50 ème anniversaire d'un débordement, d'une émeute qui a mal tourné en Juillet 1967. Une histoire qui se passe dans la banlieue de Detroit, connue comme étant l'une des émeutes les plus sanglantes qu'ait connue les USA. Ce qui fait l'objet d'un film qui sortira cette semaine aux USA sur les événements qui en réalité, sont né d'une histoire de parti prit.
En effet, c'est le 23 Juillet 1967 que la police fait une descente dans un bar qui aurait non seulement une activité illégale du fait d'un manque de licence, mais en plus, la réputation de trafics illicites. Le tord de ce bar, est essentiellement qu'il est fréquenté par des afros américains. Et ce jour là, se sont plusieurs afros américains qui fêtaient de façon bon enfant le retour de deux d'entre eux, de la guerre du Vietnam. Mais lors de leurs descentes, hormis le défaut de licence, les policiers ne trouvèrent rien d'autres a reprocher. Semble t-il fâché, dans un amérique qui a n'a pas encore fait le deuil d'une certaine discrimination sudiste (nous sommes dans le Michigan et non dans le Sud mais pourtant les conflits raciaux subsistent encore) la police décide arbitrairement d'arrêter les 82 personnes présentes dans le bar. Ces arrestations vont déclenché des jours d'émeutes, ou les dégâts vont se chiffrer en millions de dollars, (2,509 commerces pillés ou incendiés, 412 immeubles endommagés ou incendiés, mettant 388 familles à la rue, soit prêt de 45 millions de dollars de dommages matériels) obligeant à la fois le maire, comme le gouverneur, a faire appel a la garde nationale, décrétant même la loi martiale pour tenter de faire revenir le calme. Bilan, 1189 blessés tant du coté policier que des civils, et surtout 43 morts (aussi bien victime de tirs de la police, de la garde nationale, que de propriétaires de commerces). Un événement qui n'est pas sans rappeler que même 50 ans plus tard, la corde est toujours sensibles au vu des dernières bavures et actes arbitraires qui furent perpétuer par les autorités à l'encontre de la communauté afro américaine.
Rappelons quand même que, comme partout, la minorité afro américaine est sujet a des impacts sociaux catastrophiques, poussant des individus a vivre ou survivre dans des activités illégales, et forcément les exposants a une incrimination statistique auprès des autorités, comme c'est également le cas en France avec les personnes d'origines maghrébines. Un délit de faciesse qui est une réalité sociétale qu'on essaye de relativisé d'un côté, de combattre de l'autre, mais qui sont souvent la source même de faits divers regrettables, à tord ou à raison, que des esprits progressistes tentent d'interdire à défaut d'admettre du factuel communautaire et social.
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