dimanche 3 juillet 2016

SUCCESS STORY

Le retour de Patrick Chirac a l'écran fait des étincelles. Booster par une météo plus que mitigé sur une partie de la France, la troisième aventure de nos adeptes du Camping des Flots Bleus, a enregistré le meilleur démarrage d'un film français en l'espace de quelques jours (410 235 spectateurs dans 795 salles de l'Hexagone pour sa première journée d'exploitation, réalisant ainsi le meilleur démarrage d'un film français depuis huit ans) Même si certains acteurs ne sont pas revenu dans l'aventure (Mathilde Seigner en particulier) ce troisième film engage de nouveaux noms tels que Gérard Jugnot, Michèle Laroque et Philippe Lellouche, qui enrichissent ainsi l'univers populaire créer par Franck Dubosc et Fabien Otenniente, par le premier film en 2006. Mais ce qui détonne le plus par rapport a ce film, c'est qu'il arrive a une époque ou cette catégorie sociale présente dans le film, est aussi sujet a polémique dans les médias et classes politiques, suite au Brexit. 
Car si Camping nous fait entré dans l'univers populaire des campings bien français, c'est aussi la vitrine d'une France d'en bas, qui est de celle qui est sans doute la même qu'en Grande Bretagne, celle dont on nous a présenté dans certains propos, dans certains reportages, comme étant à l'image de petit fachos incultes et ignorants. Le film prend évidemment un sens aux yeux de ce que la France connait actuellement, c'est à dire une relance de la lutte des classes, et dont le succès grandissant du film prouve que l'élite a sans doute eut tord de s'attaqué a l'image et la réputation d'une classe populaire comme étant la cause des maux de l'Europe, de la monté du nationalisme et du populisme. Car ce qu'oublis nos chers politiques et élites de tous bords, c'est qu'aujourd'hui la classe moyenne, ouvrière et populaire n'est pas constitué que de français petit blanc de souche, mais pour beaucoup, de français issue de 60 ans d'immigrations, qui portent des noms italiens, polonais, portugais, espagnols, bulgares, hongrois, arabes, ou d'afrique noire, et qui évidemment ne collent plus à l'archétype qu'on veut nous faire croire pour expliqué la monté du populisme et du nationalisme en Europe. Car justement, le premier film était basé sur le fossé creusé entre cette tranche de la population, et une classe aisé. Ce qui avait sans doute manqué au deuxième film, mais que le troisième retrouve avec cette fois le générationnel. Une idée dont l'acteur et auteur admet a raison qu'elle lui vient de l'acteur Kev Adams avec qui il avait tourné "Fiston".

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