Le clonazépam, commercialisé notamment sous la marque Rivotril, est une molécule médicamenteuse de la classe des benzodiazépines, qui a une action myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante et amnésiante2, et dont l'utilisation à long terme présente un risque de dépendance très élevé.
Le clonazépam est utilisé dans le cadre de la prise en charge de l'épilepsie et du syndrome de Lennox-Gastaut2.
Ce produit n'a pas vocation à être utilisé en PSE (pousse-seringue électrique) en raison de son importante demi-vie et du risque de surdosage associé
En France, depuis le 2 janvier 2012, le Rivotril (clonazépam) doit être prescrit sur une ordonnance sécurisée pour une durée maximale de douze semaines, l'ordonnance initiale annuelle devant être faite par un spécialiste en neurologie ou en pédiatrie, avec comme seule indication l'épilepsie (ou hors AMM), les renouvellements suivants de l'année pouvant l'être par tout médecin.
Depuis la parution du décret no 2020-360 du 28 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
En France, le 17 mars 2011, la chambre de discipline du Conseil national de l'ordre des pharmaciens a prononcé, à l'encontre d'un pharmacien titulaire, une interdiction définitive d'exercer la pharmacie, notamment pour vente massive de Rivotril.
Depuis la fin de l'année 2019, des mineurs non accompagnés cambriolent des pharmacies sur le territoire français. Dans les départements des Yvelines (à Coignières) , du Val-d'Oise et dans l'Hérault, notamment à Montpellier où seize vols ont été recensées en février 2020.
Contre-indications
- Insuffisance respiratoire aiguë
- syndrome d'apnée du sommeil
- Insuffisance hépatique aiguë
- myasthénie
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041763328&dateTexte=vig
Un récent décret autorise les pharmacies à délivrer sur ordonnance du Rivotril, un puissant sédatif suspecté de provoquer des complications respiratoires chez certains patients. Pour le psychologue clinicien Guillaume Lelong, une réflexion éthique est nécessaire au sujet de ce médicament.
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