mardi 14 mars 2023

LE GIEC

 

Ce qu’il faut retenir des six derniers rapports du Giec

Source REPORTERRE

Réchauffement, extinction des espèces, adaptation nécessaire des pays… À partir du lundi 13 mars, le Giec travaille sur une synthèse de ses conclusions depuis 2018. Voici à quoi s’attendre.

Le compte à rebours est lancé. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) s’est donné jusqu’au 20 mars pour négocier un ultime rapport. Le contenu de ce document — état des lieux des dernières connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique — s’appuiera sur les six rapports mis au point par le Giec au cours des cinq dernières années.

Que contiendra cet ultime rapport qui fera référence ? Pour s’en donner un aperçu, voici les principales conclusions du Giec depuis 2018.

• Chaque demi-degré compte

Le réchauffement climatique est déjà en cours. Le limiter à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle est essentiel pour minimiser la dégradation des écosystèmes ; atteindre un tel objectif est possible, mais nécessite une transition sans précédent. Voici, en substance, les messages clés du rapport du Giec d’octobre 2018, concocté par 91 scientifiques internationaux.

Réchauffement, extinction des espèces, adaptation nécessaire des pays… À partir du lundi 13 mars, le Giec travaille sur une synthèse de ses conclusions depuis 2018. Voici à quoi s’attendre.

Le compte à rebours est lancé. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) s’est donné jusqu’au 20 mars pour négocier un ultime rapport. Le contenu de ce document — état des lieux des dernières connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique — s’appuiera sur les six rapports mis au point par le Giec au cours des cinq dernières années.

Que contiendra cet ultime rapport qui fera référence ? Pour s’en donner un aperçu, voici les principales conclusions du Giec depuis 2018.

• Chaque demi-degré compte

Le réchauffement climatique est déjà en cours. Le limiter à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle est essentiel pour minimiser la dégradation des écosystèmes ; atteindre un tel objectif est possible, mais nécessite une transition sans précédent. Voici, en substance, les messages clés du rapport du Giec d’octobre 2018, concocté par 91 scientifiques internationaux.

© Clarisse Albertini / Reporterre

Ses centaines de pages montrent qu’il est avantageux de limiter le réchauffement de l’atmosphère à 1,5 °C, plutôt qu’à 2 °C. Cela permettrait de gagner 10 centimètres sur l’augmentation du niveau des mers — mettant jusqu’à 10 millions de personnes à l’abri des risques de submersion —, de sauver les récifs coralliens — qui ne diminueraient « que » de 70 à 90 %, plutôt que d’être quasi intégralement anéantis —, et de limiter le recul des espaces de vie des insectes, des plantes et des vertébrés.

L’intensité des sécheresses, des canicules et autres événements climatiques extrêmes serait également moindre. Cela permettrait de réduire de plusieurs centaines de millions le nombre de personnes exposées aux risques climatiques en 2050, et de diviser par deux la part de la population exposée à une augmentation du stress hydrique.

• Des écosystèmes marins à la dérive

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REPORTERRE

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