L'information telle que vous ne la lirez pas dans les médias français.
Le gouvernement français a admis mardi avoir évacué " accidentellement " un homme d'Afghanistan qui avait été membre des talibans . L'homme a ensuite été arrêté et n'est pas le seul à avoir des liens potentiels avec le terrorisme : "L'homme serait proche d'un autre évacué afghan soupçonné de travailler pour les talibans, a déclaré Gabriel Attal à BFM-TV."
"Tous deux avaient été placés sous surveillance à leur arrivée en France, et l'homme détenu a été placé en détention pour avoir enfreint les termes de cette mesure de contrôle", rapporte France24 . L'incident de sécurité a été révélé un jour après qu'une situation similaire se soit déroulée au Royaume-Uni, où un évacué afghan figurait sur la "liste d'interdiction de vol" du pays .
Il est probable que de telles révélations d'évacuations « accidentelles » d'Afghans qui avaient des liens avec les talibans ne feront que se multiplier, étant donné le rythme rapide des évacuations civiles de l'aéroport de Kaboul toujours en cours. Rien que lundi, des responsables américains ont déclaré que 16 000 personnes, dont des Américains, avaient été transportées par avion hors du pays au cours des 24 heures précédentes.
Il serait clairement impossible de contrôler autant de personnes et leurs antécédents dans le cadre de la logistique d'évacuation rapide et urgente supervisée par le Pentagone à l'aéroport.
Dans le cas du membre taliban qui a été transporté par avion en France, il avait en fait travaillé comme commandant taliban armé d'un poste de contrôle :
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré à la radio France Info qu'il avait quitté une zone dans laquelle il était tenu de rester pendant "quelques minutes", insistant sur le fait qu'il n'y avait eu aucune faille de sécurité.
Attal a déclaré que le principal suspect avait aidé à l'évacuation de Français d'Afghanistan "à un moment incroyablement tendu et a probablement sauvé des vies". Mais il a eu "des liens avec les talibans, à un moment donné, et cela doit être précisé" .
Selon un document ministériel consulté par l'AFP, il a reconnu son appartenance aux talibans et affirmé avoir travaillé comme chef armé d'un poste de contrôle taliban à Kaboul .
Il est intéressant de noter qu'il y a plus d'une semaine, le président français Emmanuel Macron a mis en garde contre ce scénario même - et bien sûr a été largement condamné dans les médias européens pour ces déclarations.
Plus précisément, c'est son avertissement que l'Europe doit se préparer aux « flux migratoires irréguliers » qui a immédiatement suscité le plus de controverse :
S'exprimant lundi dans une allocution télévisée depuis sa résidence d'été, Macron a qualifié la situation en Afghanistan de "défi important pour notre propre sécurité" .
"Nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger les migrants et risqueraient d'encourager les trafics de toutes sortes", a-t-il déclaré.
En effet, le caractère urgent de la procédure d'évacuation rapide toujours en cours hors de Kaboul, et qui se poursuivra au moins jusqu'à la fin du mois, signifie que la première victime a probablement été le processus de contrôle de sécurité pour les individus. Il est probable qu'un certain nombre d'individus liés aux talibans sont passés entre les mailles du filet et se dirigent maintenant vers l'Ouest.
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