On ne présente plus Jacques Delors, qui fut en son temps fervent défenseur de l'Union Européenne, au point d'en être le président de la commission durant quelques années. Mais voilas qu'avec le Brexit, Delors sort de son mutisme et s'exprime.
Selon lui, la Grande Bretagne a une politique trop conservatrice de ses intérêts, et ne veux pas jouer en groupe. De ce fait, que la Grande Bretagne fasse son référendum, pour lui, c'est peut être une bonne chose si le OUI devait l'emporté. Car ainsi, la Grande Bretagne sortirait de l'Union, non sans lui proposé néanmoins des accords de facilité d'échange avec l'Union, au même titre que ce qu'on a proposé par exemple, à l'Ukraine. Forcément quant un ténor de l'Union dit çà, cela dénote considérablement avec le discours ambiant. Mais Jacques Delors fait, sans savoir, un aveu et non des moindres.
C'est que finalement, la culture anglo saxonne n'est apparemment pas compatible avec l'idée générale d'une Europe unie, tant sur le plan sociale, que économique. La preuve, c'est que dans l'Union, la Grande Bretagne a toujours voulu avoir des traitements d'exceptions. Mais dans ce discours, Delors admet donc que la culture anglo saxon, n'a que l'intérêt de profit, et non de partage, voir, de consensus. Ce que Jacques Delors admet sans le savoir, c'est que cette culture est aussi celle des Etats Unis. Et de ce fait, cela confirme que le traité transatlantique n'est qu'une chimère pour permettre aux USA, d'imposé leurs règles, plutot que de partagé en toute cohérence et respect mutuel avec les 28 pays membres, qui finalement, vont être mis au pas pour permettre de donner un sursit au Dollar, face à l'agression du Yuan. Sauf qu'évidemment, en voyant les britanniques vouloir quitter le navire, les américains risquent de voir leurs projets s'effondré, du fait que si la Grande Bretagne quittait l'union, se serait comme admettre que le bateau est en train de coulé, et que d'autres voudront sans doute suivre le mouvement pour reprendre leurs complètes souverainetés.
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