C'est la première fois dans l'histoire d'internet qu'un site de type "réseau social" et non des moindres semble avoir, soit un gros gros pépins technique, soit (c'est ce qui semble être le plus évident mais dont on peut parié qu'on ne l'admettra jamais) à été attaqué de façon massive comme jamais un site ne l'à été.
Cela fait plusieurs heures que Facebook et ses plateformes filiales sont en berne. Sale coup pour Zuckerberg qui cette semaine doit affronter un risque de voir sa société devoir se présenter devant une procédure anti trust, après des révélations sur les flous et les gestions concernant les propos haineux et les désinformations. Une situation qui est né de l'élection 2016, ou des démocrates n'ont jamais démordu de punir Facebook de ne pas avoir sévit contre les fakes news, et la divulgations d'informations sur Hillary Clinton, qui ont en parti ruiné ses chances d'être élue face à Donald Trump. S'ajoute à eux, des républicains, qui eux aussi, en veulent à Facebook d'avoir trop censuré des opinions et idées en faveurs du président sortant.
Un combiné de républicains comme de démocrates au parlement, qui veulent la peau de Zuckerberg, ont motivé l'organisation de commissions, ou le président de Facebook, a du s'expliquer sur certains points de sa politique, tant sur son réseau social, que dans sa propre compagnie. Ouvrant aussi la boîte de Pandore sur le business des données personnelles des comptes que petit à petit, sous le nez et la barbe des internautes, ont été en interne, légalement mis à disposition de Facebook, sans qu'aucun membre ne puisse avoir d'autres recours que d'accepter les clauses d'utilisation du réseau social. Petit à petit, face au critique, Facebook avait rajouter des options et fait une campagne d'information pour clarifier (pour qui prendrait le temps de les lires) des explications sur comment les données pouvaient être utiliser à des fins "d'affinage" de propositions et suggestions de pages, souvent appartenant à des marques et enseignes.
Plusieurs associations, tant aux USA, que dans plusieurs pays du monde, s'étaient élevés sur les pratiques de Facebook, tant dans ses activités commerciale, que dans la censure qui à été très présente depuis le début de la pandémie, et durant la campagne présidentielle américaine (sentant qu'en France, le scénario est sur le point de se produire aussi). Renforçant l'idée des parlementaires américains que Facebook, comme d'autres acteurs du net, deviennent "trop hégémonique" et donc, hors de contrôle pour se positionner au delà du législateur, voir s'octroyer le droit d'enfreindre, sous le prétexte commerciale, et d'activités privées, les principes fondamentaux des libertés d'expressions, et d'opinions.
Alors, quelle surprise, que cet "incident" survienne justement cette semaine, alors que dès l'ouverture de la bourse de New York, ce matin, l'action de Facebook à commencer à chuter, justement à cause de cette échéance, appuyer par une interview sur la chaîne CNBC ce week end, d'un ancien technicien de la firme qui a fait des révélations dont il doit normalement compléter des faits, mardi matin devant la commission parlementaire qui va devoir statuer si oui, ou non, Facebook doit comparaître sous le coup de la loi antitrust.
Rappelons que Microsoft avait été soumis à cette loi, et condamna même la société à devoir de scinder en plusieurs entités distinctes, afin d'enrayer le processus de domination du marché des systèmes d'exploitations, surtout sur le fait d'imposer aux utilisateurs son "Internet Explorer" comme navigateur par défaut.
Une affaire qui va faire date, car si Facebook ne rétablit pas rapidement son système, cela va avoir de lourdes conséquences pour le plus utilisé des réseaux sociaux sur l'internet. En effet, depuis quelques années, Facebook avec des ambitions de développer des services professionnels pour des entrepreneurs, des entreprises, en s'impliquant un peu plus sur l'exposition, la visibilité, dans des stratégies évidemment très affichées commerciales. Pire, cela risque d'impacter le gros projet de cryptomonnaie que Facebook avait l'intention de lancé avant la fin de l'année, voir en 2022.
Autant dire que ce 4 octobre, va rester dans l'histoire comme étant le jour ou le plus gros réseaux social du monde avec 3 milliards d'utilisateurs, est tomber "en panne".
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