Le chiffre, dévoilé mi-mai par Le Parisien, a jeté une lumière crue sur une réalité : la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône, quatrième de France, ne compte plus que… 693 adhérents à jour de cotisation. Loin des 2 700 revendiquées lors de l’élection d’Éric Ciotti, en décembre. Encore plus loin de la grande époque Sarkozy avec ses 10 000 militants encartés.
À sa décharge, le patron de LR 13, Stéphane Le Rudulier, observe que cette désaffection concerne toutes les fédérations de France, dont Paris et les Alpes-Maritimes. “On est en début d’année, l’an dernier la plupart des adhésions s’étaient faites en septembre. C’est une image à un instant T“, justifie le sénateur. Dans le camp de Renaud Muselier, dernier président élu de la fédération avant de prendre la porte fin 2021, on observe avec gourmandise. “Ça lui donne raison a posteriori“, glisse un proche. “On a eu des départs importants avec Renaud Muselier et Martine Vassal. Certains se sont dits : ‘Si eux s’en vont, moi non plus je ne renouvelle pas’“, reconnaît Didier Réault, élu au Département des quartiers Sud de Marseille. “Le dossier des retraites n’a pas été le meilleur pour regagner des militants“, lance, dans une litote, Didier Réault. […]
“Tant qu’un leader ne sortira pas, nous resterons dans le même marasme.” affirme Nicolas Isnard, le maire de Salon, plus grande ville du département dirigée par un LR. Et si LR ne trouve pas la perle rare ? “Si ce n’est pas nous à la présidentielle, ce sera un choc nucléaire entre les extrêmes, entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ou leurs candidats. J’invite les Wauquiez, Bertrand, Lisnard ou autres à se retrousser les manches et à y aller !” S’opposer pour exister : la condition de la survie.
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