vendredi 12 avril 2024

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Le pacte migratoire selon Leyen : "un énorme pas pour l’Europe"


Le résumé du pacte migratoire voté par les eurodéputés le mercredi 10 avril 2024 est simple et tordu à la fois : il « durcit les contrôles des arrivées aux frontières du bloc et met en place un système de "solidarité" entre États membres ».

« Les 27 ont donc une nouvelle politique migratoire commune » ment la voix off de France 24

Chez nous, les migrants entrent par centaines de milliers, et une poignée seulement est expulsée. C’est le job de Darmanin de jouer au dur tout en laissant la porte France grande ouverte.

« La compensation financière prévue pour les pays membres refusant les relocalisations est de 20 000 euros pour chaque demandeur d’asile. »

Toute l’arnaque de ce pacte tient donc dans cette expression, positive évidemment, de solidarité entre États. Cela signifie que les migrants vont se déverser et s’éparpiller dans tous les pays de l’UE, surtout à l’ouest, là où les oligarchies nationales ont besoin de faire du grand remplacement et du grand profit.

Parce que le grand remplacement n’est que le dommage collatéral du grand profit généré par ces nouveaux esclaves. Pour faire avaler le grand remplacement, il y avait l’antiracisme, ce concept fallacieux et bien pratique. Aujourd’hui, vu les défaillances de l’antiracisme et la montée du racisme antinational ou antiblanc (nous dirons plutôt anti-hôte), le concept a été remplacé par le vivre-ensemble, même si certaines cultures ne sont pas hyper compatibles.

Valérie Hayer, la tête de liste de la Macronie aux européennes, soutient devant Marion Maréchal que le grand remplacement n’existe pas, tout en le validant démographiquement :

Tout ce que valide Leyen, qui parle d’une « journée historique », est à comprendre à l’envers : ce pacte ne changera rien aux invasions massives programmées par l’oligarchie européiste, soit 2 millions de migrants par an dans les 27. C’est un minimum, puisque ça n’inclut pas les flots surnuméraires dus aux grands conflits du type Syrie ou Ukraine.
Orbán, une des rares personnalités lucides dans le tas, traduit cette avancée historique par « un autre clou dans le cercueil de l’Union européenne ».

« L’unité est morte, les frontières sûres n’existent plus. La Hongrie ne cédera jamais à la frénésie migratoire de masse ! Nous avons besoin d’un changement à Bruxelles pour arrêter l’immigration ! »

L’Europe continue de se suicider sous nos yeux, avec la complicité de personnels politiques qui ne représentent plus que les intérêts d’une oligarchie devenue folle, et qui va chercher dans la guerre encore plus de profit, selon le bon vieux principe capitaliste que rappelle le professeur Mélenchon.

Macron avait raison de dire « nous sommes en guerre », et il ne parlait pas que de la France. L’UE est en guerre contre son propre peuple puisqu’elle veut le dénaturer par l’immigration de masse ; elle est encore en guerre contre lui car elle veut l’affaiblir dans une guerre contre la Russie.

Le dilemme est simple : ce sera eux – l’euro-oligarchie – ou nous – les peuples.

La désunion européenne ne date pas d’hier

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