lundi 27 mars 2017

LE RETOUR

La Libye est et restera comme la Syrie, un échec de renversement de régime. Mieux, malgré l'image controversé de Kadhafi, beaucoup de gens ont compris les enjeux qui ont poussé des pays occidentaux a finalement "trahir" le leader libyen. On connait l'histoire, et le résultat. Des "tribus" qui ont émergé pour réclamé le pouvoir, et coincer entre ces guerres de clans, l'état islamique du maghreb qui c'est vite prit des claques de toutes parts, croyant qu'il allait pouvoir faire rentré la Libye dans son giron. Mais aujourd'hui, dans une situation d'entente fragile, rien n'est réglé. Car évidemment, ceux qui détiennent les territoires ou se trouve l'exploitation du pétrole, ont forcément un avantage sur les autres, qui se retrouvent parfois avec des ruines économiques. Mais le pays a besoin de retrouver une cohésion, et c'est dans cette optique qu'un comité de rassemblement des tribus a finalement finit par surgir avec a sa tête....... des anciens partisans de Kadhafi, et avec eux la Jamajiriya, un courant idéologique et politique qui avait fait la stabilité du pays sous le régne du colonel. Car s'il avait une poigne de fer, on en était quand même bien content pour y trouver un pays stable, et économiquement viable. Car qu'on se le dise, la Libye a été la proie aux printemps arabes, sur une fausse raison. Certes, une partie de la population vivait dans un niveau sociale difficile et déplorable. C'est ce qui a servit a l'occident pour faire monté les enchères et amener le pays a se débarrassé de son dirigeant, de façon expéditive. Mais le petite histoire oublis souvent de raconté que Kadhafi était devenu dangereux pour les influences occidentales sur le pourtour méditerranéen. En effet, Kadhafi avait pour projet, à l'époque, de construire une union économique méditerranéenne avec l'instauration d'une monnaie, un peu sur le même principe que l'union européenne. Ce qui impliquait évidemment, de voir l'influence occidentale relégué a sa plus simple expression, du fait d'une part, le pétrodollar en aurait prit un sacré coup, et de l'autre, aurait vu la constitution progressive d'une entité économique suffisamment organisé pour reprendre la mains sur un ensemble de marchés, sous dominance actuellement de multinationales essentiellement européennes et américaines. Crime de l'es majesté, l'occident ne pouvait pas accepté de voir cette initiative voir le jour. D'ou d'ailleurs l'idée de Sarkozy de construire une union économique méditerranéenne, mais évidemment, sous l'égide (et le contrôle) des occidentaux. Une proposition qui avait pour but de supplanté le projet de Kadhafi, qui très peu de temps après, allait payé de sa vie son affront d'indépendance et de liberté. Mais voilas que le fantôme de Kadhafi semble réapparaître, et qu'une partie de la population semble honoré cette idée de revenir a un régime politique qui, malgré ses imperfections, avait l'avantage de maintenir une Libye, en paix.

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