Aujourd'hui, une guerre faite par un empire, c'est forcément avec des intérêts derrière. Ceux qui pensent qu'on fait des guerres pour la gloire ou l'honneur, voir pour la démocratie, sont des idiots. Des idiots qui malheureusement, ont parfois pignon sur rue, ou sont écouté par d'autres idiots utiles. Mais le risque a vouloir faire des guerres, directement ou indirectement, c'est de prendre aussi le risque de les perdre. Et de fait, ne pas pouvoir satisfaire les partenaires, les supporters, les investisseurs, qui attendaient la victoire pour ensuite déboulé avec leurs gros sabots, et mettre la main sur les ressources, les énergies, bref, des contrats exclusifs afin de grossir les monopoles et les mains mises, comme çà été le cas, en Afghanistan et en Irak, alors que ces pays sont encore loin, très loin d'être pacifiés. Alors que dire quand l'empire en question finit par ne plus être suivit par ceux qui étaient en coulisse.
« Imaginons que l’effondrement d’une superpuissance militaro-industrielle moderne, c’est comme faire de la soupe : couper les ingrédients, chauffer et remuer le tout. Les ingrédients que j’aime mettre dans ma soupe d’effondrement d’une superpuissance sont : un forte réduction chronique de la production de pétrole brut (cet élixir addictif magique des économies industrielles), un déficit commercial sévère en augmentation avec l’étranger, un budget militaire en augmentation dans une fuite en avant et une dette contractée à l’étranger gonflant inexorablement. La chaleur et l’agitation peuvent être fournies de manière très efficace par une défaite militaire humiliante et par l’augmentation chez la population de la peur d’une catastrophe imminente. »
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