vendredi 21 juillet 2017

REBONDISSEMENT

Les "Standing rock" peuvent crier un chant de victoire. Même si la guerre n'est pas encore gagné, c'est pourtant une victoire qui redonne l'espoir pour les Sioux du Dakota du Nord, qui depuis plus d'un an se sont battu pour préserver leurs terres et leurs eaux. On se souvient sous l'administration Obama, du geste assez opportun à la veille de l'élection présidentielle de mettre sur le coup l'administration fédérale qui avait ordonné la suspension des travaux du Dakota Access, un gazoduc qui devait traversé les terres des ancêtres des tribus sioux locaux, mais, et surtout, risqué de pollué la rivière. Une décision qui fut rendu caduc quelques jours après l'investiture de Trump qui relançait le projet avec un tracé négocié mais toujours avec un risque pour la rivière Missouri. Le combat s'était presque décrété comme perdu d'avance. Mais un juge fédéral James Boasberg, a trouver une faille. Les permis fédéraux ont été délivré sans aucune études préalables sur les risques potentiels de déversements, pouvant porter un préjudice et une infraction aux lois de protection environnementale, tant pour la faune que pour la flore. Si le juge n'a pour le moment pas ordonné la fermeture du chantier, une réunion doit avoir lieu la semaine prochaine pour déterminé les statuts a mettre en oeuvre pour que la compagnie apporte des garanties de responsabilité en cas d'incident. Auxquels cas, si la compagnie refuse tous compromis, le juge pourrait alors ordonné l'arrêt et la fermeture du pipeline.

"C'est une victoire majeure pour la tribu et nous félicitons les tribunaux pour avoir défendu la loi et faire le bon choix", a déclaré Dave Archambault II, président de Standing Rock Sioux, dans une déclaration récente. "L'administration précédente a examiné minutieusement les impacts de ce pipeline, et le président Trump a rapidement rejeté ces considérations environnementales prudentes en faveur des intérêts politiques et personnels.
Nous applaudissons les tribunaux pour protéger nos lois et règlements d'une influence politique excessive et demanderons à la Cour de fermer immédiatement les opérations du pipeline ".

Mais il est certain que la partie n'est pas encore gagné, tant les enjeux économiques peuvent encore une fois de plus jouer en défaveur des natives. En effet, si le soutien de certaines organisations sont financé par Warren Buffet, qui a des investissements dans une compagnie de transport pétrolier (d'ou son intérêt a voir ce pipeline à l'arrêt) le projet de pipeline de 3,8 milliards de dollars, également connu sous le nom de pipeline de pétrole de Bakken, risque de ne pas être sujet a un abandon. En effet, c'est un pipeline qui s'étend sur plus de 1800 km, entre le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, l'Iowa et l'Illinois, traversant des communautés, des fermes, des terres tribales, des zones naturelles sensibles. Le pipeline doit permettre de transporté 570 000 barils de pétrole brut par jour, depuis les champs de pétrole de Bakken dans le Dakota du Nord jusquen Illinois où il reliera un autre pipeline qui transportera le pétrole vers les terminaux et les raffineries le long du golfe du Mexique.


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