dimanche 13 octobre 2024

CA SE PRECISE

 

On le voit qu'il y a incertitude sur le Nevada (6 grands électeurs), l'Arizona (11), le Wisconsin (10), le Michigan (15), la Caroline du Nord (16), la Pennsylvanie (19) et évidemment, la Georgie (16).

 

EN IMAGES

 On est quand même en Californie, bastion démocrate. Coachella (à l'Est de Palm Spring), région pourtant réputée pour ses festivals "très" libérés, mais surtout ville plutôt populaire.

POUSSER LOIN LE BOUCHON

 

OU VA L'ARGENT

 

La traçabilité des fonds vers l’Ukraine se perd


La nouvelle de la chute de Lougansk dimanche dernier s’inscrit dans ce qui apparait comme l’inexorable annexion de l’est de l’Ukraine par la Russie. Aucune action militaire ukrainienne n’a, à ce jour, contrecarré l’action des troupes russes. Malgré l’énormité de l’arsenal transféré à ce pays depuis 2014 et singulièrement depuis février 2022, la vétusté de l’équipement et le manque de professionnalisme des combattants ukrainiens est en jeu. Alors que Volodymyr Zelensky continue de réclamer des armes, notamment que lui soit alloué 1% de l’arsenal de l’Otan, se pose la question de savoir ce qui a été fait de ce qui a déjà été obtenu. Dans quelles mains se trouvent ces stocks ainsi que les dons milliardaires concédés aux fins d’équipement militaire ?
À Lugano, une conférence sur la reconstruction de l’Ukraine a lieu ces 4 et 5 juillet, en présence d’Ursula von der Leyen, le Premier ministre ukrainien, Denys Schmigal, le président de la Rada (parlement ukrainien), Rouslan Stefantchouk. Il s’agit de débloquer des fonds nouveaux. Il est fort peu probable que la question de la traçabilité des fonds leur sera posée. Aspect d’autant plus crucial que la responsabilité des nations donatrices est en jeu.

Selon un papier de l’association de pénalistes européens, Eucrim, « Guerre et Corruption en Ukraine », le secteur de la défense, principal vecteur industriel de ce pays, suffisant en soi pour garantir un niveau respectable de sécurité, a toujours été miné par la corruption. Les organes de lutte contre ce fléau, déjà inefficients en temps de paix, sont définitivement aux abonnés absents. Sous la pression internationale, en 2020, l’Ukraine, un des pays les plus corrompus du monde (Voir : Cette Ukraine si européenne), s’était doté de trois corps anticorruption : le NABU (par ses sigles en anglais ou Bureau national de la lutte contre la corruption), le SAPO (Procureur spécial contre la corruption) et enfin la HACC (Haute Cour spéciale contre la corruption). Ces trois entités s’étaient surprenamment mises à travailler jusqu’à ce que les membres du parlement ukrainien, la Verkhovna Rada, dans lequel siège la majorité présidentielle de Zelensky, bloquent en décembre 2021 la nomination du procureur SAP, dont son président est présent ce jour à Lugano pour demander davantage d’argent public occidental pour son pays. Ça, c’est pour le contexte institutionnel dans lequel les aides stratosphériques et les armes sont livrées.

Les aides arrivent en vagues. Celle qui démarre à partir de 2014, lors de la première opération ukrainienne de l’administration Obama-Biden, surgie en concomitance avec les événements de la place Maiden. Opération qui s’intensifie à partir de 2016, s’ouvrant à d’autres donateurs, notamment français. À partir de janvier 2022, lorsque les relations entre l’Ukraine et la Russie sont rompues et que le pilonnage du Donbass par des bataillons ukrainiens redouble, le flux d’armes et d'aides financières explose.

Le think thank économique allemand, le Kiel Institue, a créé un instrument de traçabilité des aides versées à l’Ukraine qui permet de reconstituer une partie de celle-ci. Entre les quinze principaux donateurs souverains au cours de la période allant du 24 janvier au 24 juin 2022 se trouve, bien sûr, en tête, les États-Unis. Ce pays a déboursé 10 milliards de dollars d’aide financière non spécifiée, à laquelle s’ajoutent 10 milliards d’aides humanitaires, et un peu moins de 30 milliards d’euros en aide financière militaire. À titre de comparaison, le total des réserves d’Ukraine en 2021, selon la Banque mondiale, était de 30,97 milliards de dollars américains. À cette somme s’ajouterait une nouvelle enveloppe de 800 millions de dollars. C’est le dernier engagement en date de Joe Biden, pris dans le cadre du sommet de l’Otan de Madrid du 28 juin. Seulement au chapitre de l’aide publique américaine, la somme dépasse de loin le benchmark des plus grosses enveloppes des plans de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI), et il s’agit de dons, non pas de crédits. Ce sont des sommes qui n’entrent nulle part dans les comptes publics du pays récepteur. L’Union européenne, au travers de trois de ses institutions (la Commission, le Conseil et la Banque européenne d’investissement), a pour sa part promis 15 milliards d’euros, desquels 6 milliards auraient effectivement été déboursés, encore que l’information soit très difficile à confirmer du fait de l’opacité des comptes de tout ce qui vient de Bruxelles. C’est pratiquement la somme de toutes les aides distribuées par l’UE en 2020, mais entre plusieurs pays, dont la Turquie, le Maroc, l’Inde, la Syrie, l’Éthiopie, l’Égypte, la Somalie, l’Afghanistan, la Colombie. En moins d’un semestre, l’Ukraine a consommé plus d’aides européennes que ce que plusieurs pays en guerre ou sortant d’un conflit armé, voire affecté d’une importance stratégique immédiate pour l’Europe ont consommé en un an.

La France est le septième donateur public, avec un peu moins de 3 milliards d’euros déboursés en ce qui va de l’année. Mais la France a été le plus grand exportateur d’armes vers l’Ukraine de 2015 à 2020, pour une valeur de 1,6 milliard d’euros. Aide en armes, entre lesquelles se comptent des hélicoptères, des drones de reconnaissance, et de l’armement lourd. À la différence des Etats-Unis, la France ne rend pas public la liste des équipements fournis, mais il s’agit d’armes offensives.

Le 26 février 2022, cette aide s’est accrue d’équipements pour une valeur de 120 millions d’euros (fourniture de Milan, Javelin, Mistral, etc.). La république offre en outre l’accès au système d’intelligence satellitaire hexagonal (CSO, Pléiade, Hélios). Le 30 mai, le ministre de la Défense ukrainien, Dmitrov Kuleba, a exprimé sa gratitude à la France. Des armes françaises sont aussi parvenues, au travers de pays tiers, tels que les 100 mistral fournis par la Norvège à l’Ukraine, chose qui ne peut se faire qu’avec l’accord du pays producteur. L’arsenal livré par le Royaume-Uni prend la forme du catalogue d’un salon de l’armement. Il ne manque rien. Il convient de souligner, une et l’autre fois, le cadre financier, stratégique, contractuel, totalement hermétique de ces livraisons. Entre les grandes puissances industrielles militaires, seul Israël et le Japon se sont abstenus de répondre aux appels de pied de Zelensky, n’offrant autre chose que des casques et des gilets pare-balles.

Ces aides viennent s’ajouter aux 450 millions d’euros promis à l’Ukraine par l’Union européenne pour l’achat d’armes létales, dans le cadre de l’European Peace Facility mis en place en 2021. Ce sont 17 milliards de prêts garantis entre 2014 et le 12 février 2022. La liste des milliards qui pleuvent depuis 2014 sur l’Ukraine donne le tournis. Les institutions de Bretton Woods ne sont pas en reste. La Banque Mondiale a pour sa part promis en mars dernier 3 milliards de dollars, dont 550 millions d’urgence et le FMI, 5 autres milliards de crédits.

Alors oui, où sont passés ces aides humanitaires, ces armes ? Il y a un front de l’est qui fait office d’appel pour recevoir des fonds avec des soldats équipés d’armes datant de l’Union soviétique, et ensuite une vie à l’ouest du Dniepr qui se déroule normalement. À qui vont les aides humanitaires ? La première vague d’immigration après l’annonce de l’attribution d’office d’un visa communautaire de trois ans s’est tarie, et les transferts de réfugiés se font désormais vers la Russie. Y a-t-il un office pour contrôler ou du moins coordonner l’usage des fonds ?

Les fonctionnaires de la Cour européenne d’auditeurs n’ont plus émis de rapport sur l’Ukraine depuis 2016. Pourtant l’institution se présente comme « la gardienne des finances de l’UE ». La seule mention sur leur site est celle du drapeau bleu et jaune et un message de solidarité au peuple d’Ukraine. Selon Eucrim, au regard de la corruption, « la situation avant la guerre n’était pas brillante en Ukraine » : « aucune amélioration significative n’avait été réalisée ». Faut-il en conclure, que les auditeurs de l’UE n’avaient pas vraiment impressionné l’oligarchie mafieuse au pouvoir ? Selon l’auteur du rapport de l’Eucrim, « après la guerre, le cadre de lutte contre la corruption sera pire que ce qu’il était avant la guerre, dans la mesure où il devra faire face à de sérieux challenges, spécialement ceux résultant du vaste influx de matériel et de support financier pour des objectifs humanitaires. »

Mais si l’Ukraine est la bête noire des experts de la lutte contre la corruption et du crime organisé, ils devraient commencer à regarder à l’ouest. La massivité des fonds multimilliardaires qui se font hors de tout contrôle et qui n’entrent pas dans les comptes publics de l’État ukrainien, se prêtent aussi à des retours non négligeables. En particulier au regard du passé corrompu de la famille Biden en Ukraine. Potentiellement, toutes les conditions sont données pour créer les conditions idéales d’un niveau de détournement de fonds anthologique ce, en pleine lumière du jour. Pendant que le monde se coupe les veines pour l’Ukraine et se prépare à une dépression économique qui fera histoire.

Source

CLIMAT

 Des pluies diluviennes dans le désert du Sahara soulignent des perturbations climatiques inquiétantes.

Source TrustMyScience

Pixabay

Le mois dernier, des pluies diluviennes ont frappé une région du désert du Sahara, dans le sud-est du Maroc, transformant des zones sèches et arides depuis près de 50 ans en paysages lacustres. Bien que ce phénomène extrêmement rare puisse potentiellement réapprovisionner les nappes phréatiques de la région, cela laisse présager des changements majeurs dans la dynamique climatique locale au cours des mois et années à venir.

Le désert du Sahara est notoirement connu pour être l’un des endroits les plus secs de la planète. Alors que la majeure partie du Maroc, dans la zone occidentale du désert, connaît un climat méditerranéen (hivers doux et humides et étés chauds et secs), sa partie sud-est beaucoup plus sèche et ne reçoit en moyenne que 100 millimètres de précipitations par an. Cette partie du pays a d’ailleurs subi six années consécutives de sécheresse intense, obligeant de nombreux agriculteurs à délaisser leurs champs et les villes, et les villages à rationner leur eau.

Cependant, le gouvernement marocain y a annoncé deux jours consécutifs de pluies diluviennes en septembre dernier — un phénomène extrêmement rare. Tagounite, l’une des régions les plus touchées, située à 450 kilomètres au sud de Rabat, la capitale, a enregistré plus de 100 millimètres de précipitations en seulement 24 heures.

Les pluies ont littéralement transformé le paysage désertique, laissant derrière elles des lacs entourés de dunes. Dans les zones fréquentées par les touristes, des véhicules tout terrain circulaient entre les flaques nouvellement formées pour prendre des photos, tandis que les habitants s’émerveillaient du spectacle — certains n’ayant jamais été témoins de phénomènes similaires au cours de leur vie. « Cela faisait 30 à 50 ans que nous n’avions pas eu autant de pluie en si peu de temps », a déclaré Houssine Youabeb, de la Direction générale de la météorologie (DGM) du Maroc, à AP News.

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PROUESSE

 Prouesse pour Space X qui réussit une première au monde. Le retour de son booster dans les griffes d'une tour. Un défit de précision jamais égalé.



samedi 12 octobre 2024

PARAIT IL

 L'administration de Harris aurait organiser une séquence avec la candidate, près d'un C17 remplis de denrées et de matériels pour les sinistrés de Caroline du Nord. Selon ce témoin, l'avion n'a jamais décollé et n'était qu'une mise en scène. 


LE RACKET

 

Vers un nouveau racket fiscal


Il est en soi intéressant de faire la liste des propositions budgétaires du gouvernement. Combien auront vu le jour au terme du débat ? Le gouvernement tombera-t-il du fait de cette liste sans cohérence ? Prenons l’opinion à témoin de ce qui est projeté. Cela vaudra la peine de comparer, dans quelques semaines, où on en est….
Semaine de tous les dangers pour le premier ministre qui doit présenter ce jeudi le budget 2025. Soixante milliards d’Euros ! Voilà la marche ou plutôt le mur qu’il faut franchir pour boucler le budget 2025. Le nombre donne le vertige. Imaginez, c’est grosso modo l’équivalent du budget de l’éducation nationale voté en 2024 qu’il faut trouver.

Michel Barnier lors de son discours de politique générale a présenté sa méthode et ses remèdes pour redresser la France sans avoir une vraie vision pour notre pays.

Il a seulement préparé les consciences en répétant, en martelant à l’envie la situation financière dont il a hérité.

Une dette colossale de 3228 milliards (Mds€), des intérêts qui coûtent l’équivalent des moyens consacrés à notre défense et un déficit de plus de 6%.

Sans encore promettre du sang et des larmes comme Churchill, toutes les pistes fiscales sont étudiées afin de redresser les comptes publics pour récupérer 60 milliards €. Un tiers de cette somme soit 20 milliards proviendra de hausse d’impôts et de taxes.

Alors, qui est concerné ?

D’abord les ménages :

Il y aura une contribution sur les très hauts revenus, se sont ceux qui gagnent plus de 250 000 € par an et par personne. Contribution qui devrait rapporter 2 milliards €

Ensuite une taxe sur l’électricité : assez importante, 6 milliards € ça représente plus de 100€ par foyer et par an.

Mais en principe si on en croit le gouvernement cette hausse sera annulée, compensée par une baisse du prix de l’électricité.

Fiscalité verte : qui devrait rapporter un peu plus 1,1 milliard avec les malus autos et la taxe sur les billets d’avions (qui seront bien sûr répercutés sur les clients)

Enfin la suppression d’une niche fiscale sur la location des meublés notamment par les plates formes Airbnb : 200 millions€.

Ce coup de rabot n’épargne pas les entreprises, elles vont contribuer pour une somme équivalente à celle des ménages avec d’abord :

Une surtaxe impôt sur les sociétés : 8 milliards

Une ponction sur EDF : 2 milliards

Une taxe sur le rachat d’actions que les entreprises opèrent : 200 millions €.

Enfin une surtaxe sur les armateurs : 500 millions €.

Le casse-tête pour Michel Barnier n’est pas terminé, pour boucler le budget 2025

Il faut trouver 60 milliards € au total. Les pistes d’économies donc vont se faire parmi

Les retraites : le gouvernement prévoit de repousser de 6 mois la revalorisation des pensions ce qui rapporterait 4 milliards € à l’état.

Le gouvernement prévoit aussi de réduire le financement des arrêts maladie, la mesure rapporterait 600 millions €.

Autres pistes. En son temps, fin des années 1990, Claude Allègre ministre de l’éducation du gouvernement appelait ça « dégraisser le mammouth ». Il s’était mis en mis en tête de réduire les effectifs de l’Éducation nationale.

Cette fois la cour des comptes préconise peu ou prou la même stratégie à l’égard des collectivités locales avec le non remplacement de fonctionnaires qui partent à la retraite.

Selon la cour des comptes, 100 000 postes en moins permettraient d’économiser 4 milliards € complémentaires. Peut-on espérer un meilleur fonctionnement de nos administrations ?

Le gouvernement annonce que certaines de ces mesures seront temporaires et exceptionnelles.

Pouvons-nous y croire ?

Souvenez- vous en 1991 Michel Rocard met en place la CSG (Contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale), prévu temporairement aussi, mais toujours active pour renflouer les caisses de l’État.

En France la charge fiscale sur le travail de 47% est l’une des plus élevées des pays de l’OCDE. Et pourtant notre pays est par terre. Ou est passé l’argent de nos impôts ?

De nouvelles mesures, de nouveaux prélèvements, tout est fait pour asphyxier les français et notre économie.

Le tout orchestré par des politiques incompétents qui osent continuer à donner des leçons.

Après 7 ans d’échec les Darmanin, Attal et Lemaire vont sur tous les plateaux de Télévisions, s’épanchent dans les journaux se dédouanant de toutes responsabilité.

La France va continuer jusqu’où à sombrer dans le chaos.
 
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/10/10/vers-un-nouveau-racket-fiscal-par-michel-goldstein/?

LA LISTE

 

Bill Gates et les petits enfants, on comprend pourquoi il veut tout censurer !

 

Selon le New York Times:

Jeffrey Epstein, le délinquant sexuel condamné qui s’est suicidé en prison , a réussi à attirer dans son orbite un nombre étonnant d’hommes riches, puissants et célèbres.

Il y avait des milliardaires ( Leslie Wexner et Leon Black ), des politiciens (Bill Clinton et Bill Richardson), des lauréats du prix Nobel (Murray Gell-Mann et Frank Wilczek) et même des membres de la famille royale ( le prince Andrew ).

Mais rares sont ceux qui peuvent rivaliser en prestige et en pouvoir avec la deuxième personne la plus riche du monde, un homme brillant et très discret : Bill Gates. Et contrairement à beaucoup d’autres, M. Gates a entamé cette relation après que M. Epstein a été reconnu coupable de crimes sexuels.

M. Gates, le cofondateur de Microsoft, dont la fortune de plus de 100 milliards de dollars a permis de doter la plus grande organisation caritative du monde, a fait de son mieux pour minimiser ses liens avec M. Epstein. « Je n’avais aucune relation d’affaires ou d’amitié avec lui », a-t-il déclaré au Wall Street Journal le mois dernier.

En fait, à partir de 2011, M. Gates a rencontré M. Epstein à de nombreuses reprises, notamment au moins trois fois dans la somptueuse maison de ville de M. Epstein à Manhattan, et au moins une fois en restant tard dans la nuit, selon des entretiens avec plus d’une douzaine de personnes familières avec la relation, ainsi que des documents examinés par le New York Times.

Des employés de la fondation de M. Gates ont également effectué plusieurs visites au manoir de M. Epstein . Et M. Epstein s’est entretenu avec la Fondation Bill et Melinda Gates et JPMorgan Chase au sujet d’un projet de fonds caritatif de plusieurs milliards de dollars – un arrangement qui pourrait générer d’énormes honoraires pour M. Epstein.

« Son style de vie est très différent et plutôt intriguant, même s’il ne me conviendrait pas », a écrit M. Gates par courrier électronique à ses collègues en 2011, après sa première rencontre avec M. Epstein.

Bridgitt Arnold, porte-parole de M. Gates, a déclaré qu’il « faisait uniquement référence au décor unique de la résidence d’Epstein – et à l’habitude d’Epstein d’amener spontanément des connaissances pour rencontrer M. Gates ».

« Cela n’avait aucunement pour but de transmettre un sentiment d’intérêt ou d’approbation », a-t-elle déclaré.

M. Epstein a réussi à cultiver à maintes reprises des relations étroites avec certains des hommes les plus puissants du monde. Il les a attirés par l’odeur de l’argent et la proximité avec d’autres personnes puissantes, célèbres ou riches – à tel point que beaucoup ont ignoré sa réputation d’inconduite sexuelle. Et plus il attirait de gens dans son cercle, plus il lui était facile d’en attirer d’autres.

Elon Musk a déclaré à Tucker Carlson qu’il pensait que les milliardaires comme Bill Gates avaient peur de la victoire de Donald Trump parce qu’ils pensaient qu’il publierait la liste des clients de Jeffrey Epstein.

Dans cette video, Elon Musk balance que Bill Gates est sur la liste d’Epstein. L’ex-femme de notre philanthrope adoré l’avait déjà dénoncé !

Dans cette video Elon Musk balance que Bill Gates est sur la liste d’Epstein . L’ex femme de notre philanthrope adoré l’avait déjà dénoncé! Qui protège ses élites ? Pourvu qu’ils tombent tous ces pédos ! pic.twitter.com/N9Uz4nMsGB

— Myriam Palomba (@myriampalomba) October 8, 2024

Regardez bien la gestuelle de Bill Gates. Il répète 3 fois le geste de l’injection. Y prend-il plaisir? Bill et Melinda Gates – Conférence sur les OGM le 22 janvier 2015 à Bruxelles.
A cette occasion, Bill Gates précise : « Nous prenons des choses qui sont des organismes génériquement modifiés et nous les injectons dans les bras de jeunes enfant

https://x.com/Resistance_SM

Archive hallucinante de Bill Gates « Nous prenons des organismes génétiquement modifiés et nous les injectons dans les bras des enfants Nous les injectons directement dans la veine. » 22 Janvier 2015 à Bruxelles en Belgique 2024 il est toujours libre

ATTENTION LES FABRIQUANTS INDIQUENT /UNIQUEMENT INTRAMUSCULAIRE L’injection intraveineuse multiplie les risques

Bill Gates : "Nous prenons des organismes génétiquement modifiés et nous les injectons dans les bras des enfants. Nous les injectons directement dans la veine."

22 Janvier 2015 à Bruxelles, en Belgique. pic.twitter.com/IdqYwZJnkG

—  Eric Archambault  (@EricArchambaul7) July 20, 2024

Archive hallucinante de Bill Gates "Nous prenons des organismes génétiquement modifiés et nous les injectons dans les bras des enfants Nous les #injectons directement dans la veine." 22 Janvier 2015 à #Bruxelles en Belgique 2024 il est toujours libre pic.twitter.com/CIBJc49Ty9

— MyriamSauvons L’humanité@CelebritesSM (@Resistance_SM) August 22, 2024

https://twitter.com/i/status/1826485281307996291

Il y a deux semaines, Bill Gates, la semaine dernière John Kerry et aujourd’hui Hillary Clinton ont tous exigé une censure gouvernementale de X. Difficile de voir là une coïncidence. Ils semblent poser les bases du totalitarisme. Notre république démocratique est en danger.

Gates, Soros, Biden, Harris, Walz, Clinton, Obama, les médias traditionnels, le FBI, la CIA, le DHS, l’UE, le Brésil et les pays du Five Eyes cherchent désespérément à censurer Internet. Ils ne s’en cachent pas. Regardez-les : ils essaient de le normaliser. Nous vivons une période extrêmement dangereuse.

Bill Gates two weeks ago, John Kerry last week, and Hillary Clinton today — all demanding government censorship of X. Hard to see this as a coincidence. They appear to be laying the groundwork for totalitarianism. Our democratic republic is in danger.pic.twitter.com/nafR7oJFs8 https://t.co/zO9fgKYRrL

— Michael Shellenberger (@shellenberger) October 6, 2024

Gates, Soros, Biden, Harris, Walz, Clinton, Obama, the legacy media, the FBI, CIA, DHS, the EU, Brazil, and the Five Eyes nations are desperate to censor the Internet. They're not hiding it. Look at them: they're trying to normalize it. This is an exceedingly dangerous moment. https://t.co/DTA1eoqLO4 pic.twitter.com/JfgWLyMcGD

— Michael Shellenberger (@shellenberger) September 24, 2024

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OPPOSITIONS

Budget 2025 : "Une boucherie", "super austérité", "sombre pour les Français" : de LFI au RN, le projet du gouvernement Barnier suscite la colère des oppositions.

Les réactions les plus vives sont au sujet du budget de l’Éducation nationale, où le gouvernement prévoit de supprimer 4 000 postes d’enseignants.

Le gouvernement a présenté ce jeudi 10 octobre son Projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025, suscitant l’ire des oppositions, de La France insoumise au Rassemblement national. Car ce budget, qui sera porté par Michel Barnier et ses ministres au Parlement, prévoit de nombreuses suppressions de postes et plusieurs hausses d’impôts. Au total, l’exécutif compte trouver "60 milliards d’euros" pour soutenir des finances publiques étouffées par une dette galopante.

Les réactions les plus vives sont au sujet du budget de l’Éducation nationale, où le gouvernement prévoit de supprimer 4 000 postes d’enseignants. "Une calamité", dénonce Jean-Luc Mélenchon. "Après avoir propagé la misère, voici l’organisation de l’ignorance", lance l’ancien candidat à l’élection présidentielle.

Le député insoumis du Nord, Aurélien le Coq, estime lui que le budget proposé par Michel Barnier est un "budget de guerre sociale". "Une boucherie qui va continuer de faire cracher du sang aux Français", dénonce-t-il.

Éric Coquerel, président de la commission des finances, évoque, lui, un "budget de super austérité", qui est "sombre pour les Français, particulièrement les classes moyennes et les classes défavorisées".

"Inacceptable" pour le RN

De l’autre côté de l’hémicycle, le député RN, Jean-Philippe Tanguy, a fait part sur LCI de son opposition au projet de budget. "L’effort est très mal réparti", selon lui, "puisqu’on identifie au moins 7 milliards d’euros sur les classes moyennes et populaires et seulement 2 milliards d’euros sur les plus privilégiés. Et ça, pour nous, c’est inacceptable". Le député de la Somme a estimé "ne pas voir de rupture avec la mauvaise gestion des 50 dernières années".

Enfin, dans le camp présidentiel, le groupe des députés MoDem, partenaire du gouvernement, s’est dit dans un communiqué prêt à s’engager dans le débat budgétaire "avec un esprit constructif". Mais il a demandé que ces "mesures conjoncturelles" soient "accompagnées" par "davantage de réformes structurelles".

https://www.lindependant.fr/2024/10/11/budget-2025-une-boucherie-super-austerite-sombre-pour-les-francais-de-lfi-au-rn-le-projet-du-gouvernement-barnier-suscite-la-colere-des-oppositions-12254194.php

OPINION

 Général Coustou : “Macron est l’ennemi de la France”.

Quelle est la position des “généraux” d’active et de l’armée dans ce projet ambitieux ?

Source Géopolitique-Profonde

Le Général Coustou est un ancien officier de l’armée française, il a consacré sa carrière à la défense des intérêts nationaux, menant diverses missions pour protéger la souveraineté de la France. Aujourd’hui, il s’engage sur un nouveau front : le renouveau patriotique, à travers le lancement de son association « Pro Patria. »

La décadence des valeurs morales : une France en péril

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, la France traverse une période de déclin moral sans précédent, où les valeurs qui ont longtemps forgé l’identité nationale s’effritent de jour en jour. Le patriotisme, le sens du devoir, et le respect des traditions sont remplacés par une culture de l’indifférence, du relativisme et du consumérisme. Macron ne représente pas simplement un dirigeant politique, mais le symbole d’un pouvoir destructeur, qui sape les fondements mêmes de la société française.

Cette crise morale se manifeste à tous les niveaux de la vie publique : dans les écoles, les médias, et jusqu’aux institutions politiques. La jeunesse grandit dans un environnement où l’amour de la patrie et l’engagement pour le bien commun ne sont plus valorisés. Face à cette situation alarmante, le Général Coustou appelle à un véritable réveil des consciences pour redonner à la France ses repères perdus.

« Pro Patria » : redonner du sens aux valeurs patriotiques

Conscient de l’urgence de la situation, le Général Coustou a pris l’initiative de fonder Pro Patria, une association qui vise à ressouder le lien entre les militaires et la société civile. Sa mission est de réintroduire l’esprit de défense dans tous les secteurs de la population, y compris les syndicats et le monde de l’entreprise. En rétablissant ce lien essentiel, Pro Patria cherche à insuffler les valeurs de discipline, de patriotisme et de sacrifice qui sont, selon le Général, indispensables au redressement du pays.

La déconnexion entre l’armée et le reste de la nation est probablement l’une des causes profondes de cette perte de repères. L’armée doit jouer un rôle central dans la préparation des citoyens aux défis à venir et dans la défense de la souveraineté nationale. Pro Patria s’impose ainsi comme un outil de mobilisation, destiné à renforcer la résilience de la nation face aux menaces croissantes.

L’armée : dernier rempart contre la dérive politique ?

Alors que la confiance dans la classe politique s’effondre, nombreux sont les Français qui voient en l’armée le dernier bastion capable de protéger les valeurs nationales et de s’opposer aux dérives d’un pouvoir jugé éloigné des préoccupations du peuple. L’institution militaire demeure, pour beaucoup, le symbole de la résistance et de l’honneur face à un gouvernement dont les décisions divisent.

Cependant, le Général Coustou met en garde : il ne suffit pas d’espérer passivement que l’armée sauve la nation. Il appelle à une mobilisation active de la société, à travers l’adhésion à Pro Patria ou par la défense quotidienne des principes fondamentaux qui ont fait la grandeur de la France. L’attente d’un « sauveur » providentiel ne fera que retarder le sursaut nécessaire. Chaque citoyen doit prendre ses responsabilités et agir pour préserver l’essence des valeurs françaises.

Un appel à l’action pour un renouveau national

Le défi qui se dresse devant la France est immense, mais il n’est pas insurmontable. En unissant les forces patriotiques – militaires comme civiles – Pro Patria se présente comme une alternative crédible face à un gouvernement largement contesté. Dans ce contexte de désenchantement généralisé, l’association donne une lueur d’espoir en mobilisant les citoyens pour le renouveau de la nation. Le retour aux valeurs fondatrices, porté par une volonté collective de réagir, est peut-être la seule voie pour éviter que la France ne sombre définitivement dans le chaos.

vendredi 11 octobre 2024

VIDEOS

TAXES ET TRAHISONS


L'HEURE DU CHOIX



A GERBER

 Vous n'existez pas. Votre France n'est pas judéo chrétienne. Votre peuple est et doit être multiculturel, sans limite, sans restriction, sans conditions. Soumet toi au multiculturalisme, baisse ton froc et limite, disparaît pour laisser la place.


FIN DE PARTIE

 

La Russie s’accorde avec l’Iran, les nuages de guerre se dispersent

Israël a apparemment mis de côté son projet d’attaque contre l’Iran. Une combinaison de circonstances peut être attribuée à cette décision, jetant à la poubelle la rhétorique enflammée d’Israël disant qu’il était impatient d’y aller. 

Malgré la brillante gestion des médias par Israël, des rapports ont fait surface selon lesquels l’attaque de missiles iraniens du 1er octobre a été un succès spectaculaire. Ce fut une démonstration de la capacité de dissuasion de l’Iran qui pourrait écraser Israël, si le besoin s’en faisait sentir. L’échec des États-Unis à intercepter les missiles hypersoniques iraniens portait son propre message. L’Iran affirme que 90% de ses missiles ont pénétré le système de défense aérienne d’Israël.

Will Schryver, ingénieur technique et commentateur en sécurité, a écrit sur X : “Je ne comprends pas comment quiconque a vu les nombreux clips vidéo des frappes de missiles iraniens sur Israël ne peut pas reconnaître et admettre que ce fut une démonstration étonnante des capacités iraniennes. Les missiles balistiques iraniens ont brisé les défenses aériennes américano-israéliennes et ont lancé plusieurs frappes avec de grandes ogives sur des cibles militaires israéliennes.”

De toute évidence, dans la situation de panique qui a suivi en Israël, comme l’a dit le président américain Joe Biden le 4 octobre, il n’y avait pas encore de décision sur le type de réponse qu’Israël devrait organiser contre l’Iran. ”Si j’étais à leur place [israélienne], je réfléchirais à d’autres alternatives que de frapper des champs pétrolifères“, a déclaré Biden lors d’une rare apparition dans la salle de briefing de la Maison Blanche un jour après que des responsables israéliens ont déclaré que des ”représailles importantes” était imminente.

Biden a ajouté que les Israéliens “n’ont pas conclu comment ils sont…ce qu’ils vont faire” en représailles. Biden a également déclaré aux journalistes que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait se souvenir du soutien des États-Unis à Israël lorsqu’il décidera des prochaines étapes. Il a affirmé qu’il essayait de rallier le monde pour éviter une guerre totale au Moyen-Orient.

Dans cette pantomime, il est plus sûr de croire Biden, car l’honnête vérité est que sans les contributions et l’aide pratique des États-Unis, argent et l’intervention directe, Israël n’a tout simplement pas l’endurance nécessaire pour affronter l’Iran. La domination régionale d’Israël se réduit à l’exécution d’assassinats et aux bombardements de civils non armés.

Mais là aussi, on peut se demander à quel point Israël est autosuffisant vis-à-vis de l’Iran. Des rapports sont apparus selon lesquels les nouveaux renseignements technologiques des États-Unis avaient permis de localiser le chef du Hezbollah Sayyed Nasrallah, renseignements qui ont été transmis à Israël et qui ont permis son assassinat.

Fait intéressant, le directeur de la CIA, William Burns, est intervenu pour réfuter les rumeurs disant que l’Iran aurait effectué un essai nucléaire samedi. S’exprimant lors d’une conférence sur la sécurité lundi, Burns a déclaré que les États-Unis surveillaient de près l’activité nucléaire de l’Iran à la recherche de tout signe de précipitation vers une bombe nucléaire.

Nous ne voyons aucune preuve aujourd’hui qu’une telle décision a été prise. Nous les surveillons très attentivement”, a-t-il déclaré. Burns a donc gentiment supprimé un autre alibi pour attaquer l’Iran.

Un facteur critique qui a contraint Israël / les États-Unis à reporter toute attaque contre l’Iran est l’avertissement sévère de Téhéran disant que toute attaque contre ses infrastructures par Israël se heurterait à une réponse encore plus sévère. ”En répondant, nous n’hésiterons pas ni ne nous précipiterons“, pour citer le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui, soit dit en passant, s’est rendu au Liban et en Syrie ce week-end pour donner à Israël un ”message“ provocant, comme il l’a dit lui-même : “L’Iran soutient fortement la résistance et la soutiendra toujours.”

Plus tôt le 4 octobre, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avait utilisé un rare sermon public pour défendre l’attaque de missiles de l’Iran contre Israël, affirmant qu’elle était “légitime et légale” et que ”si nécessaire“, Téhéran le referait. S’exprimant à la fois en persan et en arabe lors de la prière du vendredi à Téhéran, Khamenei a déclaré que l’Iran et l’Axe de la résistance ne reculeraient pas devant Israël. L’Iran “ne tergiversera pas et n’agira pas à la hâte pour s’acquitter de son devoir” face à Israël, a déclaré Khamenei.

Cependant, ce qui dissuade les Israéliens et provoque un malaise dans l’esprit américain est autre chose ; l’ombre de la Russie qui s’allongent sur la tapisserie du Moyen-Orient.

Des analystes militaires américains ont révélé que certains armements russes très avancés avaient été transférés en Iran au cours des dernières semaines, soutenus par le déploiement de personnel militaire russe pour faire fonctionner ces systèmes, y compris des missiles S-400. Il y a des spéculations selon lesquelles le secrétaire du Conseil de sécurité russe (et ancien ministre de la Défense), Sergueï Choïgou, a effectué deux visites secrètes en Iran au cours de la période récente.

Apparemment, Moscou a également répondu à la demande iranienne de données satellitaires sur les cibles israéliennes pour sa frappe de missiles le 1er octobre. La Russie a également fourni à l’Iran le système de guerre électronique à longue portée “Mourmansk-BN“”

Le système ”Mourmansk-BN” est un puissant système de guerre électronique, qui peut brouiller et intercepter les signaux radio ennemis, GPS, communications, satellites et autres systèmes électroniques, jusqu’à 5 000 km de distance, et neutraliser les munitions “intelligentes” et les systèmes de drones. Il est aussi capable de perturber les systèmes de communication par satellite à haute fréquence appartenant aux États-Unis et à l’OTAN.

Certes, l’implication de la Russie dans l’impasse entre l’Iran et Israël pourrait potentiellement changer la donne. Du point de vue des États-Unis, cela fait planer le spectre inquiétant d’une confrontation directe avec la Russie, dont ils ne veulent pas.

C’est dans ce scénario que les agences de presse officielles russes ont cité dimanche l’assistant présidentiel Iouri Ouchakov disant que Poutine envisage de rencontrer son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, dans la capitale turkmène, Achgabat, le 11 octobre.

Ouchakov n’a pas donné de détails sur la réunion. En effet, cela est une surprise puisque les deux dirigeants se reverront lors du sommet des BRICS dans la ville russe de Kazan qui se déroule du 22 au 24 octobre.

Bien sûr, les Iraniens jouent aussi timidement. Moscou et Téhéran ont annoncé que leurs présidents se rendaient à Achgabat le 11 octobre pour assister à une cérémonie marquant le 300e anniversaire de la naissance du poète et penseur turkmène Magtymguly Pyragy. C’est de la poudre aux yeux ! (ici et ici)

Il est tout à fait concevable qu’en pleine tension régionale, Moscou et Téhéran aient pu penser à avancer la signature officielle du pacte de défense russo-iranien, qui devait initialement avoir lieu à Kazan.

Si tel est le cas, l’événement de jeudi rappellera la visite impromptu du ministre soviétique des Affaires étrangères de l’époque, Andrei Gromyko, à New Delhi pour la signature du Traité historique de Paix, d’Amitié et de Coopération entre l’Inde et l’URSS le 9 août 1971.

Fait intéressant, Ouchakov a ajouté que Poutine n’avait pas l’intention de rencontrer Netanyahu. Poutine n’a pas encore répondu à une demande de Netanyahu pour une conversation téléphonique, faite il y a cinq jours. Une légende que Netanyahou a créée au cours des dernières années pour impressionner son public national (et confondre la rue arabe) — selon laquelle il entretenait une relation privilégiée avec Poutine — s’effondre.

D’autre part, en organisant une réunion urgente à Achgabat — en fait, le président turkmène Serdar Berdimuhamedov n’était à Moscou lundi/mardi que pour une visite de travail — le Kremlin indique clairement à Washington et à Tel Aviv que Moscou est irrévocablement aligné sur Téhéran et aidera ce dernier quoi qu’il en coûte. (Voir mon blog La crise au Moyen-Orient incite Biden à briser la glace avec Poutine, 5 octobre 2024)

L’histoire ne se répète-t-elle pas ? Le Traité indo-soviétique de 1971 fut le traité international le plus important conclu par l’Inde depuis son Indépendance. Ce n’était pas une alliance militaire. Mais l’Union soviétique a renforcé la capacité militaire de l’Inde pour une future guerre et a créé un espace pour que l’Inde renforce les bases de son autonomie stratégique et de sa capacité d’action indépendante.

M.K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

SOUMISSION

 

Emmanuel Todd espère que la soumission de l’Europe aux États-Unis prenne fin

Ce blog suit les écrits d’Emmanuel Todd depuis un certain temps :

Dans le dernier article, j’avais cité une critique du New York Times au sujet du dernier livre de Todd:

Le leadership américain est en train d’échouer : c’est l’argument d’un nouveau livre excentrique qui, depuis janvier, figure en tête des meilleures ventes françaises. Il s’intitule “La Défaite de l’Occident”. Son auteur, Emmanuel Todd, est un historien et anthropologue célèbre qui, en 1976, dans un livre intitulé “La chute finale”, avait utilisé les statistiques de mortalité infantile pour prédire que l’Union soviétique se dirigeait vers l’effondrement.

Bien que M. Todd, encore une fois, ne porte pas de jugement sur les questions sexuelles, il porte un jugement sur les questions intellectuelles. L’incapacité de distinguer les faits des souhaits l’étonne à chaque tournant de la guerre en Ukraine. L’espoir américain au début de la guerre que la Chine pourrait coopérer à un régime de sanctions contre la Russie, aidant ainsi les États-Unis à perfectionner une arme qui serait un jour dirigée contre la Chine elle-même, est, pour M. Todd, un “délire.

La version italienne de “La défaite de l’Occident“, le dernier livre de Todd, vient de paraître. C’est l’occasion d’une interview avec le Corriere Di Bologna.  Les réponses que Todd donne lors de l’entretien méritent votre attention (traduction automatique modifiée) :

Q: Vous affirmez que l’Europe a délégué la représentation de l’Occident aux États-Unis et qu’elle en paie maintenant le prix. Comment pensez-vous que cette tendance peut être modifiée ?

R: “Dans l’état actuel des choses, nous ne pouvons rien faire. Une guerre a commencé. C’est l’issue de cette guerre qui décidera du sort de l’Europe. Si la Russie est vaincue en Ukraine, la soumission européenne aux Américains sera prolongée d’un siècle. Si, comme je le crois, les États-Unis sont vaincus, l’OTAN se désintégrera et l’Europe sera laissée libre.

Plus important encore qu’une victoire russe sera l’arrêt de l’armée russe sur le Dniepr et la réticence du régime de Poutine à attaquer militairement l’Europe occidentale. Avec 144 millions d’habitants, une population en diminution et 17 millions de kilomètres carrés, l’État russe a déjà du mal à occuper son territoire. La Russie n’aura ni les moyens ni l’envie de s’étendre une fois les frontières de la Russie pré-communiste reconstituées. L’hystérie russophobe occidentale fantasmant sur le désir d’expansion russe en Europe est tout simplement ridicule pour un historien sérieux.

Le choc psychologique qui attend les Européens sera de réaliser que l’OTAN n’existe pas pour nous protéger mais pour nous contrôler.”

Depuis le début de la récente phase de la guerre en Ukraine en février 2022, je soutiens la thèse que la Russie ne veut pas s’emparer de toute l’Ukraine mais seulement les parties qui, jusqu’en 1922, étaient des parties traditionnelles de la Russie avant que les communistes ne les ajoutent à la frontière ukrainienne.

Il est agréable de voir qu’Emmanuel Todd est d’accord avec cette analyse :

Il est difficile de discerner quel est l’état final prévu de cette opération. Où va-t-elle s’arrêter ?

En regardant cette carte, je crois que l’état final le plus avantageux pour la Russie serait la création d’un nouveau pays indépendant, appelé Novorussie, sur la terre à l’est du Dniepr et au sud le long de la côte qui abrite une population majoritairement ethnique russe et qui, en 1922, avait été rattaché à l’Ukraine par Lénine. Cet État serait politiquement, culturellement et militairement aligné avec la Russie.

 Cela éliminerait l’accès ukrainien à la mer Noire et créerait un pont terrestre vers la Transnistrie séparatiste moldave qui est sous protection russe.

Aparté:

La partie jaune de cette carte marquée “Ukraine en 1654” était en fait la terre des Cosaques zaporozhiens orthodoxes orientaux. Sous la menace du Commonwealth lituano-polonais catholique, qui à l’époque tenait les parties vertes sous servage, ils négocièrent l’Accord de Pereiaslav (1654) avec la Russie et prêtèrent allégeance au Tsar. Ils sont ainsi devenus une partie autonome de la Russie.

Fin de l’aparté

Le reste de l’Ukraine sera une terre confinée, principalement un État agricole, désarmé et trop pauvre pour être une menace pour la Russie. Politiquement, il sera dominé par des fascistes de Galice, ce qui deviendra alors un problème majeur pour l’Union européenne.

J’ai également soutenu précédemment que la position hostile actuelle du gouvernement allemand à l’égard de la Russie n’est pas naturelle et sera corrigée. Dans son interview, Todd est également d’accord avec cela (traduction automatique éditée) :

Q : Pensez-vous que l’Europe a fait le dernier pas vers cette subordination [aux États-Unis] lors des conflits dans les Balkans, et en particulier avec la question du Kosovo ?

R : Non, tout a commencé en Ukraine. Pendant la guerre en Irak, après le Kosovo, Poutine, Schröder et Chirac ont tenu des conférences de presse conjointes. Cela terrifiait Washington. Il semblait que l’Amérique pouvait être expulsée du continent européen. La séparation de la Russie de l’Allemagne est ainsi devenue une priorité pour les stratèges américains. Aggraver la situation en Ukraine a servi cet objectif.

Forcer les Russes à entrer en guerre pour empêcher l’intégration de facto de l’Ukraine dans l’OTAN a été, au départ, un succès diplomatique majeur pour Washington. Le choc de la guerre a paralysé l’Allemagne et a permis aux Américains, dans la confusion générale, de faire sauter le gazoduc Nordstream, symbole de l’entente économique entre l’Allemagne et la Russie.

Bien sûr, dans une deuxième phase, celle de la défaite américaine, le contrôle américain sur l’Europe sera pulvérisé. L’Allemagne et la Russie se rencontreront à nouveau. Ce conflit est en un sens artificiel. Ce qui est naturel, dans une Europe à faible fécondité, avec sa population vieillissante, c’est la complémentarité entre l’industrie allemande et les ressources énergétiques et minérales russes.

La situation actuelle et les sanctions contre la Russie sont totalement néfastes pour l’industrie allemande et les personnes qui en dépendent. J’espère donc que le processus de reconnexion de l’Allemagne avec la Russie se poursuivra dès que possible. Le gouvernement actuel qui, pour une raison quelconque, était d’accord avec les arguments des États-Unis sur l’Ukraine, devrait être puni pour le grand tort qu’il a causé.

Il reste encore quelques passages de l’interview de Todd que je vous laisse le soin de lire.

Moon of Alabama