Ce que nous appelons en France, la guerre de sécession dans l'histoire américaine, s'appelle aux USA, simplement "guerre civile". Et c'est un spectre qui n'a jamais disparu. Même si le sudiste c'est finalement adapter et n'a plus aucune intention de sédition, c'est plutôt l'amérique populaire, prolétaire, traditionnelle, ouvrière qui à une dent contre l'amérique urbaine, profiteuse, progressiste compulsif, voir excentrique, qui depuis ces 40 dernières années, à de plus en plus regarder du coin de l'oeil ce que l'on appellerait en France, "le gueux". Ca ne veut pas dire qu'il y a un bon ou mauvais côté. Ca veut dire qu'il y a une fracture provoquée par une élite, qui à chercher à maîtriser le peuple américain par la division, pour mieux régner. Mais l'élection de Trump à clairement mit un coup de pied à la fourmilière, de ceux qui croyaient avoir la main mise sur un peuple, qui s'est "maladroitement" rebiffé contre le système, contre l'état fédéral, non sans voir aussi des durcissements de certains états, vis à vis du fondement même des USA, le traité de l'Union.
Une étude publiée mercredi a révélé qu'environ la moitié de tous les Américains s'attendent à ce qu'une guerre civile se produise "dans les prochaines années".
Des chercheurs du Programme de recherche sur la prévention de la violence de l'Université de Californie-Davis et du Centre de recherche sur la violence de Californie ont rapporté que 50,1 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles étaient au moins quelque peu d'accord qu'une guerre civile se produirait bientôt, tandis que 47,8 % n'étaient pas d'accord.
Environ 14 % ont déclaré qu'ils étaient « fortement » ou « très fortement » d'accord qu'une guerre civile est imminente, tandis que 36 % ont dit qu'ils étaient plutôt d'accord.
Les résultats interviennent alors que le comité restreint de la Chambre chargé d'enquêter sur l'insurrection du 6 janvier 2021 doit tenir sa dernière audience de l'été jeudi. Le comité publiera son rapport sur ce qui a conduit à l'attaque du Capitole, notamment en recommandant éventuellement des accusations contre les personnes impliquées, plus tard cette année.
Les chercheurs ont déclaré que les résultats de l'étude pourraient également signaler des raisons d'inquiétude quant à l'avenir de la démocratie américaine.
Les deux tiers des personnes interrogées ont déclaré qu'il existait une "menace sérieuse" pour la démocratie du pays, et près de 90% ont déclaré qu'il était "très" ou "extrêmement" important que les États-Unis restent une démocratie.
Mais plus de 40% ont déclaré qu'avoir un «dirigeant fort» pour le pays est plus important que d'avoir une démocratie. Près de 1 personne sur 5 a déclaré être « fortement » ou « très fortement » d'accord avec cette affirmation.
Près de 20 % ont déclaré qu'ils étaient tout à fait ou très fortement d'accord avec le fait que la violence pourrait être justifiée pour protéger la démocratie si les dirigeants élus ne le faisaient pas, tandis que plus de 15 % ont déclaré qu'ils étaient tout à fait ou très fortement d'accord avec le recours à la violence pour sauver "notre mode de vie américain", ce qui est en train de "disparaître".
Plus de 20% ont déclaré que l'utilisation de la violence politique est au moins parfois justifiée en général.
Un quart des personnes interrogées ont déclaré que la violence est au moins parfois justifiée pour empêcher le vol d'une élection.
Plus de 10% ont déclaré que la violence serait au moins parfois justifiée pour réinstaller l'ancien président Trump au pouvoir cette année.
Trump a toujours insisté sur le fait que l'élection présidentielle de 2020 lui avait été volée malgré le manque de preuves et s'est engagé dans des efforts pour annuler les résultats du vote aux niveaux étatique et fédéral.
Les chercheurs ont écrit que leurs conclusions sont cohérentes avec de nombreux sondages effectués sur ce sujet au cours des deux dernières années.
"Les prémisses motivantes de cette enquête étaient que les conditions actuelles aux États-Unis créent à la fois des menaces perçues et des menaces réelles pour son avenir en tant que société libre et démocratique", ont-ils écrit. "Les résultats confirment les deux prémisses."
Un sondage Yahoo News-YouGov du mois dernier a révélé que près de la moitié des Américains pensent que le pays « cessera d'être une démocratie » à l'avenir.
L'étude récente a été menée auprès de 8 620 répondants du 13 mai au 2 juin. Les résultats, selon les chercheurs, sont "sujets à des erreurs d'échantillonnage et à des biais" en raison de non-réponses et d'autres facteurs. Chaque résultat a été calculé avec un intervalle de confiance de 95 %.
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