Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mercredi une « mobilisation partielle » des Russes en âge de combattre, soit 300.000 réservistes, ouvrant la voie à une escalade majeure dans le conflit en Ukraine.
Clairement, on doit s'attendre a ce que le Donbass rejoigne la Russie et devienne "territoire russe". A partir de ce moment, tous bombardement, tout accrochage militaire avec l'armée russe sur ce même territoire pourra être considéré comme un acte de guerre par la Russie, surtout si l'OTAN, comme la récente offensive près de Kharkiv, est bel et bien en coulisse.
L'occident ne veut pas voir le Donbass devenir russe, car sinon, comme le dit l'expression, "on sera pousser dans le tobogan" !
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mercredi une « mobilisation partielle » des Russes en âge de combattre, soit 300.000 réservistes, ouvrant la voie à une escalade majeure dans le conflit en Ukraine.
Il a aussi laissé entendre qu’il était prêt à user de l’arme nucléaire pour défendre la Russie face à l’Occident, qu’il accuse d’être déterminé à détruire son pays.
« J’estime nécessaire de soutenir la proposition (du ministère de la Défense) de mobilisation partielle des citoyens en réserve, ceux qui ont déjà servi (…) et qui ont une expérience pertinente », a déclaré M. Poutine dans une allocution télévisée enregistrée.
Vladimir Poutine a annoncé mercredi une « mobilisation partielle » des Russes en âge de combattre et affirmé que « tous les moyens à disposition » pourraient être utilisés, faisant allusion aux armes nucléaires.
« Le décret sur la mobilisation partielle est signé » et entrera en vigueur « aujourd’hui » mercredi, a ajouté le président russe.
« 1% du nombre de personnes mobilisables »
« Nous ne parlons que de mobilisation partielle », a-t-il affirmé, alors que des rumeurs sur une mobilisation générale couraient ces dernières heures.
Selon le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, cela représente 300.000 réservistes, soit « un peu plus de 1% » du nombre de personnes mobilisables dans le pays, estimé à quelque 25 millions de personnes ».
Ces renforts seront déployés pour « consolider » et « contrôler » les lignes arrières, le long d' »une ligne de front qui fait plus de 1.000 kilomètres » dans le sud et l’est de l’Ukraine.
Cette décision intervient alors que les forces ukrainiennes ont mené une série de contre-offensive en septembre, forçant en particulier à la retraite l’armée russe dans la région de Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).
M. Choïgou a reconnu par ailleurs un bilan de 5.937 soldats tués depuis le début de son offensive fin février, un bilan largement en deçà des estimations ukrainiennes et occidentales.
Le dernier bilan annoncé par le ministère de la Défense russe faisait état fin mars de 1.351 soldats tués.
L’option nucléaire clairement envisagée
Face à « la menace » représentée selon Vladimir Poutine par « le régime nazi de Kiev » et « la machine de guerre de l’Occident », « nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple », a averti le président russe mercredi, faisant clairement allusion aux armes nucléaires.
La menace résonne d’autant plus fort que des référendums d’annexion par la Russie sont prévus dans quatre régions ukrainiennes à partir de vendredi.
« Le but de l’Ouest est d’affaiblir, de diviser et de détruire la Russie », a lancé le président russe dans son allocution télévisée.
Selon lui, l’Occident souhaite « supprimer les centres de développement souverains et indépendants » dans le monde pour se renforcer.
« Les objectifs de l’opération militaire ont été et restent inchangés », a enfin dit M. Poutine.
La Russie a lancé son offensive en Ukraine pour, je site, "défendre les populations russophones opprimées par un pouvoir « nazi » et pour démilitariser le pays."
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