Le rapporteur du budget 2018 va sans doute faire les choux gras des contestataires envers Macron et sa cours. Au programme, entre autres :
Les yachts, voitures de luxe, lingots ou chevaux de course sont sortis du patrimoine taxable. Mais pour compenser, on va aller chercher du coté des patrimoines immobiliers (création d'un impôt sur la fortune immobilière, qui concernerait évidemment que les forts patrimoines immobiliers)
La hausse de 1,7 % de la CSG pour les fonctionnaires n'est pas finalisée, mais elle devrait rentré en action comme celle prévu sur l'ensemble des CSG applicable dans toutes les catégorie. Cette augmentation doit pouvoir compenser (en année pleine, estimation 2018, 10 milliard) la suppression progressive des taxes d'habitations pour 80% des française, la baisse d'impôt sur le revenu, et la suppression de cotisation sociale, dégressif en 2 phases au 1er janvier puis au 1er octobre. Mais cela ne compensera pas l'ensemble des mesures comme la transformation de l'impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI), instauration d'une «flat tax» de 30% sur les revenus du capital ou baisse de l'impôt sur les sociétés (IS).
Les pensions d'invalidité et les rentes pour accident du travail devraientt être déduites de la prime d'activité.
Recentré le prêt à taux zéro et le Pinel uniquement sur les zones tendues (ce qui risque d'amputé des zones de dispositifs fiscaux incitatifs).
Entre autre mesure, ce budget devrait creuser le déficit de 6.4 milliards, avec un objectif de croissance de 1,7, pour rester sur un déficit de 96% du PIB. Autant dire de la science fiction comme d'habitude.
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