane qui tout compris, oscille les 13 millions.
Franck Tapiro, publicitaire et gérant de la société Hémisphère Droit a eu une idée démoniaque : créer une "armée citoyenne de défense de la diaspora juive" en France, avec l'aide du ministre israélien de la Diaspora, Avichai Chikli.
« On nous fait la guerre, il faut répondre par la guerre. » C’est en ces termes que Franck Tapiro — connu récemment pour sa fréquentation du bois de Boulogne —, a justifié son projet de création d’une armée citoyenne de défense de la diaspora juive en France. Cette annonce, en direct sur Radio J, a de quoi surprendre et inquiéter. En effet, il est légitime de se demander où cette initiative nous mènera et quelles en seront les conséquences. De plus, il est étonnant que cette déclaration n’ait pas suscité de réaction de la part des autorités françaises. Est-il possible que quiconque puisse créer une armée en France sans en référer aux autorités compétentes ?
Il est également important de souligner que des personnes prônant la paix ont été convoquées pour « apologie du terrorisme », alors que Franck Tapiro peut annoncer tranquillement son intention de créer une armée citoyenne de défense de la diaspora juive en France. Cette situation pose la question de savoir qui sont les véritables « malades » dans notre société.
Aucun responsable politique n’a pour l’heure condamné ou s’est exprimé sur la création de cette milice. Cette absence de réaction est préoccupante et soulève des questions quant à l’égalité de traitement de tous les citoyens devant la loi. Il est légitime de se demander si la loi séparatisme ne s’applique pas de la même manière à tous les citoyens français.
Enfin, il est important de rappeler que cette milice, si elle venait à être créée, servirait les intérêts d’Israël, un régime d’apartheid. Il est donc légitime de se demander quand cessera l’impunité des apologistes du génocide.
Quelle serait la réaction des autorités françaises si des suprémacistes blancs annonçaient la création d’une milice armée similaire ?
Va t'on relancer les BLM pour tenter d'effacer de l'opinion les étudiants pro Palestine ?
Cette affaire rappelle l'arrestation et la mort de George Floyd en 2020, qui avait alors marqué la société américaine.
"Vous êtes sur ma nuque." Frank Tyson, un Afro-Américain de 53 ans, est mort à la suite d'une arrestation dans l'Ohio, le 18 avril, ont rapporté plusieurs médias, dont l'agence Reuters, samedi 27 avril, ou encore la chaîne américaine CBS News.
La police est intervenue à la suite d'un accident de la route, à Canton. Frank Tyson avait arraché un poteau électrique avec sa voiture. Arrêté sur le bas-côté, l'homme, qui était récemment de prison et se trouvait en liberté conditionnelle, avait trouvé refuge dans un bar à proximité. C'est là que les policiers l'ont trouvé, assez agité, selon les images filmées par la caméra portée par l'un des agents.
Factures d’énergie : Plus d’un million d’interventions pour des impayés en 2023
Le cap du million d’interventions pour impayés de factures d’énergie, dont plus du quart a donné lieu à des coupures, a été franchi en France en 2023
Qui compose le conseil stratégique de Sciences-po PSIA : pas un seul représentant des intérêts français.
La région Ile-de-France "suspend" ses financements à destination de Sciences Po, théâtre d'une mobilisation pro-Gaza sous tension, "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies", a annoncé la présidente LR Valérie Pécresse #AFP pic.twitter.com/g7hqodCoyy
— Agence France-Presse (@afpfr) April 29, 2024
Selon un sondage fait pour CNN, Trump l'emporte à 49% contre 43 pour Biden.
🚨 CNN POLL:
— RNC Research (@RNCResearch) April 28, 2024
— President Trump leads Biden 49% to 43% in a two-way race.
— President Trump leads Biden 42% to 33% including third party candidates.
— 55% say the Trump presidency was a success. 39% say the Biden presidency is a success. pic.twitter.com/0Xn0j7oVia
Châteauroux : le meurtrier afghan présumé de Matisse a été arrêté pour des agressions avec un couteau en février et en avril mais laissé libre à chaque fois.
Matisse s'était fait voler son téléphone par un afghan. Matisse s’est battu pour le récupérer, il a réussi, puis a fui en courant.
L’afghan l’a poursuivi et lui a mis 5 coups de couteaux dans le cœur.
A t'on le droit de penser que c'est voulu ?Si le Wall Street Journal le dit, c'est que c'est vrai. Ou tout du moins relativisons les accusateurs publics qui mettent tout les maux du monde sur le dos de Poutine.
Parce que le système financier est tellement dans le trou, que dégradé la note de la France, c'est se tirer une balle dans le pied. Alors.... on ne fait rien, on laisse comme çà ! Sachant que de toutes les manières, Macron sera toujours prêt a vendre vos bijoux de famille pour calmer les marchés. Preuve en est, Lemaire vise votre épargne. Ils n'auront aucun scrupule a vous spolier de vos bas de laine !
Les agences Fitch et Moody's maintiennent inchangée la note souveraine de la France, établie respectivement aux niveaux "AA-" et "Aa2"
"Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publique", a sobrement réagi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire vendredi.
Dans son dernier « discours sur l’Europe » [en réalité, sur l’Union européenne], prononcé le 25 avril à la Sorbonne, entre plusieurs vœux pieux, le président Macron a avancé au moins trois propositions nouvelles intéressant la défense par rapport à celles qu’il avait formulées il y a déjà sept ans, sur le même thème.
Et encore, certaines mériteraient d’être précisées, comme celle relative à la possible mise en place d’un « bouclier antimissile européen »… Bouclier qui fait déjà l’objet d’une initiative lancée avec succès par Berlin et… que M. Macron avait vertement critiquée en estimant, en novembre 2022, que la « défense aérienne de notre continent » était une « question stratégique, solidaire et aux multiples ramifications » qui ne pouvait « se résumer à la promotion d’une industrie nationale ou d’industries tierces aux dépens de la souveraineté européenne ».
Quoi qu’il en soit, après avoir souhaité le lancement d’une « initiative européenne d’intervention » en 2017, le président français a fait part de son intention d’inviter les pays membres de l’UE à « bâtir » une « initiative européenne de défense », laquelle doit permettre d’élaborer un « concept stratégique » devant ensuite se décliner en « capacités pertinentes ». Et de citer en particulier la défense aérienne et les « tirs dans la profondeur ».
La seconde annonce nouvelle a en réalité déjà été avancée par Kaja Kallas, la cheffe du gouvernement estonien. En effet, M. Macron a repris à son compte l’idée d’un « emprunt européen » afin de renforcer les capacités industrielles de défense au sein de l’UE. « Il nous faut […] réussir à bâtir une préférence européenne, réussir à bâtir des programmes industriels européens, assumer un soutien accru de la Banque européenne d’investissement et assumer des financements supplémentaires, y compris les plus innovants », a-t-il soutenu, après avoir assumé le fait « qu’il nous faut une préférence européenne dans l’achat de matériel militaire ».
Enfin, la troisième proposition nouvelle consiste à créer une « Académie militaire européenne », afin de « former les futurs cadres militaires et civils européens aux enjeux de sécurité et de défense ». En 2017, M. Macron avait avancé l’idée d’une « académie européenne du renseignement », laquelle s’est concrétisée avec le très discret « Collège du renseignement en Europe », qui a vu le jour en 2019.
Quant aux autres propositions avancées par M. Macron, certaines sont sur le point de se concrétiser, comme celles concernant la « capacité européenne de cybersécurité et de cyberdéfense », l’UE ayant déjà élaboré une stratégie en la matière.
D’autres relèvent de la catégorie des « serpents de mer ». Tel est ainsi le cas du projet de doter l’UE d’une « force commune d’intervention ». Ce sujet est en effet sur la table depuis plus de vingt ans… En 2007, il avait été décidé de créer des « groupements tactiques de l’Union européenne », devant être capables de se déployer en moins de dix jours, pour une période de un à quatre mois. Mais faute de consensus politique entre les États membres, ces unités ne furent jamais sollicitées. Le président Macron avait d’ailleurs relancé cette idée peu après son élection. Sans plus de succès…
Cependant, en 2021, après l’évacuation de Kaboul, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, revint à la charge en proposant la création d’une « force de réaction rapide européenne permanente », susceptible d’agir en cas d’urgence en mobilisant jusqu’à 5000 hommes. L’UE « doit pouvoir intervenir pour protéger nos intérêts lorsque les Américains ne veulent pas être impliqués », avait-il fait valoir dans les pages du « Corriere Della Serra ». Et 14 États membres, dont la France, étaient prêts à le suivre dans cette démarche.
Un an plus tard, ce projet fut repris par la « Boussole stratégique », avec l’objectif de mettre sur pied cette « force de réaction rapide » avant 2025.
« Il nous faut aussi nous presser dans la mise en œuvre de la Boussole stratégique […], et tout particulièrement mettre en place une force de réaction rapide pour pouvoir déployer rapidement jusqu’à 5000 militaires dans des environnements hostiles d’ici à 2025, en particulier, pour venir en aide à nos ressortissants », a donc affirmé M. Macron.
Revenant sur les propos du locataire de l’Élysée, ce 26 avril, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a estimé que la création de cette force de réaction rapide européenne est « un sujet clé et sur lequel je souhaite qu’on puisse aboutir dès l’année prochaine, en étant très réactif et très rapide ». Et de justifier ce projet en rappelant qu’il y a « beaucoup de crises sur lesquelles l’OTAN n’est pas compétente et sur lesquelles la France, souvent, mène des opérations seule », comme cela a été le cas lors de l’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan [opération Sagittaire], l’an passé.
« On a lancé une opération à Khartoum […], dans laquelle on a mis en place un pont aérien majeur avec des [avions] A400M, avec des bateaux. Il se trouve que c’était la France […] pratiquement seule », a insisté M. Lecornu.
« À partir du moment où les opérations de ce genre concernent de nombreux pays, il est naturel que ce fardeau, qui a du prix, de la valeur, soit partagé », a poursuivi le ministre. « Vous avez des missions qui sont militarisées, mais dont l’Otan n’a pas à connaître pour plein de raisons et sur lesquelles on se dit aujourd’hui ‘faisons-le en Europe’. Et ça pour nous, c’est du pragmatisme », a-t-il conclu.
Diviser pour mieux régner : la propagande gouvernementale de la peur et des fake news.
La stratégie de la peur n’est pas spécifique aux USA, elle est employée par les gouvernements, pour contrôler les populations…
« La fonction de l’agitation de masse est d’exploiter tous les griefs, espoirs, aspirations, préjugés, peurs et idéaux de tous les groupes spéciaux qui composent notre société, qu’ils soient sociaux, religieux, économiques, raciaux ou politiques. Attisez-les. Montez-les les uns contre les autres. Divisez pour mieux régner. C’est ainsi que l’on ramollit une démocratie« .
– J. Edgar Hoover, Les maîtres de la tromperie
« Rien n’est réel », disait John Lennon, et c’est particulièrement vrai en politique.
À l’instar de l’univers fabriqué dans le film de Peter Weir, The Truman Show (1998), dans lequel la vie d’un homme sert de base à une émission de télévision minutieusement mise en scène pour vendre des produits et faire de l’audience, la scène politique des États-Unis s’est transformée au fil des ans en un exercice soigneusement calibré de manipulation, de polarisation, de propagande et de contrôle d’une population.
Prenons par exemple le cirque médiatique qu’est le procès de Donald Trump sur les pots-de-vin, qui répond à l’appétit vorace du public pour les drames titillants et les feuilletons, en distrayant, en détournant et en divisant les citoyens.
C’est la magie de la télé-réalité qui fait office de politique aujourd’hui.
Tout devient matière à divertissement.
Tant que nous serons distraits, divertis, parfois indignés, toujours polarisés mais largement non impliqués et satisfaits de rester dans le siège du téléspectateur, nous ne parviendrons jamais à présenter un front uni contre la tyrannie (ou la corruption et l’inaptitude du gouvernement) sous quelque forme que ce soit.
Des études suggèrent que plus les gens regardent la télé-réalité – et je dirais qu’il s’agit de toute la télé-réalité, y compris les informations de divertissement – plus il devient difficile de faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui est une farce soigneusement élaborée.
« Nous, le peuple », regardons beaucoup la télévision.
En moyenne, les Américains passent cinq heures par jour devant la télévision. Lorsque nous atteignons l’âge de 65 ans, nous regardons plus de 50 heures de télévision par semaine, et ce chiffre augmente avec l’âge. Et les émissions de télé-réalité captent systématiquement le plus grand pourcentage de téléspectateurs chaque saison, dans un rapport de près de 2 à 1.
Cela n’augure rien de bon pour un citoyen capable de passer au crible une propagande magistralement produite afin de réfléchir de manière critique aux questions d’actualité.
Pourtant, si l’on regarde derrière les spectacles, les théâtres de la télé-réalité, les tours de passe-passe et les distractions, et le drame à rebondissements et à suspense qu’est la politique d’aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il y a une méthode à la folie.
Nous sommes devenus les cobayes d’une expérience impitoyablement calculée, soigneusement orchestrée et froidement sanglante sur la manière de contrôler une population et de faire avancer un programme politique sans trop d’opposition de la part des citoyens.
C’est ainsi que l’on persuade une population de marcher volontairement au pas avec un État policier et de se policer elle-même (et les uns les autres) : en augmentant le facteur de peur, une crise soigneusement calibrée à la fois, et en lui apprenant à se méfier de tous ceux qui s’écartent de la norme par le biais de campagnes de propagande élaborées.
Sans surprise, l’un des plus grands propagandistes aujourd’hui est le gouvernement américain.
Ajoutez à cela la tendance du gouvernement à surveiller les activités en ligne et à contrôler la « désinformation », et vous obtenez les éléments d’une restructuration de la réalité tout droit sortie du 1984 d’Orwell, où le ministère de la Vérité contrôle les discours et veille à ce que les faits soient conformes à la version de la réalité que les propagandistes du gouvernement adoptent.
Cette « police de l’esprit » est exactement le danger contre lequel l’auteur Jim Keith a mis en garde lorsqu’il a prédit que « les sources d’information et de communication sont progressivement reliées entre elles en un seul réseau informatisé, offrant la possibilité d’un contrôle inaperçu de ce qui sera diffusé, de ce qui sera dit et, en fin de compte, de ce qui sera pensé ».
Vous n’entendez peut-être pas beaucoup parler du rôle du gouvernement dans la production, la mise en place et la diffusion de fausses nouvelles propagandistes – souvent avec l’aide des médias d’entreprise – parce que le pouvoir en place ne veut pas que nous soyons sceptiques à l’égard du message du gouvernement ou de ses complices dans les médias grand public.
Cependant, lorsque les géants des médias sociaux sont de connivence avec le gouvernement pour censurer la soi-disant désinformation, alors que les grands médias d’information, qui sont censés agir comme un rempart contre la propagande gouvernementale, sont au contraire devenus les porte-parole de la plus grande entreprise du monde (le gouvernement américain), l’État profond est devenu dangereusement incontrôlable.
Cette évolution est prévue depuis longtemps.
Le journaliste chevronné Carl Bernstein, dans son important article « The CIA and the Media » paru dans Rolling Stone en 1977, a fait état de l’opération « Mockingbird », une campagne de la CIA lancée dans les années 1950 pour dissimuler des rapports de renseignement aux journalistes de plus de 25 grands journaux et agences de presse, qui les régurgitaient ensuite à un public inconscient du fait qu’ils étaient alimentés par de la propagande gouvernementale.
Dans certains cas, comme l’a montré Bernstein, les membres des médias ont également servi de prolongement à l’État de surveillance, les journalistes effectuant en fait des missions pour la CIA. Des cadres de CBS, du New York Times et du magazine Time ont également travaillé en étroite collaboration avec la CIA pour contrôler les informations.
Si cela se passait à l’époque, il y a fort à parier que cela se passe encore aujourd’hui, sauf que cette collusion a été reclassée, rebaptisée et cachée derrière des couches de secret gouvernemental, d’obscurcissement et de manipulation.
Dans son article intitulé « Comment le gouvernement américain tente de contrôler ce que vous pensez », le Washington Post souligne que « les agences gouvernementales ont historiquement pris l’habitude de franchir la ligne floue qui sépare l’information du public de la propagande ».
Il s’agit d’un contrôle de l’esprit sous sa forme la plus sinistre.
L’objectif final de ces campagnes de contrôle de l’esprit – présentées sous l’apparence du bien commun – est de voir jusqu’où le peuple américain permettra au gouvernement d’aller pour remodeler le pays à l’image d’un État policier totalitaire.
L’alarmisme du gouvernement est un élément clé de son programme de contrôle de l’esprit.
La formule est assez simple. Les crises nationales, les pandémies mondiales, les attentats terroristes et les fusillades sporadiques nous plongent dans un état de peur permanent. La panique émotionnelle qui accompagne la peur éteint en fait le cortex préfrontal, c’est-à-dire la partie de notre cerveau consacrée à la pensée rationnelle. En d’autres termes, lorsque nous sommes consumés par la peur, nous cessons de penser.
Une population qui cesse de penser par elle-même est une population facile à diriger, à manipuler et à contrôler, que ce soit par la propagande, le lavage de cerveau, le contrôle de l’esprit ou tout simplement l’incitation à la peur.
Non seulement la peur accroît le pouvoir du gouvernement, mais elle divise aussi le peuple en factions, le persuade de se considérer comme l’ennemi et l’incite à s’engueuler au point d’étouffer tous les autres sons. De cette façon, ils ne parviendront jamais à un consensus sur quoi que ce soit et seront trop distraits pour remarquer que l’État policier se rapproche d’eux jusqu’à ce que le rideau final tombe.
Ce plan machiavélique a tellement piégé la nation que peu d’Américains se rendent compte qu’ils subissent un lavage de cerveau et sont manipulés pour adopter un état d’esprit « nous » contre « eux ». Pendant ce temps, les détenteurs du pouvoir – achetés et payés par les lobbyistes et les entreprises – font avancer leurs coûteux programmes.
Ce mécanisme invisible de la société qui nous manipule par la peur pour nous amener à nous conformer est ce que le théoricien américain Edward L. Bernays a appelé « un gouvernement invisible qui est la véritable puissance dirigeante de notre pays« .
Il y a près de 100 ans, Bernays écrivait son ouvrage phare, Propaganda :
« Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler… Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans le domaine de la politique ou des affaires, dans notre conduite sociale ou notre réflexion éthique, nous sommes dominés par le nombre relativement restreint de personnes […] qui comprennent les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles qui contrôlent les esprits.
Pour ce gouvernement invisible de dirigeants qui agissent dans l’ombre – les architectes de l’État profond – nous ne sommes que des marionnettes sur un fil, que l’on lave le cerveau, que l’on manipule et que l’on contrôle.
Toutes les nouvelles distrayantes, décourageantes et désorientantes dont vous êtes bombardés quotidiennement sont le fruit de la propagande produite par une machine corporative (le gouvernement contrôlé par les entreprises) et transmise au peuple américain par l’intermédiaire d’une autre machine corporative (les médias contrôlés par les entreprises).
« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une stratégie concertée pour manipuler la perception globale. Et les médias agissent comme des assistants complaisants, échouant à la fois à y résister et à la dénoncer », écrit le journaliste d’investigation Nick Davies.
Où cela nous mène-t-il ?
Les Américains devraient se garder de laisser les autres – qu’il s’agisse de présentateurs de journaux télévisés, de commentateurs politiques ou de sociétés de médias – penser à leur place.
Une population qui ne peut pas penser par elle-même est une population qui a le dos au mur : muette face aux élus qui refusent de nous représenter, impuissante face aux brutalités policières, impuissante face aux tactiques et technologies militarisées qui nous traitent comme des combattants ennemis sur un champ de bataille, et nue face à la surveillance gouvernementale qui voit et entend tout.
Comme je l’explique clairement dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, il est temps de changer de chaîne, de ne plus regarder les émissions de télé-réalité et de s’opposer à la véritable menace que représente l’État policier.
Sinon, si nous continuons à nous asseoir et à nous perdre dans les programmes politiques, nous resterons les spectateurs captifs d’une farce qui devient de plus en plus absurde.
Traduction du Rutherford Institute par Aube Digitale