mardi 1 mai 2018

CONSTAT

Si les grandes banques américaines ont survécus en se gavant toujours plus, au point de surpasser la capacité d'un marché réel et censé, qu'adviendra t-il du monde, si elles continuent a vouloir toujours plus ?

"Au cours des dix dernières années, trois des plus grandes banques américaines, JPMorgan, Wells Fargo et Goldman Sachs, ont réalisé davantage de bénéfices cumulés que pendant la décennie précédente, caractérisée par des périodes de prospérité supposées (corrigées de l'inflation). D'autres, comme Bank of America, Citigroup et Morgan Stanley, ne s'en sont pas autant tirés au lendemain de la crise.

Le plus grand gagnant, JPMorgan, a réalisé un bénéfice de plus de 200 milliards de dollars au cours de la dernière décennie, presque le double de son résultat des 10 dernières années. Wells Fargo se distingue également, passant de moins de 80 milliards de dollars dans les 10 années à 2008 pour totaliser plus de 190 milliards de dollars dans les 10 années qui ont suivi. Goldman Sachs, qui est passée d'une banque d'investissement pure-play à une holding bancaire plus diversifiée après la crise, a augmenté son bénéfice de 20 milliards de dollars dans la décennie qui a suivi la crise, par rapport à la décennie précédente.

Les plus grands perdants sont Citigroup et Bank of America, qui ont généré les bénéfices cumulatifs les plus élevés au cours des 10 années à 2008, mais qui ont depuis pris du retard. Il est tentant de dire que la myriade de problèmes juridiques des banques était à blâmer - Bank of America a payé près de 80 milliards de dollars d'amendes depuis la crise - mais aucun des prêteurs n'a été étranger au scandale."

Dans l'ensemble, les six plus grandes banques américaines ont amassé des bénéfices cumulés de 643 milliards de dollars au cours des 10 dernières années. C'est en hausse de 634 milliards de dollars dans la décennie précédente."

Petite anecdote sur JPMorgan, son résultat est aussi dû au fait d'avoir vendu tous son département matière première à Goldman Sachs en 2013, gagnant en bénéfice, mais perdant en influence et pouvoir, au profit de Goldman.

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