Si vous tombez sur un pro europe, anti brexit, voilas de quoi satisfaire a une argumentation pour dire que si l'Europe est en train de relancer la lutte des classes, ce que l'on entend, lit ou voit depuis plus d'une semaine, commence a devenir clairement la preuve de cette envie de divisé pour mieux régné entre élites, rentiers et banquiers.
Extraits choisis :
"Nous l’avons vu, la presse et les partisans du « remain » ont choisi – et persiste encore aujourd’hui – de voir les rebelles du « leave » comme des xénophobes et des ignares. Après le décompte du vote, ils seraient un peu plus de 17 millions. Si l’on compare ce chiffre au résultat du UKIP aux dernières élections générales de 2015, le nombre de racistes bornés et illettrés aurait presque quintuplé en quelques mois. Cette hypothèse est absurde. Bien qu’une partie de l’électorat « leave » appartiennent à la nébuleuse réactionnaire des Midlands (3) gorgée de rhétorique anti migratoire et ultra nationaliste (disons 12%), les raisons politiques du reste des électeurs méritent toute notre attention."
"L’homme et la femme de la rue souffrent des politiques d’austérité qui furent imposées pour renflouer les banques anglaises en difficultés. La Royal Bank of Scotland (RBS) et le Lloyds Banking Group (Lloyds), sont nationalisés et, bien que considérés techniquement insolvables, continuent leur Business As Usual, c’est-à-dire, la création de la dette toxique et des dérivatifs qui furent les causes de leurs déboires en 2008 "
"Paradoxalement, le citoyen anglais se portant sur le vote « remain » n’est pas plus rationnel que celui du prétendu ignare du « leave »."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire