Bruxelles rappelle la France à l’ordre sur le déficit : « Le juge de paix, ce seront les marchés »
La Commission européenne va engager, ce mercredi, une procédure pour déficit public excessif contre la France. À une dizaine de jours d’élections législatives où le Rassemblement national et le Nouveau front populaire multiplient les promesses coûteuses.
C’est l’heure des comptes. Et ils ne sont pas bons, voire franchement mauvais pour la France. Bruxelles publie ce mercredi le rapport sur la situation économique et budgétaire de chacun des 27 États membres de l’Union européenne et va engager une « procédure de déficit excessif » contre une dizaine d’entre eux, dont la France.
Leur faute ? Avoir enfreint les règles du Pacte de stabilité, notamment le sacro-saint plafond de 3 % du PIB pour le déficit public et une dette dont le poids dépasse les 60 % du PIB. Avec un déficit à 5,5 % l’an passé et une dette représentant 110,6 % du PIB fin 2023, la France est loin d’être dans les clous. Paris, déjà sous le coup d’une procédure pour déficit excessif de 2009 à 2018, risque à terme une amende représentant 0,1 % de son PIB, même si une telle sanction n’a jamais été prononcée.
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