Pour le consommateur, ça ne change pas grand chose car de toute façon on sait que Pathé a imposé son style dans ce qui fut Europalaces en 2001, regroupement des réseaux d'exploitations Gaumont et Pathé. Une histoire entre frères puisque Gaumont était la propriété de Nicolas Seydoux, a plus de 55% du capital, et Pathé était détenu par son frère Jérome, avec derrière lui le groupe textile Charger. Mais début 2000 la firme Gaumont (qui possédait toute la chaîne entre la production, la distribution et l'exploitation) avait fait de mauvais calculs, de mauvais investissements (dont un "Visiteur en Amérique" a coup de 500 millions de Francs de l'époque) et s'est retrouvé plombé avec un déficit de 195 millions de francs. Pour sauvé les meubles, Nicolas Seydoux accepta un projet de longue date, d'intégré son réseaux d'exploitation au sein d'une société indépendante, en filiation avec Pathé. Mais la valeur de l'exploitation ne permettait pas de détenir plus de 34% du capital de cette société, qui allait s'appelé Europalace. Pathé étant majoritaire, c'est elle qui au fur et a mesure a finit par imposé son style, ses hommes (tous les ténors de l'exploitation Gaumont ont été poussé dehors) et son business. Gaumont, qui avait un style plus chaleureux, plus proche du spectacle familiale, tentant de jouer sur la qualité, a laisser la place a la politique business de Pathé, bornes et automates, self service et dématérialisation du contact humain. Si la société continuait son développement sur les deux enseignes, il fut très tôt une évidence que le client (qui est devenu client, et non spectateur) devait identifié qu'il était dans la même société. Relookage et transformations des statuts de la société, qui devient Cinéma GaumontPathé. Mais le dernier cinéma construit sous enseigne Gaumont sera le cinéma du Havre, le Dock Vauban, estimant qu'a terme, la société Pathé finirait par prendre définitivement la main. C'est chose faite. Gaumont a vendu le reste de ses parts, sans doute pour renfloué les comptes qui sont toujours autant plombé par des échecs commerciaux, du fait d'un pic dû au gros gros succès des Intouchables qui avait fait grimpé le chiffre d'affaire de 153%, il faut maintenir le niveaux des bilans sans avoir eut d'autres grands succès équivalent. Etant donné que Gaumont n'avait quasiment plus son mot a dire sur la gestion et la politique commerciale de Cinéma GaumontPathé, celle ci vient de prendre la décision qui a terme, va faire sans nul doute disparaître l'enseigne à la marguerite sur un bon nombre de cinémas en France, et troqué la couleur rouge, pour le jaune de Pathé.
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