vendredi 26 mai 2017

PRINCIPE DE PARCIMONIE

Actuellement on entend beaucoup de gens dire que Comey a été viré parce qu'il enquêtait sur les liens entre la Russie et Trump. Petit rappel que la loi aux USA, comme en France, personne ne peu lancer une enquête officielle sur une personne (et qui plus est le président des USA) sans apporter des éléments tangibles légitimant et crédibilisant une suspicion, une théorie, ou un doute. La justice autorise alors ou non que soit ouvert une enquête sur des faits qui laissent a penser qu'il peut y avoir en effet matière a enquêter et a éclaircir ces doutes ou "des certitudes". C'est le cas concernant "des liens" avec la Russie, qui est une enquête officielle du FBI, et non à charge sur le président ou l'un de ses collaborateurs (même si l'aboutissement est bien de trouver des preuves qui permettrait d'ouvrir une enquête a charge sur le président). C'est d'ailleurs ce qu'a confirmé Comey sur le fait qu'il n'y a pas d'enquête "directement" sur le président, mais bien une recherche de preuves, de faits sur un éventuel interventionnisme russe, par personnes interposer durant la campagne. Une conviction qui c'est exprimer en tant que telle, durant les différentes commissions sénatoriales, ou à la fois, président de la CIA, FBI, comme des responsables de la sécurité nationale ont affirmés "leurs convictions" et non apporter des "preuves", qu'il y a pu y avoir des influences.
Mais dans les faits, le licenciement de Comey est en fait un "deal" des républicains vis à vis des démocrates qui voulait la tête de Comey. Car l'on sait aujourd'hui que ce qui a causé l'échec de Clinton a été cette lettre 3 jours avant l'élection, que Comey avait émit comme "affront" à la candidate démocrate, sur sa responsabilité vis à vis de la sécurité nationale en conséquences aux mails émit par Wikileaks.
Le procureur adjoint, Rod Rosenstein, l'a lui même confirmé, "que Comey devait partir parce qu'il a malmené l'enquête sur les courrier électronique d'Hillary Clinton et a continuer à défendre sa conduite, notamment lors de récents témoignages du Congrès. Comey a eu tort d'«usurper» l'autorité du procureur général en d'annonçant que Clinton ne serait pas poursuivi et par la suite tenir une conférence de presse dans laquelle il publiait des informations désobligeantes sur Clinton."
Preuve en est, Rosenstein a reçut le soutien de certains démocrates pour sa nomination au poste d'adjoint du procureur général (96 pour 6 contre) du fait que peu de démocrates n'ont pas dit que Comey n'avait pas mérité son sort, pour avoir mal mené Clinton lors de la célèbre conférence de presse (entre autres «infractions» liées à Clinton). Bien sûr, ils peuvent dire que le moment de ce limogeage est suspect. Mais la Maison-Blanche a une explication du calendrier - l'ascension de Rosenstein au poste de député. De plus, le 3 Mai dernier, Comey témoignait devant le Comité judiciaire du Sénat au sujet de sa décision d'annoncer la réouverture de l'enquête sur Clinton et ses courriels...... Alors la question se pose ! Comey a t-il été viré parce qu'une enquête sur des liens avec la Russie pouvaient nuire a Trump, ou a t-il été viré parce qu'il a garder la volonté de s'offrir la tête d'Hillary ?
Mais évidemment, pour des questions pratiques, les médias ont relayé l'idée que Trump s'était en fait débarrassé de Comey a cause d'enquête gênante concernant des liens supposés (dont d'ailleurs personne n'a encore apporter de preuve flagrante depuis des mois) afin de conforté leurs positionnement politique en faveur des progressistes. Progressistes qui sont pour la plupart convaincu de faits qui n'existent pas, mais dont on continu a alimenté la rumeur, jusqu'a même aujourd'hui impliqué le gendre de Trump, Jared Kushner. Mais là encore, on laisse planer la suspicion puisque "L'examen minutieux par le FBI de Kushner place le contre-espionnage et l'enquête criminelle du bureau, non seulement à la porte de la Maison-Blanche, mais aussi au cercle de la famille Trump. Le Washington Post a rapporté la semaine dernière qu'un responsable de la Maison Blanche proche de Trump était une «personne d'intérêt», mais n'a pas nommé la personne. Le terme «personne d'intérêt» n'a pas de sens juridique." Ce qui veut dire qu'on montre du doigt sans apporter un soupçon, ou une affirmation.
L'art et la manière des médias de glisser par des "possibles", "probables", "capacités", "convictions" et "suspicions" dans les esprits, suffisent aux gens pour croire à du "factuel" pour forger une "conviction" de ce dont personnes, depuis des mois, n'a apporter la moindre preuve irréfutable.
Bien sûr, on peu croire qu'il y a pu y avoir des influences ou des interactions russes durant la campagne présidentielle américaine. Mais dans ce cas là, il faut savoir s'appliquer à soit même le principe de parcimonie, pour ne pas tomber dans les pièges de la manipulation médiatique et idéologique.

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