Un exemple de ce que les médias aiment à nous convaincre, tout en étant eux même approximatif et interprétants les choses comme ils veulent les faire croire.
L'article du Figaro du 16 juin, nous explique les 8 idées reçues sur le Covid 19.
Idée reçue 1 : « le développement des vaccins a été bâclé donc on ne peut pas leur faire confiance »
L'argument « les vaccins n’ont pas échappé aux différentes étapes réglementaires » est en effet vrai. En revanche, le Figaro ne dit pas que la phase 3 n’est pas finie et qu'elle doit s'étendre jusqu'en 2022 pour certains produits, et 2023 pour d'autres. Raison pour lesquelles aucun des produits utiliser actuellement, n'ont d'agrément officiel, seul une autorisation temporaire d'utilisation dans le cadre pandémique, autorisant donc l'extension de la phase 4 dans un usage grand public, dans des conditions établies par chacune des agences de santé.
Le vaccin Pfizer a été « testé sur 43 000 volontaires ».... oui, mais finalement pour un usage ambitieux à l'échelle mondiale, c'est bien peu pour prétendre être "efficace". En réalité, on à bien jouer à la roulette russe.
Idée reçue 2 : « Les vaccins à ARN reposent sur une technologie totalement nouvelle qui n’avait encore jamais été testée chez l’humain ».
En réalité c'est faux. L'ARN a bien été sujet a des expérimentations encadrées et légales dans le cadre de traitements expérimentales pour des maladies rares. Mais là encore, les expérimentations ne concerne qu'un infime nombre d'individus, qui ne suffisent pas pour reposer une efficacité avéré de la technique. Car même s'il y a trente ans de recule sur cette technique, elle a eut tant sur des animaux, que sur des humains, des résultats disparates, et trop réduit pour en juger une expérience suffisante sur l'efficacité de la technique. D'ou le fait que lorsqu'on dit qu'on a pas de recule suffisant sur cette technique, c'est vrai.
Idée reçue 3 : « Les vaccins donnent le Covid-19 »
Une idée que les médias et idéologues experts tentent de chasser des esprits. Alors qu'en réalité, comme indiqué sur mon poste avec les tableaux et les chiffres des différents organismes de suivit, on constate bien que la vaccination protège des formes graves, mais n'empêche pas d'être contaminé, et donc porteur.
On commence à comprendre qu’il y a deux formes symptomatiques de Covid-19 :
- La maladie respiratoire « classique », avec envahissement des poumons, tempête inflammatoire et détresse respiratoire ;
- Et celle qui se manifeste par des troubles de la circulation et de la coagulation : caillots, hémorragies, thromboses, myocardites, péricardites, etc.
Or si le vaccin protège du premier, il est maintenant très probable que le matériel génétique contenu dans le vaccin ne peut pas empêcher la seconde !
Le Pr Raoult a observé dans son IHU : « Nous avons maintenant un nombre de gens qui est significatif, on a 46 patients qui ont fait un Covid dans la semaine qui a suivi l’injection (…) C’est très frappant »
Idée reçue 4 : « Les vaccins à ARN messager peuvent modifier notre code génétique »
Si pour le Figaro, c'est faux, en réalité, on en revient toujours au "particularisme" et à l'exception de certains cas qui démontre le contraire. « Les scientifiques le savent depuis plusieurs dizaines d’années, certaines séquences humaines ont une activité endogène de rétrotranscriptase » comme le disait le Pr Raoult https://twitter.com/raoult_didier/status/1349755006266830851?lang=fr . Mais là encore, on est en face de la simplification médiatique, qui doit donner une réponse générale, et écarter les possibilités pour vendre une seule et unique version.
Idée reçue 5 : « Les vaccins sont dangereux et ont entraîné des décès »
Le Figaro reconnaît que « des effets indésirables graves surviennent, c’est le cas avec le vaccin AstraZeneca pour lequel le lien avec des thromboses atypiques est désormais établi ».
De fait, il est difficile de camoufler certains décès, mais, nous rassure le Figaro, « ces cas sont très rares » et le risque d’avoir ce genre de mésaventure est « bien moins élevé que celui de faire une forme grave de la Covid-19 quand on a plus de 55 ans ».
En réalité, il est à l'heure actuelle difficile de déterminé les risques statistique, tant d'un côté, parce que nous sommes toujours dans les phases 3 et 4 des protocoles de test, et d'un autre côté, clairement, les intérêts financiers et la guerre de monopoles font que des influences jouent énormément pour empêcher des organismes de collecter un maximum de données afin d'être précis et détaillé sur les réalités des risques létaux des vaccins, comme indiqué sur mon post du compte rendu des équipes de Raoult sur l'état statistique des campagnes vaccinales avec les reprises ou les baisses de la pandémie.
Idée reçue 6 : « Les vaccins rendent magnétiques »
Le Figaro est en certain : « cette idée est évidemment fausse », car « les vaccins ne contiennent aucun composant métallique susceptible d’attirer des aimants ». Là, on est dans un flou artistique, tant on sait qu'il y a de l'alluminium comme conservateur, mais dont il y a actuellement une guerre d'informations pour établir des vérités sur la possible présence de nanoparticules. Le sujet étant très polémique actuellement, je n'ai pas de données précises pour affirmer ou infirmer la question. Mais sachez que dans le lot de ces gens qui nous montres leurs "magnétismes" soudain, beaucoup sont des canulars.
Idée reçue 7 : « L’immunité obtenue après avoir eu le Covid est meilleure que celle conférée par la vaccination »
Là, le Figaro fait une pirouette pour essayer de douter de la chose, mais sans non plus écarter cette possibilité. L’article cite le Pr Lelièvre, qui ne peut pas nier l’évidence : « il est vrai que pour la plupart des infections, l’immunité naturelle est meilleure ». Mais, ajoute-t-il, « il ne faut pas oublier qu’elle peut s’acquérir au prix d’une infection grave conduisant en réanimation ou au décès ».
Donc en réalité, on est dans ce schéma séculaire que si des gens, atteints, contaminés, malades ou non, peuvent à terme se constituer une immunité naturelle, avec ou sans vaccin, les données que l'on possède actuellement occulte cette possibilité, dans la mesure ou il n'y a pas les moyens, ou les volontés d'en étudier la chose. Comprenons bien que si en théorie, des individus pourront parfaitement se passer de vaccination du fait d'avoir contracté le virus, et en auront tiré un bénéfice immunitaire efficace, rappelons nous que la gestion d'une pandémie, oblige a prendre des généralités comme faits, et n'ont pas le temps ni les moyens de diagnostiquer et étudier au cas par cas les milliards d'individus. C'est d'ailleurs sur çà que l'agence de santé française a prit à tord ou à raison la décision de ne pas laisser les médecins traitants assumer la gestion individuelle avec les traitements disponibles, pour préférer une gestion globale par restrictions sanitaires et politique vaccinale.
Idée reçue 8 : « La vaccination ne fonctionne pas, la preuve, l’épidémie est repartie dans plusieurs pays ayant une des meilleures couvertures vaccinales »
Si le Figaro ne peut pas dénier une reprise de la contamination dans des pays pourtant les mieux placer en terme de niveaux de vaccination, il préserve quand même le dogme que pour faire disparaître ou minimiser l'impact du virus, il faut que 80 à 90% de la population mondiale soit vacciné. Le Figaro reste quand même prudent, car en effet, comme on l'a vu précédemment, les données sont de plus en plus difficile à collecter et à lire, du fait de manque, de manque de ventilation, voir même d'abandon d'organismes à traiter toutes ces données, comme l'a annoncé récemment le CDC qui ne traitera désormais plus que des données simplifiées.
Rappelons quand même que le dogme de la vaccination globale pour réduire une épidémie, n'a jamais été vérifiée. Preuve en est, la Mongolie qui a le plus fort taux de vaccination complète, 95%, est actuellement le pays ou la contamination repart en flèche. Et que dire de la grippe saisonnière, qui depuis des années, voir des décennies incite le rappel vaccinale volontaire qui même avec une couverture non négligeable, n'empêche pas la grippe de sévir même chez les plus en forme.
Sources
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