INFO OU INTOX : Ze blog -
Des infos, des réflexions, sans prétention d'être expert, juste citoyen. Besoin de comprendre, d'appréhender, et de voir les choses différemment avec un recul qui n'est pas sans intérêts pour mieux saisir comment le monde tourne, en réalité.
Dans ce qui pourrait être l'acte final d'un drame politique tourbillonnant autour du Premier ministre canadien Justin Trudeau, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, a lancé une motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement , rapporte Reuters .
« Nous présenterons une motion de censure claire lors de la prochaine séance de la Chambre des communes », a déclaré Singh.
La motion, qui doit être présentée au retour de la Chambre des communes après les vacances d'hiver, le 27 janvier, a provoqué une onde de choc dans les couloirs politiques d'Ottawa, déjà secoués par des conflits internes au sein du Parti libéral et par la démission d'un membre très médiatisé du Cabinet.
Le chef conservateur Pierre Poilievre souhaite convoquer « d'urgence » le Parlement afin que les législateurs puissent procéder à un vote de défiance avant la date prévue.
Le mécontentement était palpable depuis des mois, mais la situation a atteint son paroxysme lorsque Chrystia Freeland, la fidèle ministre des Finances de Trudeau, a brusquement quitté son poste dans un climat de controverse . Des sources proches du dossier évoquent des divergences irréconciliables sur les orientations politiques et le style de leadership du parti, le départ de Freeland exposant les fissures dans les fondations du Parti libéral.
[L]orsque Trudeau a informé Freeland cinq jours plus tard qu’elle quitterait bientôt son poste de ministre des Finances, elle était profondément bouleversée. Trudeau lui a dit que Mark Carney, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et chouchou des marchés mondiaux, allait prendre la relève. Mais il avait un autre poste important en tête pour elle : un poste au sein du Cabinet chargé de gérer les relations soudainement tendues du Canada avec les États-Unis et le président élu Donald Trump. Mais cela ne s’accompagnait pas, cependant, de la gestion d’un ministère.
...
Freeland n’a pas voulu entendre parler de cela. Pour elle, il s’agissait d’une rétrogradation majeure , qui plus est, lors d’une conférence Zoom. Elle a passé le week-end à se demander comment réagir, selon des personnes au courant des événements, en proie à la même frustration qu’elle avait ressentie l’été dernier, lorsque des rumeurs ont fait état de la volonté de Trudeau de courtiser Carney pour la remplacer. - Bloomberg
Entre-temps, Trudeau a remanié son cabinet vendredi, quelques jours après le départ de Freeland. Le député ontarien David McGuinty a été nommé ministre de la Sécurité publique du Canada, tandis que Nathaniel Erskine-Smith a été nommé ministre du Logement.
Dans ce contexte, la déclaration de Singh ne pouvait pas tomber à un moment plus dramatique pour retourner le couteau dans la plaie . Dans une lettre ouverte cinglante, il a fustigé le leadership de Trudeau, décrivant le gouvernement libéral comme trop empêtré dans des conflits internes et des intérêts corporatifs pour gouverner efficacement. La lettre de Singh ouvre la voie à une éventuelle élection anticipée si le vote de censure prend de l'ampleur sur les bancs de l'opposition.
Comme le souligne Singh, le coût de la vie et la crise du logement frappent durement les Canadiens, et avec les tarifs douaniers de l’ère Trump qui se profilent à l’horizon, les pressions économiques pourraient s’intensifier, rendant les enjeux politiques encore plus élevés.
Les experts politiques suggèrent que la lassitude des électeurs envers les libéraux est palpable. Une série de sondages récents soulignent les sombres prévisions pour le parti de Trudeau, qui pourrait subir une défaite dans les urnes si des élections étaient déclenchées aujourd'hui. Le paysage politique au Canada est en effervescence à l'idée d'un remaniement alors que le NPD semble s'éloigner de son soutien antérieur au gouvernement minoritaire , une décision qui pourrait redessiner les lignes d'allégeance au sein de la Chambre des communes.
À l’approche du 27 janvier, tous les regards seront tournés vers Ottawa.
Au moins 2 morts et 60 blessés après une « attaque » à la voiture sur un marché de Noël allemand, le conducteur saoudien arrêté.
Regardez les actualités en direct au Royaume-Uni
Résumé:
Au moins 2 morts
Au moins 60 blessés
Le suspect est un médecin saoudien de 50 ans arrivé pour la première fois en Allemagne en 2006.
Le suspect a été arrêté .
« Un criminel solitaire »
* * *
Mise à jour (16h50 HE) : AP rapporte qu'au moins deux personnes sont mortes et au moins 60 blessées dans ce que les autorités soupçonnent être une attaque .
Le conducteur de la voiture a été arrêté peu après que la voiture soit entrée dans le marché vers 19 heures, alors qu'il était bondé de clients impatients de passer le week-end.
Le suspect est un médecin saoudien de 50 ans arrivé pour la première fois en Allemagne en 2006 , a déclaré la ministre de l'Intérieur de Saxe-Anhalt, Tamara Zieschang, lors d'une conférence de presse.
« Dans l'état actuel des choses, il s'agit d'un auteur isolé, de sorte qu'à notre connaissance, il n'y a plus de danger pour la ville », a déclaré aux journalistes le gouverneur de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff.
Quinze des blessés ont été très grièvement blessés, selon les responsables du gouvernement et le site Internet du gouvernement de la ville.
Haseloff a déclaré que les deux personnes dont le décès a été confirmé étaient un adulte et un jeune enfant, mais qu'il ne pouvait pas exclure d'autres décès.
« Mais ce ne sont là que des spéculations. Chaque vie humaine qui a été victime de cette attaque est une terrible tragédie, une vie humaine de trop », a-t-il déclaré.
L'hôpital universitaire de Magdebourg a déclaré qu'il prenait en charge 10 à 20 patients mais se préparait à en accueillir davantage, a rapporté dpa.
* * *
Mise à jour (15h34ET) : Le porte-parole du gouvernement, Matthias Schuppe, a déclaré au média allemand WELT que l'incident à la voiture-bélier sur un marché de Noël à Magdebourg « était une attaque ». Le porte-parole de la ville, Michael Reif, a déclaré que les premières informations suggéraient qu'il s'agissait d'une « attaque sur le marché de Noël ».
Le suspect est en garde à vue, a indiqué le quotidien WELT. Des sources de sécurité ont indiqué au journal que le conducteur, de sexe masculin, est d'origine saoudienne et est né en 1974.
Elon Musk a appelé à la démission du chancelier Olaf Scholz : « Scholz devrait démissionner immédiatement. Imbécile incompétent. »
* * *
Mise à jour (1456ET) :
L'AFP rapporte que 60 à 80 personnes ont été blessées lorsqu'une voiture a foncé sur un marché de Noël en Allemagne. Aucune information officielle n'a été donnée sur le nombre de morts.
* * *
Mise à jour (1440ET) :
De nombreux chiffres de victimes sont avancés sur X.
Selon le média allemand MDR News :
« Au moins une personne est morte et plusieurs autres ont été blessées. Un grand nombre de secouristes sont mobilisés. Le conducteur présumé de la voiture a été arrêté. Un aperçu des derniers développements. »
Aperçu du marché de Noël :
Vidéo choquante...
À L'ACTUALITÉ : Au moins une voiture a foncé dans une foule nombreuse sur un marché de Noël à Magdebourg, en Allemagne.
Le conducteur de la voiture a été arrêté.
Selon les informations locales, de nombreuses personnes ont été blessées. On ne sait pas combien sont mortes.
La panique a éclaté vendredi soir sur un marché de Noël très fréquenté de Magdebourg, en Allemagne, après qu'une voiture a foncé sur le marché. Les détails restent rares, mais de tels incidents sont devenus monnaie courante à l'approche des fêtes chrétiennes, impliquant souvent des attaques au véhicule ou au couteau.
« L'état d'urgence règne actuellement sur le marché de Noël de Magdebourg. Selon des témoins oculaires, de nombreuses personnes ont fui le marché en panique. Un véhicule aurait foncé sur la foule », rapporte le journal Epoch Times Deutsche.
Des images non vérifiées sur X publiées il y a quelques instants montrent ce qui semble être un certain nombre de victimes...
Naomi Seibt, une adolescente allemande qui a une voix importante sur X et dénonce la migration de masse en Europe, a demandé si cet incident était du « terrorisme » ?
« Les islamistes ont envoyé des menaces explicites selon lesquelles ils attaqueraient nos marchés de Noël par le biais d'immigrants. La police a déjà déjoué plusieurs tentatives à la dernière minute », a déclaré Seibt, ajoutant : « Elon Musk a raison : seule l'AfD peut sauver l'Allemagne. »
« Je n'arrive pas à croire que c'était un accident, c'est une zone piétonne et les voitures n'y circulent jamais, et la voiture est probablement arrivée là », a déclaré un autre utilisateur de X.
Le 19 décembre 2016, à Berlin, un extrémiste islamiste a foncé sur un marché de Noël avec un camion, faisant 13 morts et des dizaines de blessés.
Cela a bien vieilli...
La ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, avait déclaré à la fin du mois dernier qu'il n'y avait aucune indication concrète d'un danger pour les marchés de Noël cette année, mais qu'il était sage de rester vigilant.-AP News
Explosion des régularisations de charges en HLM : quelles solutions si vous ne pouvez pas payer ?
En cette fin d’année 2024, de nombreux habitants du parc social ont la mauvaise surprise de découvrir d’énormes montants de régularisation des charges. En voici les raisons et quelques pistes si la facture est trop lourde.
Le GICAT (Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestre et aéroterrestre) ouvre ses bureaux … en Ukraine. Formellement, il doit promouvoir le savoir-faire français dans le domaine de la défense et développer le partenariat avec les entreprises locales. Dans un pays en faillite, qui ne tient que par l’aide internationale. Un beau cadeau pour l’industrie de l’armement française, qui a déjà un mal de chien à se faire financer. Mais que faire, quand l’impératif atlantiste est là, la France devra encore payer la facture. Sans parler de l’implication de notre industrie dans les crimes de guerre commis avec ces armes.
Macron avait annoncé, que la France allait officiellement envoyer des spécialistes en Ukraine. Pour l’instant, nous n’en sommes pas (encore) à l’envoi formel de militaires français, mais nous nous en rapprochons. Le GICAT a ouvert un bureau en Ukraine. C’est un groupement, qui est en partenariat étroit avec le ministère de la Défense, que cela soit formalisé par des accords de partenariat ou bien par le simple bon sens : l’industrie de la défense ne peut fonctionner sans lien avec le ministère de la Défense.
Le GICAT prévoit donc, avec l’ouverture de son bureau à Kiev, afin de renforcer les capacités militaires de l’armée atlantico-ukrainienne. Et la France est le premier pays à faire ce pas. Ceci devant être le signe d’un engagement à long terme entre la France et l’Ukraine, dont les capacités de paiement vont certainement faire la richesse de l’industrie française, mise en danger par les règles de compliance (devant protéger l’industrie américaine) et les problèmes de «réputation» (la guerre, n’est pas à la mode — sauf quand elle est demandée par les Atlantistes et rentable pour eux).
« Ce bureau du GICAT est autant le bureau des entreprises françaises de la défense et de la sécurité que celui des Ukrainiens désireux de travailler avec nous. Il symbolise notre engagement à bâtir un partenariat mutuellement bénéfique, fondé sur la confiance. »
Théo GEANDREAU, Responsable des Affaires Internationales du GICAT.
Nous ne pouvons qu’applaudir ! Théo Geandreau, sans sourciller, vient de mettre en danger plus de 300 entreprises françaises, qu’il représente. Je parle sans émotion. Je ne m’occupe pas même de l’aspect moral, qui n’a aucun sens pour ces personnes. Je parle très simplement de leur responsabilité juridique et en l’occurrence pénale.
L’armée atlantico-ukrainienne commet très régulièrement des crimes de guerre. Quand Amnesty International avait voulu soulever la question, elle a été remise à sa place : on n’en parle pas — la loi du silence vaut pour toutes les mafias.
Il s’agit de viser régulièrement des cibles civiles, de la militarisation de sites protégés par les Conventions de Genève ou encore des mauvais traitements infligés aux populations civiles «libérées», sans même parler de la violation des droits des prisonniers de guerre.
Nos entrepreneurs savent-ils, que les armes qu’ils fournissent pour commettre des crimes de guerre, dont ils ont parfaitement connaissance, entraînent leur responsabilité ? Sont-ils prêts à en répondre ? Ou bien sont-ils réellement prêts à parier sur la défaite de la Russie ? S’ils s’engagent sur cette voie, ils n’auront pas d’autre choix pour sauver leur peau. Or, en général, les entrepreneurs ne sont pas des gens très courageux en dehors de leur salle de réunion …
Les avancées» médiatiques de l’armée atlantico-ukrainienne s’accompagne d’un recul sur le terrain. Leur impunité ne pourra être garantie que par le vainqueur et rien ne permet de dire aujourd’hui que l’OTAN gagnera cette guerre. Et rien de garantit qu’avec la victoire de la Russie, la question de la responsabilité de l’industrie française ne soit pas soulevée.
Mais il est vrai que notre industrie a une grande tradition de collaboration.
Dès 1942, les commandes allemandes représentèrent environ 50 % du chiffre d’affaires du bâtiment en France, et au premier semestre 1944 elles atteignirent 80 %. De plus, dans aucune autre branche de l’industrie française travaillant principalement pour le compte des Allemands, il y eut autant de main-d’œuvre, libre ou réquisitionnée.
Quand le bâtiment va, tout va. Et tout va très bien, Madame la Marquise. Surtout que la collaboration de l’industrie française s’exerçait dans des domaines encore plus sensibles :
De 1940 à 1944, l’industrie aéronautique française a produit 4 142 avions et 12 456 moteurs. Les ventes de matériel aéronautique représentent ainsi la moitié du total des ventes d’armement de la France au III Reich. (…) Ces chiffres ne prennent pas en compte les multiples tâches de réparation et de maintenance qui ont constitué la part essentielle d’une activité presque exclusivement tournée vers la satisfaction des besoins de l’Allemagne.
Quoi que l’on dise, la France est manifestement très attachée à ses traditions …
L’auteur n’écrit pas simplement des articles très pertinents et.. percutants, il écrit aussi des livres sur des sujets très variés, qui démontrent sa grande culture. Pour ceux qui aiment la lecture, où pour offrir un ouvrage, qui aura valeur de témoignage sur notre époque en déclin n’hésitez pas à visiter la page ===> https://www.thebookedition.com/fr/34715_philippe-broquere. Merci Ouvre.LesYeux.
Il fut un temps où la France brillait par sa grandeur, où ses idéaux façonnaient l’Europe et où son influence mondiale se mesurait à la profondeur de sa culture et à l’audace de ses idées. Aujourd’hui, cette époque glorieuse n’est plus qu’un souvenir lointain, enfoui sous le poids d’une République à bout de souffle. Désormais, la France n’est plus qu’une caricature d’elle-même. Pays où le gouvernement semble prendre un plaisir morbide à malmener son propre peuple, où l’on confond autorité et arrogance, et où la déconnexion des élites ressemble davantage à une politique délibérée qu’à une simple maladresse.
La République française, qui se rêvait jadis un modèle de justice et de solidarité, n’est plus qu’un théâtre d’ombres. Une mascarade où des dirigeants, aussi technocrates qu’aveugles, s’accrochent désespérément à leur pouvoir, tout en érigeant un mur toujours plus épais entre eux et ceux qu’ils sont censés servir. Ce fossé béant, entre gouvernants et gouvernés, n’est plus un accident : il est devenu le fondement même de ce système. Gouverner ? Non, ce serait trop demander. Ici, on administre, on contrôle, on matraque – littéralement et figurativement – tout en prétendant incarner le progrès.
Dans cet étrange tableau de désolation, il y a une cible privilégiée : la spiritualité, ce lien intime et immatériel qui donnait autrefois à la France une âme. Sous couvert de laïcité, on a méthodiquement effacé tout ce qui faisait la profondeur de cette nation : sa foi, son identité et son héritage culturel. Car oui, en France, l’égalité, semble-t-il, passe par l’écrasement de toute transcendance, comme si la grandeur d’hier était une faute à expier. Désormais, croire, c’est résister ; défendre ses racines, c’est presque un crime. La laïcité, cette arme autrefois destinée à préserver la diversité des croyances, est devenue un prétexte pour vider la culture française de sa substance, réduisant les citoyens à des consommateurs errants dans un désert spirituel.
La guerre silencieuse mais implacable contre Dieu et la spiritualité en France ne saurait être illustrée plus tragiquement que par l’attentat contre Notre-Dame de Paris, ce joyau architectural et spirituel qui, pendant des siècles, avait été le cœur battant de la foi française. L’incendie dévastateur de 2019, que d’aucuns qualifient d’accident tandis que d’autres y voient l’aboutissement d’une insidieuse négligence ou d’une démission morale, a marqué bien plus qu’une perte matérielle : il a symbolisé un effondrement spirituel. Loin de panser cette plaie sacrée avec révérence, la reconstruction de la Cathédrale a pris une tournure que beaucoup jugent obscène, quasi profanatrice.
À l’origine, Notre-Dame incarnait la grandeur d’un peuple uni autour de ses valeurs et de sa foi. Elle ne se contentait pas de rassembler les fidèles ; elle était une prière de pierre et de lumière, un témoignage de l’élévation d’une nation vers le divin. Mais ce sanctuaire, qui aurait dû être restauré avec une déférence absolue, est aujourd’hui défiguré sous le prétexte fallacieux de modernité. Sa reconstruction, loin d’être un hommage à son héritage millénaire, s’apparente à une relecture cynique : une soumission aux caprices d’une époque qui semble vouloir effacer tout ce qui nous rattache au sacré.
Les plans de restauration, qui incluent des aménagements jugés « contemporains » et des choix esthétiques controversés, témoignent de cette volonté malsaine de saccager ce qui demeure des racines chrétiennes de la France. L’intérieur du monument, autrefois empreint de silence et de recueillement, est désormais promis à devenir un parc d’attractions culturel, avec des projections numériques et des œuvres d’art moderne qui jurent avec la noblesse intemporelle du lieu. On parle de « rendre Notre-Dame accessible », mais à quel prix ? Celui de réduire un sanctuaire à un musée dépouillé de sa transcendance ? Ou pire, à un outil idéologique, une coquille vide servant à glorifier un humanisme stérile et désenchanté ?
Cet acharnement contre Notre-Dame illustre parfaitement la relation schizophrénique qu’entretient la République avec son patrimoine spirituel. La laïcité, qui se voulait un cadre neutre permettant à toutes les croyances de coexister en paix, est devenue une arme de destruction massive contre le christianisme, seule religion qu’on exige de réduire au silence et de cantonner au domaine strictement privé. Alors que la mosquée est régulièrement érigée en symbole de diversité et de tolérance, et que d’autres cultes bénéficient parfois d’une complaisance coupable, la croix est systématiquement reléguée au rang de vestige encombrant.
Ainsi, l’incendie de Notre-Dame n’est pas qu’un attentat malheureux ; c’est un avertissement. Un signe, peut-être, que la France, en rejetant son héritage spirituel, en paie désormais le prix. La Cathédrale, mutilée par le feu puis par des architectes plus soucieux de flatter les goûts du jour que de préserver la majesté de l’Histoire, est le miroir d’une nation qui a trahi son âme. Et cette trahison ne s’arrête pas aux murs en pierre ; elle s’étend à ce qu’ils représentaient : une foi qui unissait, qui élevait, qui transcendait.
Dans ce contexte, l’incendie de Notre-Dame apparaît presque comme une métaphore : celle d’une France qui s’effondre sous le poids de son reniement. Et la reconstruction de l’édifice, avec ses choix esthétiques discutables, devient un acte de profanation, un ultime clou dans le cercueil d’une culture autrefois fière de ses racines chrétiennes. Que reste-t-il, aujourd’hui, de ce pays qui bâtissait des cathédrales ? Un territoire qui privatise son patrimoine spirituel tout en permettant à ses dirigeants de poser fièrement devant les ruines d’un passé qu’ils méprisent.
Notre-Dame, jadis un symbole de la foi et de la grandeur de la France, est aujourd’hui le théâtre d’une tragédie moderne : celle d’un peuple qui tourne le dos à ce qui a fait sa grandeur. Et, tandis que sa flèche effondrée est remplacée par des projets controversés, c’est le cri silencieux d’une nation en quête de sens qui résonne dans ses voûtes vides.
Et que dire de l’éducation ? L’école, autrefois le creuset des grandes valeurs françaises, est devenue un champ de ruines idéologiques. Plutôt que de transmettre le flambeau de l’histoire, de la culture et des valeurs, on s’évertue à enseigner la honte : honte du passé, honte de la grandeur, honte d’être français. On ne forme plus des citoyens éclairés, mais des individus déracinés, privés de repères, incapables de comprendre qu’ils héritent d’un patrimoine immense. Cette destruction est savamment orchestrée : on n’éduque plus, on déconstruit. Les héros d’hier sont déclassés, remplacés par des abstractions insipides.
Mais l’effondrement ne s’arrête pas là. Les institutions elles-mêmes, ces piliers censés garantir la stabilité et la justice, ne sont plus que des leurres. L’ordre républicain ? Une illusion, une farce destinée à calmer les foules pendant que les élites se livrent à leurs jeux de pouvoir. Derrière le vernis des discours officiels, la réalité est brutale : un chaos rampant, masqué par des artifices bureaucratiques et des réformes stériles. À chaque nouvelle crise, la réponse est la même : des réformes « audacieuses » qui ne font qu’aggraver les fractures sociales, toujours au nom d’un progressisme qui n’est qu’un écran de fumée.
Prenons l’exemple de l’ère Macron. Sous la présidence de cet ancien banquier d’affaires, la République a franchi un cap inédit dans l’art de la déconnexion. Emmanuel Macron ne gouverne pas : il met en scène. À chaque crise, sa fiction savamment emballée : une réforme présentée comme « courageuse », une conférence de presse bourrée de sophismes, un sourire narquois qui semble narguer une nation exsangue. Il ne dirige pas un pays ; il orchestre un théâtre où tout, du discours aux politiques publiques, est calibré pour maintenir une façade de contrôle et de modernité.
La réforme des retraites ? Plus qu’une simple réforme technique, elle s’est révélée être une attaque frontale contre les travailleurs, une tentative déguisée de rogner sur leurs droits fondamentaux au nom d’un prétendu « équilibre budgétaire ». Jamais on ne débat de l’épuisement des corps, des vies brisées par le travail précaire, ou du sens même de ce sacrifice collectif. Non, on se contente de marteler que « travailler plus longtemps, c’est nécessaire », comme si l’avenir de la République dépendait de cette mesure imposée sans vraie consultation.
Les Gilets Jaunes ? Une rébellion populaire inédite, née d’une colère sincère face à l’injustice sociale, rapidement caricaturée en « désordre inacceptable » par l’appareil d’État. Ce mouvement, qui aurait dû inciter le pouvoir à une introspection salutaire, a plutôt été réprimé avec une brutalité policière indécente, renforçant encore la fracture entre le peuple et ses dirigeants. Plutôt que d’écouter les revendications légitimes – pouvoir d’achat, justice fiscale, dignité sociale – le gouvernement a choisi de criminaliser la contestation, en opposant à des citoyens en gilets fluos des blindés et des flash-balls.
Et que dire de la crise des hôpitaux ? Un désastre humain et logistique, réduit dans les discours officiels à un simple « défi budgétaire ». Là où des milliers de soignants alertaient sur l’épuisement des équipes, les fermetures de lits et la perte de sens de leur métier, le Président et ses ministres ont répondu par des promesses creuses, des primes dérisoires et un mépris latent. La santé publique, autrefois un pilier sacré de la République, a été sacrifiée sur l’autel de la rigueur comptable, laissant les Français face à un système de soin à bout de souffle.
Mais le mépris ne s’arrête pas là. Macron et ses sbires n’écoutent pas : ils imposent. À leurs yeux, le peuple n’est pas une force vive à respecter, mais une masse déréglée à discipliner. Cette vision, paternaliste et autoritaire, traverse chaque décision, chaque discours. Les citoyens ne sont plus des acteurs de la démocratie ; ils sont des sujets à éduquer, des consommateurs à surveiller, des variables d’ajustement dans un système économique qui profite à une élite déconnectée des réalités du quotidien.
Pour Macron, la France réelle n’existe pas : il n’y a que la France abstraite des tableaux Excel, des graphiques PowerPoint de McKinsey et de leurs envolées technocratiques. Ce président, qui aime tant parler de « modernisation » et de « transformation », s’est révélé être le champion d’une politique où tout est communication et rien n’est substance. Le problème de fond ? Il ne s’agit pas d’un simple manque d’écoute, mais d’un mépris profond et systémique pour les aspirations du peuple. Derrière chaque réforme imposée, chaque décision mal digérée, se cache la même logique. Celle d’un pouvoir qui se pense éclairé, omniscient, et qui ne tolère aucune remise en question.
Et cette déconnexion, au fond, n’est pas un accident. Elle est le produit d’un système qui favorise les élites et leurs intérêts, tout en reléguant les classes populaires et moyennes au rang de spectateurs impuissants. Les « conférences citoyennes », les « grands débats », les « consultations nationales » ? De simples écrans de fumée, des simulacres de démocratie destinés à donner une illusion de dialogue. La vérité, c’est que Macron gouverne contre son peuple, avec un cynisme froid et calculé.
Sous son mandat, la République a perdu son âme. Là où il aurait pu être un réconciliateur, il s’est mué en diviseur. Là où il aurait pu défendre le bien commun, il a préféré flatter les marchés et les multinationales. La France, sous Macron, est devenue une entreprise à gérer, un terrain de jeu pour les cabinets de conseil et les lobbys, un pays dirigé par une caste pour qui le peuple n’est qu’une gêne à contourner.
Mais la mise en scène ne s’arrête pas là. L’affaire McKinsey, symbole parfait de ce cynisme institutionnalisé, montre à quel point l’État a cédé son autorité à des acteurs privés. Sous Macron, les grandes décisions ne se prennent plus dans l’intérêt général : elles sont sous-traitées à des cabinets de conseil étrangers, dans une opacité qui ferait pâlir les plus cyniques. Les scandales s’accumulent – dépenses injustifiables, privilèges indécents – mais rien ne change. L’État continue de brader ses responsabilités, préférant flatter les grandes entreprises que de répondre aux attentes de ses citoyens.
Et que dire de la dette ? Cet endettement abyssal, régulièrement présenté comme le fruit de « choix courageux » et d’ »investissements nécessaires », masque une réalité bien plus sordide. Non, cet argent ne construit ni écoles, ni hôpitaux, ni infrastructures pour demain. Il alimente un système verrouillé où les inégalités explosent, où les riches s’enrichissent en siphonnant les ressources collectives, et où les classes populaires sont laissées à l’abandon. Cet endettement croissant n’est pas le prix d’une modernisation ambitieuse : c’est la facture d’un pillage organisé, où chaque décision budgétaire semble servir des intérêts privés plutôt que le bien commun.
Prenons la suppression de l’ISF, présentée comme un levier indispensable pour relancer l’économie. Résultat ? Un cadeau en or massif aux plus fortunés, qui s’est traduit par un manque à gagner colossal pour les finances publiques. Et que dire des baisses de charges pour les grandes entreprises ? Derrière ces réductions présentées comme une stratégie pour stimuler l’emploi, se cache une réalité bien différente : des milliards qui manquent cruellement dans les caisses de l’État, compensés par des coupes brutales dans les services publics. Écoles délabrées, hôpitaux surchargés, tribunaux paralysés. Voilà le vrai coût de ces politiques, payé au prix fort par la majorité des Français.
Et puis il y a la TVA, cette taxe aveugle et injuste, qui frappe sans distinction les riches et les pauvres. Pour les ménages modestes, elle représente un racket déguisé, une ponction directe sur leur pouvoir d’achat déjà fragile. Pendant ce temps, les élites politiques et économiques continuent d’exploiter le système à leur avantage, usant de privilèges et d’échappatoires fiscales pour se dérober à l’effort collectif. Ces élites ne se contentent pas de profiter du système : elles l’assèchent, le découpent et le revendent, jusqu’à l’os, sans jamais envisager une seule seconde les conséquences pour ceux qui, eux, n’ont pas d’autre choix que de subir.
Ce mépris est palpable dans chaque choix politique : qu’il s’agisse de réduire les droits sociaux, de marginaliser les oppositions ou d’ignorer les souffrances collectives. En fin de compte, Macron n’est pas le président de tous les Français ; il est le président d’une élite, le gestionnaire zélé d’un pays qu’il ne comprend pas. Et à mesure que cette déconnexion s’accentue, une seule certitude demeure : la fracture entre le peuple et ses dirigeants n’a jamais été aussi béante.
Sous le régime actuel, la police, autrefois garante de l’ordre public et protectrice des citoyens, a été pervertie en une véritable milice au service d’un pouvoir déconnecté. Sa mission première – protéger et servir – a été trahie, remplacée par une logique de répression systématique et aveugle. Elle n’est plus le rempart entre les faibles et les puissants, mais l’instrument docile d’un système qui écrase les uns pour préserver les privilèges des autres. Qu’il s’agisse des Gilets Jaunes mutilés pour avoir réclamé un peu de justice sociale, des manifestants pacifiques gazés et matraqués pour avoir osé s’exprimer, ou des quartiers populaires transformés en zones de non-droit policier, la dérive est flagrante. Désormais, la peur qu’inspire l’uniforme dépasse celle des criminels : la police n’est plus perçue comme une alliée mais comme une menace, trahissant ainsi les idéaux mêmes sur lesquels elle a été fondée.
L’utilisation répétée et stratégique du « secret défense » par Macron est la marque indélébile d’un pouvoir qui ne cherche plus à gouverner dans la transparence, mais à dissimuler ses turpitudes et ses manœuvres douteuses. Lors de la fausse pandémie, cet outil a été utilisé comme un bouclier pour protéger des décisions obscures, prises sans consultation démocratique ni justification rationnelle. À cela s’ajoute donc l’attentat contre Notre-Dame, où les zones d’ombre entourant cet événement tragique continuent d’alimenter les soupçons sur la culpabilité d’un État complice ou, pour le moins, complice par inaction.
Cette pratique systématique, visant à enterrer la vérité sous des couches d’opacité institutionnelle, est une insulte à la République et au peuple français. En couvrant ses agissements derrière des classifications « secret défense », Macron et son entourage signent leur propre condamnation morale. Le recours à de telles tactiques n’est pas la preuve d’une gouvernance responsable : c’est celle d’une culpabilité manifeste, d’une trahison délibérée du pacte démocratique, et d’une arrogance machiavélique qui confine au mépris pur et simple des citoyens. Les services de l’État, loin d’être des garants de l’intérêt général, apparaissent de plus en plus comme des instruments d’une caste corrompue, prête à tout pour conserver son emprise néfaste sur le pays.
Face à cette duplicité crasse, croire encore en une résolution pacifique relèverait de l’aveuglement. Quand les lois, détournées et utilisées comme des armes contre les citoyens, ne servent plus ni la justice ni la logique, il ne reste qu’à admettre une vérité brutale : cette caste ne cédera jamais de son plein gré. Il est alors naturel de conclure qu’une réaction proportionnée à la gravité de leur trahison est non seulement légitime, mais nécessaire pour stopper une machine devenue folle, à la fois destructrice et profondément injuste.
Sous ce régime, la France n’est plus une nation gouvernée dans l’intérêt de son peuple, mais une entreprise privée déguisée en République. Le modèle ? Maximiser les profits pour une poignée d’élites économiques et politiques, tout en imposant des sacrifices constants à la majorité. Les décisions ne sont pas prises pour bâtir un avenir commun : elles sont dictées par des logiques comptables, où les citoyens ne sont que des chiffres à ajuster. Les chômeurs ? Une variable à réduire. Les retraités ? Une ligne budgétaire à optimiser. Les services publics ? Des coûts à externaliser ou à supprimer. Loin de protéger le bien commun, l’État s’est transformé en gestionnaire froid, au service exclusif des intérêts privés et s’engraissant sur notre dos.
Dans cette équation économique cynique, les citoyens sont dépossédés de leur rôle d’acteurs de leur propre destin. Les élections, censées incarner la souveraineté populaire, ne sont plus que des spectacles orchestrés pour donner une illusion de démocratie. Une fois le rideau tombé, les décisions sont prises loin des regards, dans les coulisses feutrées où règnent les lobbies et les conseillers en stratégie. La République, autrefois porteuse d’idéaux d’égalité et de justice, n’est plus qu’une illusion. Une façade élégante, certes, mais qui dissimule un vide abyssal : celui d’un projet politique totalement détaché des aspirations réelles du peuple français. Le résultat ? Une « Ripoublique » qui se délite sous nos yeux, abandonnant progressivement sa seule raison d’être.
Mais cette mascarade ne saurait durer éternellement. Le peuple français, ce géant aux colères légendaires, finit toujours par se réveiller, et son réveil est rarement paisible. Les frustrations accumulées, les injustices répétées et les humiliations imposées ne s’effacent pas : elles s’amassent, elles fermentent, jusqu’à exploser. Quand viendra le jour de la révolte, les masques soigneusement ajustés des dirigeants tomberont, et les illusions qu’ils entretiennent depuis si longtemps s’évaporeront face à la brutalité implacable de la réalité. Les slogans creux et les promesses vides ne pourront plus contenir la colère d’un peuple trahi, d’une nation qu’ils ont méprisée et abandonnée.
Et que deviendront alors ces acteurs du pouvoir, ces illustres truands qui se pavanent devant les caméras ? Ces hommes et femmes qui, dans leur arrogance, ont cru pouvoir piller la République sans jamais en payer le prix ? L’Histoire française, si prompte à se répéter, pourrait leur rappeler que l’impunité n’est qu’une illusion passagère. La vindicte populaire, quand elle se déchaîne, ne connaît ni limite ni indulgence. Les vieux schémas, ces images gravées dans la mémoire collective, pourraient ressurgir avec une force brutale. Et parmi elles, celle de la Guillotine, symbole d’une justice expéditive mais inexorable, pourrait redevenir plus qu’une simple métaphore.
Car si l’Histoire a une leçon à enseigner, c’est qu’elle n’est jamais tendre avec ceux qui trahissent leur nation. Les noms des traîtres ne sont pas gravés dans le marbre des gloires, mais dans celui des infamies. Ils finissent honnis, oubliés ou conspués par le peuple qu’ils ont trahi. Le peuple français, lorsqu’il s’insurge, ne cherche pas seulement à renverser : il cherche à purger, à se libérer des chaînes de l’injustice et de la corruption. Et ces dirigeants qui, aujourd’hui, se vautrent dans leur impunité immonde feraient bien de se souvenir de cela. Car le jour viendra où le géant endormi se réveillera. Et ce jour-là, aucune mise en scène, aucun artifice, ne pourra les protéger…
Car ne doutons pas que la vérité éclatera, tôt ou tard et quand elle le fera, aucun masque ne pourra dissimuler la culpabilité d’un régime qui a sacrifié la France sur l’autel de sa propre survie.