Le G20 a été une pure formalité. Le genre de réunion et de discours qui, lorsque vous avez les codes et les resources, vous comprendrez que les mois à venir vont voir des accélérations de ce que vous pensiez peut être, que ce n'était que de la science fiction.....
Source : Le blog de Liliane Held-Khawam
Coup d’Etat planétaire: les 20 plus gros acteurs du Business préparent le G20 et demandent la restructuration de la Planète. Nos publications validées
Le monde sera plus fort. Et c’est le G20 qui vous le promet.
Le G20 s’est réuni du 15 au 16 novembre 2022 à Bali en Indonésie et est supposé avoir pris les problèmes de la planète à bras le corps, …
…ou de la pelle.
Bref, on nous promet que le 20 pays de la Conférence vont construire un monde plus fort qu’avant la pandémie:
Morceaux choisis de la couverture médiatique
La couverture médiatique mainstream s’est bornée à relayer l’évènement de différentes manières dont le dénominateur commun est la superficialité.
- L’approche factuelle…
- La tentative d’analyse des échanges…
- La tentation people
- Une petite mise en scène de clash sur la transparence qui fait la une
- Le Reset oublié des médias mainstream
Cependant, le plus important se passait ailleurs. Et c’est le dévoué Klaus Schwab qui apporte la bonne nouvelle et qui confirme d’un coup la thèse de Coup d’Etat planétaire. Pour rappel, nous y écrivions en 2019: Tous les mécanismes économiques ont été soigneusement cassés. Il ne faut s’attendre à aucun imprévu venant des mécanismes de marché, ou d’un contre-pouvoir quelconque. Ceux qui se permettent des prédictions n’ont pas compris le contexte global dans lequel s’inscrivent les crises. Détenant les leviers essentiels de la vie économique, seules les personnes aux manettes de la planète finance-industrie sont capables de décider du jour et de l’heure du « reset ». C’est à ce moment que sera annoncé le nouveau paradigme sociétal promis par Brzezinski. Un modèle qui brillera par un totalitarisme d’ampleur inédite. Une révolution historique se déroule en ce moment même dans le silence consternant des médias.
Le multistakeholder Governance ou la cogouvernance du monde par les gens du business et plus précisément par Planète finance
Le B20, ou le monde du business globalisé, invité à préparer le G20 via des préconisations
Surprise! le sommet du B20 juste s’est tenu le 13-14 novembre 2022, tout juste avant la rencontre du G20 2022 du 15-16 novembre. Un timing parfait.. En fait, il n’y a aucun hasard de calendrier puisque le B20 est inclus dans le G20 selon le site de la Présidence de l’évènement de 2022.
Et qu’attend le B20? Klaus Schwab vous l’explique: Restructurer la planète
Surprise. Voici M Schwab au B20. Très affirmé, il demande aux gouvernements du G20 de restructurer la Planète. Mais bon sa demande est en fait de la com qui vise à banaliser ce qui est déjà en place. L’organisation qui était cachée par les institutions étatiques doit maintenant devenir publique.
La preuve que ce système existait AVANT même le covid, c’est que ce que dit Klaus Schwab a été minutieusement décrit dans notre concept dans Dépossession-Coup d’Etat planétaire publiés en 2018-2019. Et même avant nombre de publications sur ce site alertaient sur la restructuration du monde et sur la double organisation helvétique où les votations sont devenues de simples occasions de manipulation de l’opinion publique.
Quelques extraits et citations, autant de preuves que les préconisations du B20 sont déjà en place et que c’est une affaire fort ancienne:
L’actuelle restructuration spectaculaire de la planète dérive de la croyance vantée par un certain milieu que la gestion du monde est une affaire collective, qui doit être gérée de manière globale, au-delà des Etats et des citoyens. Pour ce faire, un management calqué sur celui de l’entreprise serait nécessaire. De plus, il devrait être centré sur une ingénierie que permet l’ordinateur, ou plus globalement la machine informationnelle. Or, toujours selon cette croyance, pour arriver à rationaliser au maximum les processus de prises de décisions, il faut procéder à une collectivisation des ressources planétaires. On a donné à cette doctrine le nom de développement durable, fil rouge du nouveau monde.
Introduction de Coup d’Etat planétaire
Une planète-entreprise se profile à l’horizon grâce au cumul de la vision messianique des four freedoms, des Accords de Bretton Woods, et de ce 4ème point de Truman. Une prospérité planifiée et orientée pour construire le nouveau monde a germé il y a de nombreuses décennies, portée par ce qui semblait n’être alors que de simples discours présidentiels. Ainsi le monde économique n’est pas si libéral, puisqu’il a favorisé certains gros acteurs, partenaires des gouvernants politiques, au détriment d’autres dans le but de restructurer la planète. L’oligarchie est ainsi actée.
Le monde des affaires invité à mondialiser l’économie, Coup d’Etat planétaire,
« La manière dont les banques internationales et les corporations multinationales agissent, et planifient est de loin plus avancée que les concepts politiques de l’Etat-nation».
Zbigniew Brzezinski « The 20th century renaissance », A Barber, Institute of politics and planning, Washington DC, 1968, pp1,8
« C’est la fin d’un système. Il y a une économie globale mais il n’y a pas de gouvernement global. Dans le monde nouveau, on ne peut plus diriger, il faut servir. Les gouvernements actuels produisent de l’inégalité sociale au lieu de la réduire. »
Shimon Pérès, in La réorganisation du monde confirmée par deux entretiens La réorganisation du monde (DOSSIER), lilianeheldkhawam.com/
Klaus Schwab est l’homme de la communication des nouveaux maîtres inconnus.
Selon Klaus Schwab, il avait demandé dès 2010 que le monde des affaires soit admis lors des délibérations du G20. Puis, il met en avant son invention du concept de multistakeholder governance qui inclut évidemment le monde du business, mais aussi la société civile, auprès des gouvernements pour gérer ensemble le monde. Ses revendications en paternité de ces 2 éléments sont fausses. Voici quelques preuves que tout cela est beaucoup plus ancien que l’oeuvre de M Schwab.
Klaus Schwab n’a pas inventé ce concept de multistakeholder. Il a inventé tout au plus l’appellation que lui-même utilise. Mais ceci n’est que de la com. De fait, dès les années 40, des présidents américains invitaient le monde des affaires à participer au développement des pays. Quelques preuves de ce que nous affirmons extraites de Coup d’Etat planétaire.
- Sur les Four Freedoms du Président Roosevelt
Le 6 janvier 1941, le président américain Franklin Delano Roosevelt s’adressait au Congrès dans un discours célèbre sur l’état de l’Union. Il va y prôner les four freedoms[1]. Première surprise, ces quatre libertés n’étaient pas destinées au seul peuple américain, mais bien au « monde entier » ! Elles avaient donc vocation à être exportées partout. Deuxième surprise, les four freedoms combinaient les thématiques au niveau du social, de l’humain, de l’aménagement du territoire, de la gestion des ressources et de la politique financière et monétaire. L’attrait pour une gouvernance mondiale et globale se profilait déjà.
- Sur la Charte de l’Atlantique
La Charte de l’Atlantique est un traité très important qui va consacrer l’alliance entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Cette entente anglo-saxonne, fortement centrée sur la haute finance internationale, va rendre possible la mondialisation puis la globalisation telle que connue à l’heure actuelle. Le 14 août 1941, ce document est signé par Roosevelt et Churchill. Il viendra compléter les velléités mondialisantes du discours vu précédemment sur les four freedoms. Le point 5 de la Charte mérite une attention particulière. Il y est dit qu’: « Ils désirent réaliser entre toutes les Nations la collaboration la plus complète, dans le domaine de l’économie, afin de garantir à toutes l’amélioration de la condition ouvrière, le progrès économique et la sécurité sociale. »
- Sur le 4ème point du Fair Deal du Président Truman
En 1949, c’est le Président Truman qui met en avant la notion de pays développés et sous développés. Il va inviter dans son 4ème point du Fair Deal le monde des affaires à développer les pays qui en ont besoin. Il va dire notamment:
Comme vous le constatez, nous avions consacré tout un chapitre – Le monde des affaires invité à mondialiser l’économie -, dédié à la présence du business dans la gouvernance politique, et ce dès les années 40. Or, Klaus Schwab est né en 1938.
- La centralité de l’Economie actée dans la Charte des Nations Unis des années 40
Dans le point de la Déclaration du Millénaire des années 2000, VIII. Renforcer l’Organisation des Nations Unies, on retrouve la volonté de:
renforcer encore le Conseil économique et social, en faisant fond sur ses récents succès, afin qu’il puisse être en mesure de remplir le rôle qui lui est confié dans la Charte.
- Le multistakeholder governance est le concept que nous retrouvons sous l’appellation onusienne de Partenariat dans le cadre de la mise en place du Développement durable, appellation qui ne correspond pas forcément à la réalité visible sur le terrain.
La Déclaration du Millénaire et l’Agenda 2030 intègrent le principe de Partenariat multipartite
Le préambule du programme 2030 : « Nous sommes déterminés à mobiliser les moyens nécessaires à la mise en œuvre de ce Programme grâce à un Partenariat mondial revitalisé pour le développement durable, qui sera mû par un esprit de solidarité renforcé, où l’accent sera mis sur les besoins des plus démunis et des plus vulnérables, et auquel participeront tous les pays, toutes les parties prenantes et tous les peuples ».
De fait les partenariats multipartites constituent un pilier incontournable de la gouvernance mondiale. La liste des sponsors[2] de l’ONU illustre bien la chose. Nous comprenons qu’à travers les partenariats, les diverses ressources vont être mobilisées dans un premier temps, puis redistribuées à certains pays. « Renforcer le Partenariat mondial pour le développement durable, associé à des partenariats multipartites permettant de mobiliser et de partager des savoirs, des connaissances spécialisées, des technologies et des ressources financières, afin d’aider tous les pays, en particulier les pays en développement, à atteindre les objectifs de développement durable. (cible 17.16) ».
Vous voyez ainsi que Klaus Schwab n’a rien inventé. Il est juste un homme de confiance et de com du Système.
Pour le reste, M Schwab confirme point par point nos différentes descriptions du Nouveau Monde. Soit, un monde globalisé, où les processus de production et autres processus informationnels prendront la relève d’un monde qui était jusqu’à présent organisé en silos, appelés Etats.
Il parle aussi d’une structure caractérisée par la complexité. Soit des ensembles appartenant à un système qui sont définis par leurs interrelations économiques, financières, technologiques, etc.
La compréhension de la restructuration prônée par Schwab est totalement hors de portée de la population normale. Ils ne pourront que la servir sans la saisir.
LHK
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