“Ça passe ou ça casse et si ça casse, ça va faire très mal…”
Notre cher président avait déjà tenté une première fois de faire passer en force sa réforme des retraites.
Ce qui a naturellement mis le pays à feu et à sang.
La seule chose qui a pu arrêter la colère, toute légitime, des Français, c’est le « lockdown » complet avec les confinements successifs et les mesures liberticides.
Il peut remercier cet hypothétique personnage qui aurait mangé un pangolin pas frais à l’autre bout de la planète provoquant une pandémie mondiale (qui croit encore à ça aujourd’hui ?).
Mais Bruxelles fait gentiment pression pour que les pays européens mettent en place au plus vite leur réforme des retraites.
Macron n’a donc plus le choix, ça passera de gré ou de force.
Est-il complètement inconscient ?
Pas vraiment !
Malgré le fait que tous les syndicats fassent, pour la première fois en 10 ans, bloc commun contre cette réforme, que les Gilets Jaunes menacent de se reformer, et que la confiance des Français dans la relance de l’économie est au plus bas, tous les voyants sont au rouge pour affirmer que la mobilisation sera forte.
Mais :
Et c’est sur ce “mais” que compte Macron, en plus de la colère, il y a de l’inquiétude, beaucoup de fatigue et de lassitude de la part des Français.
Et Macron parie sur le fait nous sommes trop fatigués et financièrement exsangues après ces 3 années de restrictions, pour que le mouvement s’essouffle rapidement, lui laissant les coudées franches pour mettre en application la réforme.
Ces mouvements de grève vont-ils durer ?
Pour le savoir, les syndicalistes se basent sur les grandes grèves qui ont paralysé la France en 1995 et en 2019.
Le niveau de sympathie des citoyens est exactement le même, c’est-à-dire qu’1 Français sur 2 approuve ou soutien le mouvement, les chiffres étaient les mêmes en 1995 et en 2019.
Ce qui est un niveau assez fort.
La clé de la victoire d’une grève est son inscription dans le temps, plus la grève dure longtemps, plus elle voit ses chances d’aboutir à un recul du gouvernement, qui sera prêt à faire de grosses concessions pour que le pays reparte.
En 1995 :
Il y avait à la SCNF, par exemple, un taux de gréviste qui était de 65%, au départ.
15 jours plus tard, le taux était encore de 58%.
En 2019 :
Le taux était de 56% mais 15 jours plus tard, il n’y avait plus que 15% de grévistes.
Cette fois-ci, comme les fois précédentes, c’est la capacité à s’inscrire dans la durée qui va faire le succès ou non de cette mobilisation.
Mais le pire ennemi de Macron, c’est lui-même.
Car nous ne sommes pas à l’abri qu’il prononce une de ces petites phrases dont il est coutumier, ce qui mettrait le feu aux poudres !
Les anciens sont majoritairement pour cette réforme, car ils sont proches de la retraite ou déjà sortis de l’activité économique, ils n’ont qu’une hantise, voire leurs pensions être réduites.
Le problème vient des jeunes qui ne comprennent pas pourquoi nous ne mettons pas les aînés à contribution pour cette réforme, alors qu’ils se sont déjà sacrifiés lors de la crise du couillonavirus pour les sauver.
Pour répondre à l’éventualité d’une grosse colère du peuple, le gouvernement alloue des budgets de plus en plus conséquents au maintien de l’ordre :
En résumé, Macron joue gravement avec la résilience du peuple français, et pousser à bout des personnes qui n’ont plus rien à perdre peut s’avérer être dramatique !
On l’a vu lors des mouvements des Gilets jaunes, le pays peut être paralysé pendant de longs mois.
On subit déjà les problèmes d’approvisionnement dans les grandes surfaces, et la situation peut dégénérer avec une seule petite phrase de la part de notre monarque complètement déconnecté de la réalité.
J’ai mis au point un programme afin de vous préparer à faire face aux situations les plus extrêmes :
- Raréfaction des biens et des services,
- Prix des produits qui explosent,
- Blocage des raffineries,
- Pénuries alimentaires,
- Coupure d’électricité,
- Banques paralysées,
- Etc.
N’attendez pas que Macron prononce l’une de ses phrases assassines qui mettrait le feu au pays !
Préparez-vous avant qu’il ne soit trop tard !
>> Je veux me préparer maintenant
Amicalement,
Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde
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