Aujourd'hui, les autorités américaines devaient se prononcer sur la publication des documents lies à la perquisition de la demeure de Trump, à Mar a Largo, en Floride.
Pas de surprise....
Un affidavit expurgé publié vendredi indique que l'ancien président a pris des documents de sécurité nationale hautement classifiés à la Maison Blanche. Le sénateur Mark Warner, président de la commission du renseignement, a appelé à une évaluation des dommages causés par la mauvaise gestion des informations.
Voici la version complète (en anglais), partiellement expurgée, de l'affidavit que les enquêteurs fédéraux ont utilisé pour obtenir un mandat de perquisition pour Mar-a-Lago, la résidence en Floride de l'ancien président Donald J. Trump.
https://int.nyt.com/data/documenttools/mar-a-lago-affidavit-pdf/5cf823c5850b5e30/full.pdf
Le ministère de la Justice a demandé de fouiller la résidence du président Donald J. Trump en Floride après avoir récupéré un premier lot de documents de sécurité nationale hautement classifiés, craignant que leur divulgation ne compromette les «sources humaines clandestines» utilisées dans la collecte de renseignements, selon une version expurgée de l'affidavit utilisé pour obtenir le mandat.
L'affidavit – comprenant plus de trois douzaines de pages de preuves et d'arguments juridiques présentés par la division de la sécurité nationale du ministère de la Justice ainsi que des documents à l'appui – décrit les efforts déployés par le gouvernement pendant des mois pour récupérer des documents hautement classifiés pris à la Maison Blanche par un ancien président qui considérait les documents de l'État comme sa propriété privée.
La motion du gouvernement visant à garder le reste secret explique également pourquoi les informations expurgées (c'est à dire passer au feutre noir) dans l'affidavit pourraient être utilisées pour identifier les témoins coopérant avec les enquêteurs.
Les 15 boîtes d'informations originales prises à Mar-a-Lago contenaient des informations classifiées qui avaient des marques montrant que le matériel provenait de sources de renseignement humaines ainsi que de communications étrangères interceptées. Même s'ils ont été déclassifiés par Trump, les documents qui pourraient potentiellement révéler la méthode par laquelle les renseignements ont été recueillis seront le type d'informations de défense nationale qui restent sensibles et que le gouvernement prendra d'énormes mesures pour protéger.
L'un des problèmes pour la justice va être d'identifié les documents qui sont considérés sensibles, classifiés, mais qui ont été "déclassifiés" entre temps. De fait, trouver un argument d'accusation sur le fait d'avoir soustrait des documents "classifiés" ne tiendrait pas, ou alors d'utiliser le terme "rétention illégale d'informations liées à la défense nationale" pour donner du crédit à une accusation contre Trump.
L'affidavit montre que le FBI avait des procédures spéciales pour séparer tous les documents qui pourraient être soumis au secret professionnel de l'avocat et les garder inaccessibles aux enquêteurs principaux. Une soi-disant équipe d'examen des privilèges traiterait ces documents avant toute décision sur ce qu'il faut en faire.
L'opinion décidera en fin de compte si le procureur général Merrick B. Garland, ci-dessous, était justifié d'approuver la recherche de Mar-a-Lago. Mais il est important de noter que les meilleurs arguments du ministère de la Justice à l'appui, y compris l'affidavit, sont rendus publics – techniquement contre sa volonté (sinon ses intérêts). Cela permet à Garland de diffuser sa version de l'histoire sans être accusé de compromettre l'intégrité de l'enquête en plaidant l'affaire dans les nouvelles.
L'enquête ou les commissions qui résulteront, mettront sans doute en évidence les difficultés des archives nationales a recevoir, comme c'est la coutume, les dossiers et documents de l'administration et du président en exercice, lorsque Trump à quitter la Maison Blanche. A l'exemple de son prédécesseur, Barack Obama, qui à permit le stockage et la mise sous clé (c'est à dire au secret) des centaines de pages de documents dont lui même avait eut des difficultés à en retrouver l'accès lors de la rédaction de ses mémoires. Trump, a clairement respecter son personnage de faire tous le contraire des protocoles, car n'ayant nullement confiance envers des administrations qui lui sont par défaut hostile. Et surtout parce que vu qu'on ne connait pas les contenus, les sujets, des teneurs des informations dites "classifiées", personne n'est capable de dire si Trump à fauté sur des informations sensibles ou au contraire sur des informations qui lui permettait d'assurer son ascendant sur certaines intentions belliqueuses à son égard (sous entendant des vengeances de la part des démocrates comme de l'état profond).
En résumé, on reste en fait dans la même situation de savoir si oui ou non, Trump peut être jugé pour ces documents, ou est ce que la justice américaine risque d'ouvrir une boîte de Pandore en se laissant influencer par ceux qui veulent absolument mettre Trump au trou. Tous dépendra de ce que la justice sera affirmative a prétendre que certains documents sont en effet sensibles au plus haut point et mettrait alors Trump devant une lourde responsabilité, ou ne prendra pas le risque devant l'opinion, de devoir accuser Trump sans pouvoir prouver en déclassifiant une ou toute partie des documents, afin de mettre l'opinion devant le fait accomplit. Mais là encore, si des intérêts sont évidemment menacés (et se serait la raison pour laquelle Trump aurait emmener avec lui ces documents) dans les rouages de l'institution comme dans le paysage politique américain, la justice serait alors confronté à devoir mettre en accusation Trump en s'attirant les foudres d'une partie de l'amérique, alors qu'on est à 2 mois du Midterm.
https://www.nytimes.com/live/2022/08/26/us/trump-warrant-affidavit?smtyp=cur&smid=tw-nytimes
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