dimanche 7 octobre 2018

UBER EN PURE PERTE

L'occasionnel peut encore s'y retrouver. Mais ceux qui en on fait une activité à plein temps vont le sentir passer.

L'augmentation accrue de gens qui s'ubérisent, et le coté gourmand de la société qui prend désormais 25% sur la course, laisse de plus en plus de gens devant le fait accomplis que leurs ressources vont s'amoindrir et que cela ne sera plus du tous intéressant d'en faire une activité à temps pleins.

"Je ne sais pas combien de chauffeurs en France se sont mis des crédits impossibles sur le dos en croyant à 100% aux promesses d'Uber en 2014. Ils doivent être des milliers, voire une dizaine de milliers.

Mais depuis, la folie est retombée. Et à New York, les illusions perdues: les chauffeurs Uber gagnent 53% de MOINS en 2018 qu'en 2013.

Tout est dit par Bloomberg ou Marketwatch et une étude de la JP Morgan: "Drivers for online platforms including Uber and Lyft are making less than half of what they did 4 years ago, even as more and more people are drawn into working for them. A new report from the JPMorgan Chase Institute, based on payments directed to 2.3 million families, showed that average monthly platform earnings dropped considerably — by 53% — between 2013 and 2017.

These drivers made $783 per month in 2017 versus $1,469 in 2013".

La part que prend Uber étant passée à 25%, cela ne laisse pas grand chose au chauffeur une fois ses charges et essence payées. A l'époque, rappelez-vous, Uber avait promis à tous ceux qui le rejoindraient qu'ils deviendraient très riches. Dans la réalité, ils sont juste devenus des smicards un peu plus libres qu'un salarié qui doit se randre dans une usine à heures fixes.

Les médias et Jacques Attali avaient promis la nouvelle société "uberisée", mais tout ce que cela a créé a été une nouvelle race d'esclaves attachés à leur volant. Seuls les drivers de "Berlines" ont réussi à s'en sortir à peu près correctement."


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