Alors qu'en Europe comme en France, le Black Friday peine a s'installer pour permettre de doper les chiffres d'affaires des enseignes, avant les fêtes de fin d'année, à cause de ses fausses soldes, comme maintenant des accusations d'émission carbone, aux USA, le tassement se confirme pour la troisième année consécutive. En cause, la vente en ligne, mais aussi, et surtout, les américains qui ont moins en moins de pouvoir d'achat.
Black Friday traverse une période de transformation au cours de laquelle les consommateurs abandonnent les magasins traditionnels pour faire des achats en ligne.
Reuters a noté vendredi que les volumes de trafic dans les magasins à travers le pays à la veille de Thanksgiving étaient faibles - et il est probable que la tendance se maintiendra tout au long du week-end.
Un autre rapport via KeyBanc Capital Markets a révélé que le trafic était «quelque peu en sourdine dans les centres commerciaux» pendant Thanksgiving et le Black Friday.
L'analyste de KeyBanc, Edward Yruma, a attribué cette baisse à une augmentation des ventes en ligne.
La note de KeyBanc indiquait que Gap, Banana Republic, Express et Zara offraient des rabais de 50%, mais que cela ne suffisait toujours pas à attirer les acheteurs.
Bien que le trafic soit stable à Walmart, Target et Lululemon.
À midi, Salesforce.com a enregistré des ventes en ligne de 7,4 milliards de dollars le vendredi noir, soit une hausse de 16% par rapport à il y a un an.
« Il parle du fait que nous sommes au milieu de cette transformation numérique qui se passe aussi bien pour les consommateurs et les détaillants, » Rob Garf, vice - président de la stratégie de l' industrie et des idées à Salesforce, a déclaré à Bloomberg .
Parmi les autres raisons pouvant expliquer la faiblesse de la fréquentation, on pourrait citer les détaillants qui ont déjà offert un mois complet de ventes agressives avant le Black Friday. Il y a souvent des limites sur ce qu'un consommateur peut acheter, car les taux des cartes de crédit atteignent des sommets depuis 25 ans.
La National Retail Federation (NRF) a interrogé des consommateurs plus tôt ce mois-ci, affirmant que la plupart de leurs achats avaient déjà été effectués et que nombre d’entre eux avaient profité des offres menant au Black Friday.
NRF a déclaré que les ventes au détail de novembre à décembre devraient augmenter de 3,8% à 4,2% en glissement annuel, pour un total d'environ 730 milliards de dollars, mais qu'une part plus importante pourrait provenir du commerce électronique.
Les tendances générationnelles sont une autre raison de la faiblesse du nombre de participants. Alors que la génération du millénaire prend le contrôle de la main-d'œuvre, elle ne veut pas suivre les traces de ses parents «Ok Boomer» qui ont été entassés comme des moutons dans des magasins pendant des décennies. Les membres de la génération Y préféreraient «Netflix et se détendre» lors de la recherche d'offres sur leurs appareils mobiles.
Il est également prouvé que l’économie américaine ralentit rapidement et que le consommateur américain réduit ses dépenses, alors que la récession risque d’être imminente. Le graphique ci-dessous montre que la récession industrielle a probablement transmis la faiblesse au consommateur, ce qui pourrait produire une période de dépenses de vacances plutôt faible.
En ce qui concerne certaines preuves montrant que les consommateurs ont abandonné les magasins traditionnels ce vendredi noir, nous nous tournons vers Twitter:
https://www.zerohedge.com/markets/black-friday-dying-shopping-malls-turn-ghost-towns-amid-online-shift
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