Fin 2021, l’OMS s’était réunie en session spéciale pour travailler sur la question d’un traité sur les pandémies, comme si l’OMS avait autorité sur les pouvoirs nationaux de santé publique. La crise d’Ebola en 2014-2016 avait fait la honte de cette organisation jugée incompétente, incapable de réagir dans l’urgence et sans volonté politique autre que celles de ses principaux bailleurs de fonds. La préparation de ce traité n’est rien d’autre qu’un transfert de gouvernance des épidémies des pays membres aux principaux bailleurs de l’OMS, c’est-à-dire le secteur privé dont les conflits d’intérêts ont pourtant été rendus visibles pour tous dans la crise du Covid.
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