lundi 24 juillet 2017

L'AFFAIRE

Le scénario est quasiment toujours le même. Une mort imputée a une autorité fascisante, ou considéré en tant que telle, sur une pauvre victime qui a eut le tord d'être issue d'une minorité ethnique, ou religieuse. Adama Traoré est l'une de ses affaires ou l'incident doit être involontaire, mais les circonstances restant difficilement acceptable. Une interpellation musclée pour les uns, une procédure normale pour les autres, la vérité doit être aussi banale que malheureuse ; le fait que d'un coté, l'autorité est de plus en plus exposer a des individus qui ne veulent pas se soumettre et résistent, et de l'autre coté, une autorité qui n'est pas parfaite, et possédant aussi des individus qu'on peu considéré comme "border line", ou tous simplement en rupture avec leurs éthiques. Et du fait de ces faits, les interpellations peuvent parfois tourner a une empoignade et à l'usage de la force, sans parler des insultes et provocations. Evidemment, systématiquement, l'argument raciste est immédiatement mis en avant quant il s'agit d'individus issus des minorités, et encore plus si l'autorité est exclusivement blanche. Dans ce cas, la médiatisation, le monde associatif se jettent à la gorge de l'autorité, donnant de la voix au martyrisé, sans faire preuve de retenue et de mesure, par rapport à la réalité. Ce qui est aussi l'un des éléments qui rentre en ligne de compte sur le comportement de certains, qui, voyant que même ceux qui sont morts dans des circonstances d'interpellations justifiées, le sont pour avoir eut le tord de croire qu'ils étaient intouchables, invincibles, protégés par une idéologie dominante, leur donnant presque une impunité. Et les manifestations qui s'en suivent, sont en générale à l'image de ces comportements, c'est à dire, légitimes dans le fond, comme dans la forme, du fait que de toutes les manières, l'autorité est racistes, faisant des minorités des martyres qui ont le droit de se rebiffé en cassant, détruisant, les biens publics comme privés. C'est la règle, tant que l'état ne mettra pas de l'ordre aussi bien en interne de ses institutions, que vis à vis d'une population qui devra aussi faire son examen de conscience pour ne pas être tôt ou tard, tout aussi responsable d'une guerre civilisationnelle, et d'un chaos multiculturel.
http://www.20minutes.fr/societe/2108459-20170723-beaumont-oise-gendarmes-pris-partie-apres-marche-adama-traore-trois-blesses

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire