Ce ne sera pas la première fois que le Japon, presque paniqué, se soit rapproché de la Corée du Nord. en prévision d'une évacuation urgente de ses citoyens situés dans le pays. Le dernier mouvement notable fut avec l'escalades en avril , alors que le grand média national, Yomiuri Shimbun, avait signalé à ce moment-là que le gouvernement japonais avait demandé aux États-Unis de faire des consultations anticipées, dans le cas d'une action militaire contre la Corée du Nord, et permettre une coordination permettant à la fois une alliance militaire (ce qui est ridicule puisque le Japon n'a pas de flotte, si ce n'est une force navale défensive) et de "mettre en place des préparatifs pour les situations d'urgence ", y compris l'évacuation potentielle de quelque 57 000 ressortissants japonais, actuellement en Corée du Sud.
Jusqu'a présent, le bras de fer opposant la Corée du Nord a ses détracteurs, se résumait a des actions pacifiques de leurs part, par des sanctions économiques. Mais avec un sixième test nucléaire de la Corée du Nord, le Japon et les États-Unis cherchaient encore une résolution pacifique en accroissant la pression économique par un embargo pétrolier et d'autres mesures, alors que le président de la Corée du Sud a également appelé à un blocage de la monnaie / FX sur le régime de Kim . Et pourtant, ce qui a effrayé Tokyo, c'est que dimanche, le secrétaire à la Défense, James Mattis, a également déclaré que toute menace pour les États-Unis ou ses alliés " recevra une réponse militaire massive - une réponse efficace et écrasante " . Cela signifie que des milliers de Japonais qui sont actuellement en Corée du Sud, peuvent bientôt être en danger.
Une situation alarmiste, mais dont on comprendra aussi la stratégie idéologique sur le plan international. Car dans l'affaire n'oublions pas la Chine et la Russie qui garde un oeil ouvert. Car en effet, les USA jouent la carte des gros muscles, en sachant très bien que tous le monde n'est pas dupe. Du fait que les USA ne peuvent en aucun cas attaqué les premiers. Il faut que cela soit la Corée du Nord qui fasse le premier acte d'agression significatif et indiscutable, pour donner une légitimité aux USA d'agir. Ce qui un temps, était plus ou moins l'idée des Chinois pour donner le feu vert aux américains, avec sans aucun doute le consentement discret de la Russie. Mais a certaines conditions, qu'évidemment Moscou comme Pékin, étaient déjà sûr et certain que Washington n'aurait jamais accepté ou respecté. Mais même si la Chine et la Russie ne pourraient alors contesté l'action américaine, elles devraient alors jouer des coudes pour que l'action soit sous couvert de la communauté internationale, afin d'avoir un levier pour empêcher les américains de s'installer par la suite dans une Corée réunifiée, ce que la Chine ne veut pas voir (déjà très agacée de l'omniprésence américaine en Corée du Sud, surtout depuis qu'en Avril, Washington a persuadé l'état sud coréen d'intégré son bouclier antimissile).
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