Le New York Time dans son édition francophone tire un tableau qui en effet, amène la question de l'identité des musulmans en France. Mais la pose non sans certaines précautions pour ne pas amener une autre question : la compatibilité !
Car si l'on pose la question "y a t'il une place dans la société française pour les musulmans ?" la réponse est évidemment oui. En revanche, la question qu'on ne pose pas, c'est "quel musulmans" ? Car, par définition, il n'y a logiquement pas plusieurs musulmans. Le musulman est à l'image de la république et de ses citoyens : unique et indivisible. Ce qui fait la différence c'est en réalité l'individu lui même. Sa façon de pratiquer, d'interpréter, de s'adapter, d'assimiler. Mais tôt ou tard, la république, la France, impose des valeurs qui ne peuvent être que contradictoire avec ce que l'islam, le coran, impose par principes et valeurs. Alors de fait, la république a su faire preuve de tolérance, et c'est adapté. Mais jusqu'ou ? Doit elle faire preuve de tolérance au delà même de ses principes, plus particulièrement laïques ? N'y a t-il pas danger a ce qu'à terme, la disparité de traitement devant la république, devant la loi, ne fasse que déconstruire les valeurs de cette même république ? Et même plus loin, n'a t-on pas par lâcheté céder à certains communautarismes pour leur ouvrir certaines portes, contrairement à d'autres qui trouvent alors légitime d'avoir accès aux mêmes "libertés" ? Ce sont évidemment toutes ces questions là que ne sont pas réellement mise sur la table. Car pour parler clairement, on doit bien reconnaître un crédit aux musulmans dans cette hypocrisie ambiante : l'avantage qu'on a donner à la communauté juive, au détriment de ces mêmes valeurs de la républiques et qui aujourd'hui génèrent aussi ce déséquilibre, même au sein de la communauté chrétienne.
https://www.nytimes.com/fr/2020/10/30/world/europe/attaques-france-musulmans.html
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