lundi 4 décembre 2017

LE CLASH



Mélenchon ne rentre pas dans le jeu. Car en face de lui, une jeune femme convaincu d'avoir raison, et qui finit par dire "les américains n'ont pas d'intérêts au Venezuela..." Mais la condescendance finit par battre pavillon pour tenter de ridiculiser Mélenchon qui ne rentre pas dans le jeu et se défends. Clairement, pour cette clique de journalistes, le mot d'ordre était de tanné l'émotionnel d'un peuple appauvrit et miséreux, tentant d'occulté la réalité géopolitique d'un pays qui a eut le malheur de s'extirpé du giron américain, et dont aujourd'hui, Maduro tente de survivre, non sans des pressions d'une partie de l'opposition qui a en effet, dérapé a plusieurs reprises dans des violences clairement provocatrices.

Evidemment dans cette intervention, aucun journaliste accepte de re contextualisé l'historique du pays au risque de laisser l'auditoire comprendre qu'il y a une guerre idéologique entre un chavisme sociale communiste et un capitalisme ultra libérale, qui veut revenir au pouvoir pour profiter a une minorité de riche (souvent en collusion avec des intérêts économiques américains), ce que Chavez avait anéanti pour redonner au peuple ce qui devait lui revenir légitimement. Plus particulièrement concernant le pétrole, ou avant l'arriver au pouvoir d'Hugo Chavez, quasiment tous l'argent que récoltait le pouvoir sur l'exploitation du pétrole, ne retombait pratiquement jamais dans l'économie réelle, et allait dans la poche de quelques oligarques locaux. Mais çà aussi, nos journaleux français ne veulent pas en parlé. Certes Maduro a fait des erreurs de gestion, et a aussi hérité d'un pays sous pression permanente d'une opposition de plus en plus virulente, dont là aussi, on n'y regardera pas de plus prêt qui soutien et finance cette opposition, au risque encore de nous répéter.

Rappelons que Laurence Debray a de quoi tenir question communisme marxisme du fait de sa filiation avec des parents impliqué politiquement dans ces courant, mais dont elle a finit par s'éloigné pour devenir une trader à New York pour le compte du Crédit Lyonnais et HSBC. Autant dire une personne qui a fait son blé sur de la spéculation, et qui par la suite est revenu en France s'improvisant auteur, biographe, qui de temps à autre n'a pas hésité a égratigner ses parents, surtout son père pour ses idées. Autant dire que lorsqu'on connait le CV de la dame, on peu comprendre que Mélenchon se considère en face de quelqu'un qui a renié l'origine politique familiale pour adopter la ligne capitaliste ultra libérale. Et c'est elle qui vient faire des leçons sur le Venezuela.

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