Comment faire perdre la ville de Philadelphie aux mains des démocrates, en une leçon !
Le conseil municipal de Philadelphie a approuvé une loi, 14 voix contre 3, qui interdit aux agents des forces de l'ordre d'utiliser des «munitions non létales», telles que des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et du gaz poivré sur les manifestants .
Le vote intervient quelques jours après le déclenchement de troubles sociaux dans la Cité de l'Amour Fraternel - à cause de la fusillade de la police sur Walter Wallace Jr., et quelques jours avant les élections présidentielles du 3 novembre. La législation devrait être signée momentanément par le maire démocrate Jim Kenney, qui tente d'apaiser les électeurs / manifestants locaux.
La membre du conseil Helen Gym, principale commanditaire du projet de loi, a déclaré: "en interdisant à la police l'utilisation de munitions moins létales en réponse aux manifestations, nous répondons aux appels de nos électeurs."
Gym a poursuivi: "C'est un moment où restaurer la confiance entre nos résidents, les fonctionnaires et la police est essentiel. Les quartiers résidentiels ne sont pas des zones de guerre. Les manifestants ne sont pas des combattants ennemis. Il s'agit d'une première étape dans la collaboration avec nos communautés pour construire un nouveau modèle pour une sécurité publique motivée par leurs besoins et leur vision de l’avenir. "
Alors que la plupart des membres du conseil soutiennent le projet de loi, trois membres du conseil, dont les membres du conseil républicain David Oh et Brian J. O'Neill, ainsi que le démocrate Bobby Henon, ont voté contre. Leur opposition découlait de ce qu'ils disaient être les «effets dissuasifs» du fait que les policiers n'ont pas les bons outils pour assurer la sécurité publique.
Le bureau du maire de Philadelphie a publié jeudi une mise à jour de la situation générale dans la région métropolitaine. Au moins 11 guichets automatiques ont été détruits à travers la ville, 57 policiers blessés et plus de 212 arrestations pour crime ou délit.
Supposons que les officiers, empêchés de porter des «munitions moins létales», que se passera-t-il lorsqu'ils sont contraints de devoir faire respecter l'ordre, et qu'ils seront confrontés à des sauvageons qui les mettront en danger et les obligeront à sortir leurs armes de services ?
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