lundi 29 mai 2017

CONVAINCRE

L'INSEE a été invité a nous pondre une statistique qui nous rassure sur l'Euro.
En effet, vu la majorité de gens qui doutent, ou sont convaincus des aspects néfastes de la monnaie unique, on va nous expliquer que tout compte fait, la monnaie unique a limité en réalité l'inflation en France. Sauf que l'INSEE dans son comparatif, oublie de préciser que la claque des prix grimpants s'est opéré de façon brutale en quelques années, et qu'après, les contextes économiques (pouvoir d'achat, consommation, concurrence, libre échange) ont obligé les distributeurs et les prestataires de services, a faire des offres alternatives, jusqu'a voir le low cost avoir aussi ses heures de gloire. Alors forcément, quant on développe de l'offres "moins chers", çà jouent sur la statistique qui prend en compte des prix moyens (si vous comparez 3 prix plein, a 5 prix low cost, forcément, çà va faire baisser votre prix moyen). Tous comme l'accès a certains biens ou services, qui ont subit des mutations qui changent les donnes de façon radicale, non sans aussi des conséquences sur les secteurs, et des dommages collatéraux dans d'autres.
Surtout quant on compare sur les 30 ou 40 dernières années, ou forcément les données ne peuvent pas tenir debout en comparatifs, du fait de contextes, de situations, de conditions économiques différentes. Comme la plus flagrante des données, est que bons nombres de pays industrialisés, se sont vu transformer de pays "productifs" en pays de "services", comme les USA par exemple ou en l'espace de 40 ans, le pays aurait perdu 46% de ses industries de production, développant en alternance des secteurs de services a tous va, pour compenser les manques dans l'offre d'emplois. Mais la tendance est en train de s'essoufflée, non sans prendre se modèle en Europe, comme référence pour tenter de compenser la désindustrialisation des nations européenne. Et l'INSEE, oublie que pour la France, les niveaux de salaires, contrairement a ce que l'on prétend, n'ont pas suivit l'inflation dans beaucoup de secteurs professionnels et SURTOUT, sur les catégories salariés et employés de bases, contrairement aux cadres et assimilés qui eut, ont des capacités de négociations de salaires qui ont en effet été plus souvent en hausses constantes, que celles des grilles salariales conventionnelles ou de branches. Sans parler des 35 heures qui pendant 15 ans, ont gelés les hausses de salaires internes dans beaucoup de secteurs salariales et de la fonction public.

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