Justin Trudeau dans les cordes. L'ex-ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, une députée qui avait été procureur suprême du pays avant de démissionner du cabinet Trudeau, a témoigné devant un comité parlementaire au sujet des "pressions politiques" et des "menaces voilées" qu'elle a endurées de la part de Trudeau et de ses membres du bureau
afin de la dissuadé à offrir un contrat de poursuite différée à la société d’ingénierie québécoise SNC-Lavalin. Un intérêt impératif pour Trudeau qui attendait un soutien non négligeable de la par la SNC-Lavalin, en évitant la délocalisation et par conséquent des pertes d'emplois. Un conflit d'intérêt qui aujourd'hui pousse l'opposition à demander a Trudeau sa démission, du fait que ce n'est pas la première fois que le bonhomme a des pratiques aussi irrespectueuses de sa fonction que de son rang (on se souvient de l'empoignade très brutal que Trudeau avait pratiqué sur l'une de ses membres, en pleine salle du parlement).
Trudeau a fermement contesté la façon dont Wilson-Raybould a décrit ce qui s'est passé et a insisté sur le fait qu'il n'avait rien fait de mal.
Wilson-Raybould a quitté son gouvernement plus tôt ce mois-ci après avoir été soudainement muté à la tête du ministère des Anciens Combattants du pays, qui était largement perçu comme une rétrogradation. Dans son témoignage, Wilson-Raybould a impliqué au moins 11 employés du bureau de Trudeau et des membres du conseil privé pour avoir participé à la campagne de pression.
Même s'il ne démissionne pas, les sondages montrent que ce scandale pourrait coûter à Trudeau son bilan lors des élections d'octobre.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-28/opposition-leader-calls-justin-trudeau-resign
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