dimanche 3 décembre 2017

NIVELLEMENT VERS LE BAS

S'il est exagéré de dire qu'aux USA, le niveau scolaire est de plus en plus bas, il n'en reste pas moins qu'il y a par contre une vrai discrimination notoire dont on préfère ne pas parler. Parce que, mettrait alors en opposition, le système ultra libérale et le droit du citoyen a recevoir un enseignement digne de ce nom. Ce que d'autres contrées, elles, ont encore la volonté de développer et de respecter.

En effet, aux USA, jusqu'a l'équivalent du Lycée en France, ce sont généralement des établissement public, que les jeunes américains côtoient. Mais déjà, là, la fracture sociale existe comme en France, ou les riches et gens aisées, préféreront des établissements privées, pour être sûr que leurs rejetons ne finissent pas crétin de base. Car oui, selon les écoles et leurs situations géographiques, les niveaux intellectuels sont clairement différent, selon si celles ci sont dans des banlieues de pauvres, de classe moyenne, ou classe moyenne aisée. A peu prêt comme ce que l'on a en France. A la différence que les proportions sont évidemment plus importante, et qu'en plus, il n'est pas rare d'avoir des écoles carrément communautaires.

Mais une fois le High Scool passé (l'équivalent du Lycée) c'est ensuite l'université. Et là, ça se complique. Car hormis ceux qui auront des parents suffisamment riches pour leurs payés leurs études universitaires, la plupart des autres devront compter sur le crédit bancaire pour pouvoir aller dans une université qui devra être réputée pour ce qu'ils décideront de faire plus tard. Mais même là, aujourd'hui, les choses se compliques. Car les universités sont devenues des corporations, des machines a fabriquer des diplômés, tant qu'ils paient les frais de leurs études. Du coup, au fil du temps, l'enseignement s'en ressent. On forge de l'élite, bourrée de techniques, de savoirs, mais incapable de s'en servir correctement. On envois sur le marché du travail des jeunes diplômés qui ont de moins en moins la logique, le bon sens, juste bon a appliquer de règles, des principes, des procédures. Seules les grandes universités sortent des élites qui sont destinées a suivre les pas de ceux qui les ont financé. Pire, certains sont parfois pas du tous au niveau, mais parce qu'ils paient leurs études, finissent par avoir un diplôme qui en réalité ne garanti en rien leurs compétences. D'ou cette classification de niveau des universités aux USA, qui cherchent l'excellence en matière d'image, sans non plus être d'une qualité acquise. Même des grandes universités comme Yales ou Harvard, ne reflètent plus réellement l'excellence du savoir acquis (car le savoir dispenser est de très haut niveau mais commence a céder au niveau des élèves qui descend de plus en plus) du fait que ce sont les bilans qui intéressent le plus les investisseurs.

Du coup, pour conserver les flux entrants et s'assurer la demande, on nivelle de plus en plus les niveaux vers le bas.

Et par la même occasion, de plus en plus tôt, on pratique l'élimination naturelle, entre ceux qui savent se servir de leurs cerveaux, et ceux qui sont déjà irrécupérables. Sans compté bien évidemment, les influences idéologiques, politiques, et religieuses qui font aussi des dégâts, comme on commence a le constater en France, ou comme vous avez pu le voir aussi dans des récentes vidéos sur les universités de Brown et de Yales, dans un récent billet.

Du coup, pas étonnant que les plus bons niveaux d'études commencent a se trouver dans d'autres pays qui eux, restent encore imperméables à la volonté de faire des usines a crétin, du fait d'avoir compris que le développement de ceux ci passe avant tous sur le niveau d'études de ses futurs générations.

https://aphadolie.com/2017/12/03/education-le-nivellement-par-le-bas/

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