L'automatisation s'accélère. Même chez McDonald ou, si en France, le coût salariale justifie la politique, aux USA, c'est un véritable chamboulement. Car le coût de l'emplois est beaucoup moindre (actuellement dans certains états, les salariés de McDonald réclame des augmentations de salaires, n'étant généralement pas rémunéré plus que le taux horaire minimum fédéral de 7 dollars de l'heure) mais la culture de service et des "petits boulots" est en train de disparaître. L'esprit de "service" qui constituait l'essence de ces emplois précaires, avaient aussi leurs intérêts sociaux de contribuer a permettre à des sous qualifiés de pouvoir trouver un emplois. Mais aujourd'hui, la monté en puissance des automations permettent soudainement de réduire les coûts, pas seulement en masse salariale, mais en matière d'encadrement. La vente reste néanmoins encore dans l'esprit "humaine", alors qu'en France, le vendeur disparaît petit à petit au profit du self service, de la borne, du distributeur, ou de l'encaissement automatique, comme Amazon est actuellement en train de le développer. Mais si en France, McDonald s'automatise, aux USA, le phénomène devient inquiétant car va sans doute faire disparaître énormément de potentiel de petit boulot, qui servaient tant pour des étudiants, que pour des précaires.
"Le nombre d’employés embauchés par McDonald’s a ainsi baissé de façon drastique en quelques années : alors que l’on dénombrait encore 440 000 salariés en 2012, ils n’étaient plus que 235 000 en 2017. La cadence imposée ainsi que l’automatisation expliquent cette chute des effectifs. Passer commande via les bornes installées dans les restaurants est devenu commun pour de nombreux clients et McDonalds teste même des distributeurs de Big Mac aux États-Unis."
http://corporate.mcdonalds.com/content/corpmcd/investors-relations/investor-events/events-calendar.html
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