vendredi 24 mai 2019

A CHARGE

"Julian Assange avait raison depuis le début. Il disait qu'on l'accuserait d'espionnage et les "journalistes" se moquaient de lui - en disant "qu'il pouvait sortir quand il voulait". Vous aviez tort et votre propagande vous rend complices de ce qui lui arrive. Bon travail" - Cassandra Fairbanks

Vu que pour l'instant c'est la justice britannique qui l'a sous le coude et en prison pour plusieurs semaines, derrière çà se précipite pour mettre encore plus de chef d'inculpation sur son dos, pour en faire le criminel qui se doit d'être remit sans condition à l'oncle Sam. 

"Tout comme l'avait prévu le rédacteur en chef de Wikileaks, le Département de la Justice a révélé qu'un grand jury en Virginie avait rendu un nouvel acte d'accusation à l'encontre de Julian Assange, comportant 18 infractions à la loi, qui inclut l'espionnage découlant de la publication des documents confidentiels divulgués par Chelsea Manning. ,en plus du chef d'accusation initial de conspiration pour pénétrer dans un ordinateur gouvernemental, selon le New York Times.

Dans son acte d'accusation, le DOJ a déclaré qu'Assange serait passible d'une peine maximale de 10 ans pour chacune des 17 infractions à la loi sur l'espionnage, plus une peine de cinq ans pour ses accusations de piratage informatique antérieures."

Même si il est peu probable que la justice américaine en vienne là, du fait du personnage médiatiquement et mondialement connu, la loi sur l'espionnage peu mener aussi a une charge de condamnation à mort.

"Pour le contexte, la loi sur l'espionnage de 1917 a été utilisée pour condamner des espions présumés, notamment Julius et Ethel Rosenberg. Les Rosenberg ont été condamnés à mort par chaise électrique en 1953.

La décision du ministère de la Justice de porter des accusations en vertu de la Loi sur l'espionnage marque une escalade dramatique sous le président Trump afin de réprimer les fuites d'informations classifiées et vise clairement les protections accordées aux journalistes par le Premier amendement. Plus récemment, des responsables de l'application des lois ont accusé un ancien analyste du renseignement d'avoir remis des documents classifiés à The Intercept, un site Web d'informations sur la sécurité nationale.

Les juristes estiment que poursuivre les reporters pour leur travail violerait le premier amendement, mais cette possibilité n’a pas encore été mise à l’épreuve devant les tribunaux, car le gouvernement n’avait jamais mis en accusation un journaliste au titre de la loi sur l’espionnage.

Bien qu'il ne soit pas un journaliste conventionnel, il est difficile de distinguer juridiquement de manière significative ce que M. Assange fait chez WikiLeaks de ce que font les organes de presse traditionnels comme The New York Times: rechercher et publier des informations que les responsables veulent garder secrètes, notamment: classer les questions de sécurité nationale et prendre des mesures pour protéger la confidentialité des sources.

Selon le NYT, l’administration Obama avait envisagé de porter des telles accusations en vertu de la loi sur l’espionnage contre Assange, mais a hésité parce qu’elle ne voulait pas soulever le problème du premier amendement. Wikileaks avait pourtant prévenu de cette possibilité, soupçonnant dés le début les États-Unis d’attendre qu’Assange soit sur le sol américain pour ajouter des accusations en vertu de la Loi sur l’espionnage, afin qu'il soit passible d’une peine beaucoup plus sévère.

Wikileaks a déclaré que les nouvelles accusations étaient "de la folie" et que ce serait "la fin du journalisme en tant qu'alerte de sécurité nationale"."

Rappel qu'à l'heure actuelle, c'est une bataille juridique en Grande Bretagne pour que celle ci ne donne pas satisfaction aux demandes d'extraditions, du fait que les défenseurs d'Assange reposent leurs arguments sur une détermination des USA de le mettre définitivement à l'ombre pour ses actes de vérités et de divulgations d'informations qui ont levés le voiles sur des exactions américaines à l'encontre du droit international. On est là devant des subtilités juridiques comme ce qui est en train de se passer en Europe avec le secret des affaires, ou, sous prétexte de ce décret, n'importe qui dévoilant des irrégularités, des mensonges, des corruptions, des collusions, des détournements, ou même des atteintes à la sécurité des biens et des personnes sous quelques formes que ce soient, sont passibles de peines de prison pour avoir levé le voile sur des vérités.

https://www.zerohedge.com/news/2019-05-23/assange-faces-death-penalty-doj-files-espionage-act-charges

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