jeudi 24 octobre 2019

CHILI

L'état d'urgence a été décrété au Chili et Pinera a instauré le couvre feu de 22H a 7 H du matin, les militaires sont déployés.

Aujourd'hui alors que les bus, les stations de métro, les banques et une tour d’électricité brulent, d'autres villes se joignent au mouvement comme Valparaiso ou Punta Arenas, la ville la plus australe du pays.

Pinera a annoncé la suspension de l'augmentation des tarifs du métro, cause initiale du début de la révolte. Mais c'est trop tard, le pays qui est depuis Pinochet le cobaye des lois néo-libérales semble ne pas vouloir s'arrêter là. A l'instar d'autres pays...

Comment ça a commencé ?

Suite à l'augmentation du prix du ticket du métro, une vague d'invasion des stations s'est produite un peu partout dans la ville de Santiago. Ça a commencé à Maiupu, quartier populaire de banlieue et ça a touché les stations du centre-ville aussi, celles fréquentées par les étudiants.
Les manifestants/occupants des gares ont commencé par détruire symboliquement les tourniquets et portes d'entrée il y a quelques jours.

Le mouvement qui s'appelle "Evade", ce qui veut dire "fraude", appelle tout le monde à frauder et à ne pas payer. "Evadir! No Pagar!". Les flics (dit los pacos) ont occupé les gares par la suite pour réprimer les manifestants.

Un ras-le-bol général a été déclenché car ce qui est en question n'est pas uniquement le prix du ticket de métro, mais le coup de la vie en général.

https://www.facebook.com/giletjauneJOJO/videos/2451634351557749/

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