Il y a 40 ans, après 23 ans de droite au pouvoir, François Mitterrand devint le 10 Mai 1981, le premier président socialiste de la 5ème république. Même si aujourd'hui le bilan est contrasté, force est de reconnaître que Mitterrand fut un président du faste, de la culture, ou la France brillait encore d'un respect et d'une lumière. Une lumière qui en réalité à finit par s'éteindre au fur et à mesure de la santé même de Mitterrand. Car rappelons qu'en 1988 lors de sa ré élection, il était déjà malade, et que son second mandat aura été celui de l'absence, du discret, du retrait, voyant une France plongé comme lui, dans le cancer du libéralisme plus libéré, plus outrageant, plus désinhibé, à l'approche de la recomposition géopolitique mondiale qui verra trois ans plus tard, la redistribution des cartes après la fin de l'URSS. Arrivé trop tard pour certains, élu sur une jeunesse dorée pleine d'illusions et d'espoirs pour d'autres, aujourd'hui l'histoire juge ce père comme à la fois avoir été rattrapé par de nouvelle règle du jeu sociales et économiques, par l'accroissement d'un monde mondialisé et globalisé qu'il n'avait pas su comprendre ou interpréter en son temps. Preuve en est à l'article de sa mort, cet aveu glaçant sur ce qu'il avait comprit, trop tard, que la France était une cible depuis le début, et que ceux qui veulent la mettre à genoux, ne lui feront aucun cadeau. "Ils seront voraces, sans pitié" désignant l'ami américain, mais plus globalement la finance, les globalistes, les futurs dictateurs du monde.
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