dimanche 29 mai 2016

QUESTION DE PRINCIPE

Alors que le référendum britannique approche a grand pas, il est évident qu'on va entendre parler du "et si...."
Problème, c'est que la Grande Bretagne ne fonctionne pas sur le même régime que la France, la Grèce, ou d'autres pays qui sont dans une perspective politique de voir l'argument du "sortir de l'euro" s'exposer. Déjà, pas d'Euro, puisque l'île des 4 royaumes a gardé sa livre. De deux, ses accords économiques son particulier du fait de son statut. Un statut qu'évidemment, Cameron a tenter d'amélioré du fait de cette menace d'un "Brexit", en échange de son assurance que la "non" l'emportera. Même Obama y a été de sa petite visite et intervention pour convaincre le "populace" de se soumettre a l'évidence (tout en faisant évidemment peur, afin que les britanniques ne comprennent pas qu'ils ont déjà cet avantage d'avoir conservé leurs monnaies). Car même si il est vrai que l'Union Européenne pourrait mettre des bâtons dans les roues en cas de sortie de l'Union, cela n'en serait pas moins la preuve que cette Europe n'est pas démocratique, mais bel et bien "empirique", voué a une notion de sacro sainte idéologie qu'il n'y a pas d'autres alternative que Bruxelles et sa technocratie.
La France, au contraire a beaucoup a perdre, pour reprendre sa liberté. Car si elle devait sortir de l'Euro comme de l'Union, en dehors des soucis monétaires et de PIB a équilibré, ce sont toutes les dépendances institutionnelles à laquelle la France c'est laisser piégé. La Pacs, les subventions européennes dans beaucoup de secteurs, toutes ces dépendances financières qui risquent notoirement de manqué au bouclage des budgets, qui forcément obligeront des suppressions de postes, voir des faillites. Même si par cette voie, la France recouvrerait sa souveraineté monétaire comme sa souveraineté tous cours, celui qui en engagera le processus devra être francs avec les français pour leur comprendre qu'il risque d'y avoir quelques années de vaches maigres. Mais en cela, même Marine LePen a qui on prête souvent cet argument, ne prononce jamais la phrase "faire sortir la France de l'Union et de l'Euro", préférant un subterfuge de langage pour parler de "renégociation" du traité de Lisbonne et du traité de Mastrich. Parce que la sortie de l'Euro, est possible. Mais a un prix qu'aucun peuple européen n'a idée du sacrifice que cela impliquera, sur le plan sociale comme économique. Sans parler des entraves que Bruxelles pourraient promulgué, rien que pour "faire chier" les pays frontiste et réfractaire à "l'ordre établit".
Ou pour plus de précision, la vision de François Asselineau sur la question. 

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