lundi 27 août 2018

ENTACHÉE

Mauvaise passe pour la figure emblématique de la "liberté chérie" birmane. Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix, ex dissidente assignée a résidence durant des années, devenu présidente d'un pays à genoux, n'a pas pu empêcher le pire. Les Nations Unies, condamne un ensemble de ses généraux d'avoir volontairement organiser un génocide à l'encontre des Rohingyas musulmans. Ce qui entache évidemment tous les bons sentiments qui allaient à cette dirigeante dont l'image fut rapidement discutable a essayer de résoudre un véritable conflit ethnico religieux, sur lequel la pensée unique n'a pas trop su comment le présenté, étant en pleine contradiction sur son soutient emblématique envers Suu Ki. Une inversion de valeur qui ressemble a une épine dans le pied à l'idéologie qui veut nous vendre le vivre ensemble a tous prix, alors qu'ici on a encore un exemple supplémentaire d'une haine viscérale qui ne trouvera d'issue que par la disparition de l'un ou de l'autre.


NDL : rappel qu'on a sensibilisé sur le destin de ce peuple que sont les Rohingyas dont l'historique est à la mesure de ces peuples forgés dans une culture religieuse, alors à l'origine sans pays, sans nation, parfois sans racines et qui tentent d'exister à défaut de coexister, parfois au détriment d'autres peuples avec lesquels la relation ne peu pas fonctionné. Générant par état de faits, une situation inextricable, et irrésolvable, tant que de chaque coté, il y aura toujours des radicaux pour exiger plus, toujours plus, voir tous, au détriment des autres. Car si l'on fait passé les Rohingyas comme "victimes", ils n'en sont pas moins responsables de provocations et d'atrocités eux aussi, à l'encontre des Birmans dit "de souches" (c'est à dire d'origine Khmer et principalement bouddhistes) mais aussi à l'encontre de quelques autres ethnies parmi les 130 reconnues dans le pays. Autant dire une situation ou il n'y a ni victime ni coupable, tant de chaque coté, on a dépassé de loin la ligne rouge, incitant chacune des parties a accuser l'autre, auprès de la communauté internationale.

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