COMMUNIQUÉ

 

L'Europe marche les yeux ouverts vers l'abîme. Ponts sabotés. Bases aériennes russes frappées. Ville stratégique des sous-marins nucléaires visée.

• Ce ne sont plus des "frappes symboliques".
• Ce sont des actes militaires à très haut niveau de provocation, dirigés contre l'architecture nucléaire de la Russie.

Deux options — et aucune rassurante : Soit l’Ukraine agit avec le feu vert implicite de l’OTAN, ce qui transforme chaque drone, chaque frappe, en message signé par l’Occident. Soit elle agit seule, en désespoir de cause, croyant que provoquer Moscou au bord du seuil nucléaire déclenchera une aide massive et un renversement stratégique. Dans les deux cas, le silence européen est assourdissant. Et sa passivité, suicidaire. La stratégie actuelle ? Croire que la Russie bluffe. Mais à force de tester ses nerfs, ses seuils, sa doctrine, on finira par découvrir qu'elle ne bluffait pas. Et ce jour-là, aucun missile de défense, aucun communiqué de l’Élysée, aucune lumière sur la Tour Eiffel ne suffira. La paix n’est plus une stratégie. C’est devenu un pari inconscient sur l’équilibre de la terreur. Et l’Europe, encore une fois, joue avec les allumettes dans une poudrière qu’elle ne contrôle plus.