lundi 23 novembre 2015

LOGIQUE

La logique militaire veut qu'on bombarde pour nettoyer ce qui peut l'être, et permettre ensuite une progression terrestre en limitant les risques. Du coup, que se soit les bombardements de la coalition ou russe, il arrive un moment ou l'on cible un peu tous et n'importe quoi. Mais au sol, c'est mouvant, çà se cache, çà se mêlent aux populations civiles. Qu'on se le dise, une intervention terrestre de grande envergure n'est plus un choix, mais une obligation. Sauf qu'évidemment, qui va se mouiller pour aller demander l'autorisation à l'ONU, afin de "légalisé" une coalition terrestre, à laquelle il manque encore la résolution d'un problème de taille ; Assad. Car d'un coté, on veut une transition vers une démocraties fantoche à la sauce Afghane ou Irakienne (c'est à dire que toutes les communautés religieuses et ethniques vont se mettre sur la tronche, sans compter les luttes de pouvoir entre différentes factions de l'armée de libération qui vont aussi vouloir leurs parts du gâteau) et de l'autre, on dit "pas touche", parce qu'Assad, c'est la garantie que les Qataris n'iront pas tiré leurs gazoducs pour piquer des parts de marché aux Russes. Un sac de noeux, que même des attentats meurtriers en Europe, ne résoudront pas pour tenter d'amadouer l'ours de Moscou.

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